Gabriel A. Even ► Sam Claflin

C'est le 13 juillet 1991 à Paris, que les membres de la famille Even m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé David Alistair. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de domaine d'études depuis 2 ans ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Lowell.

Je suis muet depuis l'âge de huit ans ▲ Je recherche encore aujourd'hui la fierté perdue de mon père ▲ Je n'ai jamais été violent avec qui que ce soit ▲ Je participe à des actions caritatives depuis mon plus jeune âge ▲ Je m'exprime à travers la danse ▲ Je ne fumes pas et ne bois que très rarement ▲ À propos de moi ▲ Ma mère est aussi ma meilleure amie depuis le début ▲ Je suis quelqu'un de vraiment pas superficielle ▲ J'adore vraiment venir en aide aux autres, me donner à eux.

▲ Aujourd'hui, j'ai un oral. Je connais mon cours par coeur et j'ai réussi à évacuer mon stress. Seul soucis ? Je suis muet. VDM

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

J'aimerai vraiment y aller, j'aime bien fairee la fête mais bon j'aime pas quand tout le monde est ivre mort, c'est pas top même si ça peut être marrant des fois. Donc j'hésites longuement avant de finalement y aller parce que sinon ma vie serai trop morose.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Sans hésiter ! Ma valise était déjà prête depuis un moment ! Je rêve de participer à ce genre de voyage.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Oui, j'irai. Pour danser, j'aime la danse eelle me permet de m'exprimer.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Elle a beau être super jolie, super gentille mais je veux voir ce qu'elle vaut à l'intérieur avant de la juger. De toute façon comment une fille comme ça pourrait s'intéresser à un muet ?

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Non. Je n'aime pas trop ça.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Il est riche et alors ? Cool sa vie. Moi aussi je le suis quand même mais j'en fais pas tout un plat !

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Si le sujet m'intéresse ? Sans aucun doute, sinon non.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Bidoubou et j'ai 16 ans 1/2. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à moi, j'y étais déjà dessus juste un changement. Toujours les mêmes mais en beaucoup plus mieux alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Sam Claflin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart. Je fais environ entre 500 et 1100 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Bah euuuh c'est moaa ( David E. Even ) et maintenant j'peux plus parler ! .

Je me souviens encore du jour où, selon moi, ma vie a réellement commencé. Avant ce jour, elle était trop plate, j’étais un petit garçon heureux, sans problème, c’était trop parfait, et ça ne pouvait pas durer. Quelle vie est parfaite ? Aucune. Il fallait bien que dans ce conte de fée il m’arrive un truc moche. C’était une belle journée d’automne pourtant, j’étais heureux dans mon lit, je devais me faire opérer d’un truc tout bête. Qui aurait pu savoir que cette opération de rien du tout bouleverserait ma vie à ce point ?

Chapitre 1 : Le commencement.

J’étais assis sur mon lit, attendant le verdict. J’avais peur, je tenais la main de ma mère. Nos doigts liés scellaient une promesse inavouée. Elle avait peur elle aussi. Les médecins étaient venus plus tôt dans la soirée pour me dire qu’on avait touché mes cordes vocales et qu’ils ne savaient pas si c’était grave ou pas. J’avais huit ans seulement quand on ils sont venus m’annoncer que j’étais devenu muet. Je me souviens avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, c’était horrible, c’est comme si ma vie s’était arrêté. Je pensais du moins qu’elle s’était arrêtée alors qu’elle venait tout juste de commencer. Ma mère me berçait doucement contre elle et quand mon père l’appris, il changea du tout au tout. Avant, il était prévenant, gentil, attentionné, après il fut distant, comme si il avait honte de moi. J’en ai énormément souffert et j’en souffre encore aujourd’hui. Suite à cette annonce, ma vie eût des hauts et des bas et j’ai dû m’adapter.
J’étais rentré chez moi et j’avais directement commencé à apprendre le langage des sourds-muets. Ma mère l’apprenait avec moi mais mon père n’a fait aucun effort pour ne serait-ce que le regarder. Finalement après deux mois de stage intensif, je commençais à créer des phrases. Ma mère voulut alors m’envoyer dans une école spécialisé mais mon père refusa catégoriquement, pour lui, son fils était comme tout le monde. J’étais énervé contre lui. Il était borné, refusant de voir la vérité en face. Ma colère ne cessait de grandir mais je ne l’ai jamais exprimé, au contraire. C’était le début de ma nouvelle vie.

Chapitre 2 : La découverte

Ma colère contre mon père ne cessait de grandir en moi, je l’évacuais en me donnant aux autres dès l’âge de 11 ans en participant à toute sorte d’action caritative avec ma mère. Mais cela ne me suffisait pas, j’avais besoin de la sortir, de l’exprimer, d’exprimer mes sentiments tout ce que je ressentais, tout ce que je voulais. Le manque de parole m’empêchait de le faire, je gardais toujours tout en moi et je n’avais aucun moyen de le montrer aux autres. Et j’en souffrais beaucoup. C’était un soir d’hiver, j’étais devant mon ordinateur en train d’écrire quand je commençai à tapoter mon bureau et mes pieds suivirent le mouvement et j’exprimais mes sentiments à travers mes gestes, à travers la danse. Rien ne pouvait plus m’arrêter, je me sentais vivant comme si mes poumons s’emplissait enfin d’un air frais, pur. Ma tête était vide et je dansais.
Suite à cela, je m’inscris pour prendre des cours. Comme dans tous les domaines je voulais y réussir plus que tout pour que mon père soit fier de moi à nouveau. Mais il s’en fichait, il s’en fichait de moi tout simplement. Et cela me poussait encore plus à être meilleur, à donner le meilleur de moi-même. Je n’ai jamais été en compétition avec les autres, j’étais en compétition avec moi-même. La perte de parole m’avait fait grandir, j’étais devenu grand en si peu de temps, j’avais une vision de bienfaiteur sur la vie. Je voulais faire le bien autour de moi pour apaiser les maux des autres. Cette expérience m’a appris à vivre, à voir qu’aucune vie n’est parfaite et que tout le monde se cache derrière de nombreux sourires hypocrites.

Chapitre 3 : L’affirmation.
Six ans après l’annonce de mon mutisme j’avais enfin trouvé ma place dans la société. La danse m’avait appris à vivre et les actions caritatives à me rendre heureux. J’aimais ma vie désormais, elle avait un sens. Je ne pouvais peut-être plus parler mais par les gestes je pouvais donner tellement plus que par des mots vides. On dit d’ailleurs que les gestes valent plus que des mots. J’étais heureux malgré le fait que mon père avait divorcé de ma mère, ne supportant plus le fait que je sois muet. J’étais tellement triste que j’avais fugué ce soir-là et que j’avais dansé jusqu’à ce que mes genoux heurtent le sol, fatigué de me supporter. Je ne pouvais pas hurler mais mon cœur lui hurlait de rage, de tristesse, de honte. Mais je le remercie car il m’a permis de grandir une nouvelle fois et de m’endurcir, je sais que maintenant que c’était une personne trop superficielle pour voir que son fils voulait seulement de l’amour de sa part.
Même si mon mutisme ne me dérangeait presque plus, il me créa aussi de nombreux problème comme cette fois où deux racailles m’avaient bousculé. Ils voulaient que je m’excuse mais je ne pouvais pas sortir un seul son. Je voulus sortir mon carnet pour leur noter mais ils me le déchirèrent, ils bousillèrent mon unique moyen de communiquer. Après cela, pensant que je moquais d’eux ils m’envoyèrent à l’hôpital. J’avais assisté à cela tel un spectateur ne pouvant réellement agir face au magicien, ne comprenant pas non plus ce qui lui arrive. Je n’avais même pas pu me défendre, j’avais subit cet assaut de plein fouet.
A part cette histoire malheureuse, ma vie ne pouvait être plus belle, j’étais un bon élève, j’avais des amis fidèle. En fin de scolarité je voulus rentré à Harvard pour me consacrer à la danse. C’est ce que je donnai comme raison à ma mère du moins et c’est ce que je voulais croire. Mais en réalité si je me suis inscris ici, c’était uniquement pour rechercher, une nouvelle fois, la fierté perdue de mon père.