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Make you feel my love | Andrelyne

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Mai 2018 Boston. Il faut que je le voix peut importe comment les choses vont se passer, il faut qu'on discute. Est-ce que je suis effrayée ? C'est peu dire... Je crois que là tout de suite, j'ai envie de prendre la tangente alors que je me trouve dans le parking du cabinet d'avocat pour lequel il bosse. Trois quart d'heures que je cherche une bonne raison de fuir, de fuir cette boule au ventre, ces larmes qui menacent à chaque seconde de s'échapper comme les traitresses qu'elles sont. Je me refuse de lui donner cette satisfaction, je refuse de le laisser m'atteindre de nouveau. Décidée, je sors de la voiture et monte à l'étage où se trouve son bureau. L'assistante ou cette potiche peut importe son rôle me regarde comme si j'étais un ovni. Si elle croit qu'elle va m'empêcher d'entrée, elle peut se mettre les doigts où je pense. Maître Spector est en rendez-vous, vous pourriez... Faire un don pour t'implanter des neurones ? Impossible mais, j'en ferais un pour ton ravalement de façade. Sur ces mots, j'ouvre la porte tant que la force est devenue momentanément ma meilleure amie.J'ai besoin de te parler, maintenant ! Je ne le laisserais pas fuir cette fois, c'est maintenant ou jamais.


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Journée longue, je comptais les jours qui me séparaient de la fin de mon contrat aux vacances... Je ne sais pas encore si je reste dans ce cabinet ou pas ou si j'essaye de gérer par mes propres moyens... Les diplômes n'ont pas encore eu lieu pour le moment je suis encore un simple étudiant d'Harvard mais je voyais déjà le futur et d'ici quelques semaines tout ça sera fini. Mon moment en tant qu'étudiant aussi et j'ai l'impression d'avoir foiré mon année. Pas au niveau de ma carrière ou mes études non mais au niveau de la vie privée. Bref, aujourd'hui je devais voir une cliente à 15h, rien de bien, juste une femme battue qui avait besoin de parler et j'avais décidé de prendre son dossier. C'était son 4ème RDV mais elle en avait besoin. J'étais donc assis en face d'elle en gribouillant sur mon petit carnt en même temps que je prenais des notes. Je regardais mon portable. J'avais changé mon fond d'écran, c'était devenu trop dure de regarder les photos d'Aymalyne et moi même, là où on était heureux, du moins où je pensais l'être... J'avais mis une photo de la vue de la ville qui c'était reflété sur mon piano. C'était beau. Bref... J'étais en pleine réunion avec ma cliente quand tout à coup la porte s'ouvre. "Putain Andersson! J'avais... AYMALYNE? WHAT THE...?" Je fronce le regard et il se pose sur ma cliente. "Zora, je suis vraiment désolé, que ce moment délicat. Reprenons cette conversation a notre prochain RDV qui sera avant l'audience que je vais décaler au maximum, voir repoussé à Septembre. Et si besoin envoyez moi des mails, ils sont toujours là pour aller mieux, 7/24." JE souris en me levant restant tout de même courtois et professionnel. Elle part alors que je lui sers la main devant la porte. Puis je me retourne en regardant Aymalyne qui venait de débarquer dans mon bureau comme une folle aliée. C'était la dernière personne que je voulais voir aujourd'hui. Et en faite depuis des jours. Mais bon ce moment devait bien arriver un jour. "C'est l'heure de la petite discussion je présume c'est ça?" Je me met contre mon bureau debout en la regardant alors qu'elle faisait les 100 pas. "Je t'écoute Ayma." Il fallait bien que ça finisse que notre relation se finisse comme ça... Ca me faisait toujours aussi mal mais on avait pas le choix, j'avais pas le choix, pour elle.

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Mai 2018 Boston. Et si venir était une erreur ? Et si ça aggrave les choses ? Non, je dois être honnête avec moi-même, j'ai peur de l'entendre dire que c'est fini. Je pourrais le faire, je l'aurais fait si je n'étais pas aussi sadomasochiste. Je veux qu'il le fasse, le voir douter, avoir mal...je veux... J'aimerai qu'il me parle, qu'on tente de trouver une solution... Enfin bref, comme on dit avec des "Si" on pourrait refaire le monde. Je savais qu'il aimerait pas ma façon de faire irruption dans son bureau mais, c'est la dernière de mes préoccupations. La femme me regarde et pour la première fois, je baisse la tête. Voir Andrew, entendre sa voix... C'est un coup de couteau en plein coeur qui ouvre à nouveau cette plaie béante qui grandi chaque jour par son absence alors oui, je baisse la tête pour éviter que cette inconnue puisse voir ma faiblesse qui pourtant se trouve face à elle. Il faut que je parle mais, ma gorge est noyée, aucun mot n'arrive à sortir et ça me tue. Je lutte entre l'envie de le frapper et me fondre dans ses bras pour qu'il apaise un bref instant cette douleur. Tu me manques... finis-je par dire sans lever les yeux vers lui faisant les cent pas essayant de me calmer, reprendre le dessus... Tout autant que je te déteste pour ce que tu nous fais. Oui, parce qu'il est en train de tout détruire. J'ignore si j'arriverai à lui pardonner un jour de détruire notre vue, notre amour mais surtout, notre famille pour... J'ignore même réellement les raisons qui le pousse à faire ça et je crois que c'est le fait d'être dans l'ignorance qui me fait le haïr en ce moment.


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Quand la porte s'ouvre et qu'Aymalyne rentre dans mon bureau comme une folle, j'avais soupirer et ma cliente avait très bien remarqué que ça me faisait chier en faite. MAis bon je déteste qu'on me dérange pendant que je travaille. Non je ne veux pas parler de mes soucis personnels ici au travail mais là je n'avais donc aps le choix. Il le fallait. Mon patron qu'est ce qu'il va en penser. Je lui dirais que ma folle d'ex petite amie avait besoin de parler et voila. Si il sait que j'ai du écourté le RDV de la cliente j'étais un homme mort. On passe jamais sa vie privé avant la vie des autres. On ne sait jamais ce que les clients vivent dans leur vie. C'est vrai, et moi j'étais là pour défendre tout le monde. Enfin bon je me retourne vers Aymalyne une fois la cliente sortie de la pièce. Je l'a regarde de haut en bas dès que je me pose à mon bureau. Elle me sort un "tu me manques". Je soupire en baissant les yeux, non elle pouvait pas me faire ça, je relève la tête essayant de pas montrer du tout mes sentiments. Ca me faisait mal à moi aussi de passer à autre chose mais il le faut. Je ne veux pas continuer à lui donner de faux espoir que moi même je n'ai plus. "Me dis pas ça s'il te plait.." Elle savait me faire craquer mais non il ne faut pas du tout que je me laisse tomber devant elle. "Je ne voulais pas en arriver là écoute... Mais je n'y arrive plus Aymalyne.. Je me met surement trop la pression. Surement même. Tu peux totalement me détester, je le comprendrais c'est normal." attaquons directement le sujet sensible. Je ne voulais pas y passer par 2 chemins.. C'est mieux que de faire ça en face que par SMS, même si je pense qu'elle a du le comprendre que je prenais mes distances un maximum. J'ai toujours voulu vivre avec elle, avoir une famille avec elle, clairement oui. C'est ce que j'aime, ce que j'ai toujours voulu. Mais.. Même si je suis prêt. Je ne suis pas prêt à continuer à trop réfléchir à chaque fois que je cherche mes mots, mes actions pour ne pas qu'elle me pète un câble.

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Mai 2018 Boston. Comment peut-il exiger ce genre de chose après ce qu'il nous a fait vivre ? Comment il peut agir comme ça ? Que je ne lui fasse pas ça ? Il en vient même à me supplier... Je lève les yeux vers lui alors qu'il poursuit. Je devrais mettre ce masque qui me correspond tant mais, ce serait lui facilité la tâche. Il veut rompre, il a voulu retrouvé la Aymalyne d'autre fois ? Il va devoir en payer le prix. Donc au lieu de parler tu m'ignores et tu me mens ? Tu sais que je suis ouverte, j'aurais pu comprendre, te donner de l'espace si c'était ce que tu voulais mais... Nerveusement, je passe ma main dans mes cheveux en faisant les cent pas. Comment en quelques jours ça a pu changé à ce point ? Tu déclares devant tout Harvard être amoureux de moi, tu me parles bébés et ensuite, tu me sors que tu n'es pas bon pour moi ? Tu m'ignores pour ensuite me sauter et m'ignorer à nouveau ? Tu es bipolaire ou quoi ? débitais-je nerveusement. J'ai suivis une thérapie pour toi, je vois un putain de psy pour nous, je... Impossible de terminer. Je ne peux pas continuer sans fondre en larme. Dis-le que je puisse partir d'ici. j'encre mon regard dans le sien laissant les barrières baissées, lui donnant ainsi accès à mon coeur comme jamais, il n'avait pu encore le faire jusque maintenant.


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Je sais au combien les efforts qu'elle avait fait, au combien elle avait tout ça pour moi, pour nous. Mais moi j'y arrive plus, j'y arrive pas. Je pensais y arriver bien sur, je pensais qu'après 6 ans dans ma tête ça allait mieux que je pensais plus à tout ce qui c'était passé. Mais c'était hélas le contraire. Et ça me prenait mon esprit, ma bonne humeur. Il y avait des jours tout allait bien et d'autre tout allait mal. Je le sais, ça me hantait de plus en plus mais je ne pouvais rien à faire. Je ne pensais pas que ce passé me hanterai à fond. Il est surtout revenu au galot quand j'ai gagné le prix au bal du mec qui trompe le plus ses meufs. Tout les flashbacks sont revenus à ce moment là et depuis je suis bloqué. Depuis j'ai ces visions... J'évite Aymalyne, j'évite tout le monde. Je ne fais que travailler, rentrer chez moi et dormir. J'allais quelques fois à la salle de sport par le besoin de pousser mes muscles un peu. Mais voila j'étais dans mon monde avec ma musique, mes compositions... Je m'évadais comme ça. "J'ai pas besoin d'espace Aymalyne! Pas du tout. Pourquoi j'en aurais besoin? C'est moi le problème ok? Pas toi!" Je me redresse alors que je commence à faire les 100 pas les mains dans les poches. tout se bousculait dans ma tête et c'était trop pour moi, beaucoup tCa ne pouvait pas continuer comme ça, je ferme les yeux en secouant la tête. Elle peut pas se taire putain. Elle peut pas, ses mots résonnent dans ma tête, et me font mal. Ca me fait mal de lui faire ça! J'en pouvais plus. "Je sais pas ce que je suis ok? Je sais très bien ce que j'ai fais et tout ça je le pensais ok? Je le pense toujours! Nous, notre famille. TOUT! Sauf que je ne peux pas continuer à te faire souffrir. Je te fais toujours souffrir. Toujours! Même en allant bien je te fais souffrir. Ca sert donc à plus rien Aymalyne." Je ne l'appelais même plus princesse. Pourtant elle est la seul à avoir ce pseudonyme aucune autre fille ne l'a eu. Je l'aime elle. C'est comme ça. "Je sais et moi j'ai encore une fois tout gâché.." Je l'a regarde dans les yeux, droit dans les yeux tout en restant droit. J'avais envie de l'a prendre contre moi, la serrer contre moi mais non. Je devais être de marbre. Pour le moment... Je ne sais pas si je vais tenir.

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Mai 2018 Boston. L'entendre me sortir cette excuse de merde fait monter une rage totalement incontrôlable en moi. Comment il peut ME sortir ça ? Tu es sérieusement en train de me faire le coup du "c'est pas toi, c'est moi" ? J'ai l'impression de faire un cauchemar dans lequel je ne peux me réveiller un peu comme si j'étais dans un mauvais remake de Freddy. Tu entends ce que tu dis ? Tu es qui pour penser à ma place ? Depuis quand tu sais ce que je ressens À MA PUTAIN DE PLACE ??? Je m'étais promis de ne pas m'énerver mais, là, il va trop loin dans l'absurdité. Tu vas comprendre quand que juste ta présence me rend heureuse ? Te voir sourire me rend heureuse, voir ton nom sur mon portable me rend heureuse parce qu'avec toi, je suis enfin moi...je suis entière. Tu as réussi par ton amour à me rendre meilleur alors non, tu ne me rendais pas malheureuse jusqu'à ce que tu te foutes cette idées merdique en tête. Je lâche un soupire pour me donner le courage de traverser la distance qui nous sépare. Prenant tout le courage qu'il me reste je me plante devant lui sans faire abstraction de mes émotions. Je t'aime bien plus que je le devrais au point que t'aimer là tout de suite est devenu une véritable souffrance. Je veux nous retrouver... Une relation libre si c'est ce dont tu as besoin ou..peu importe mais, fais un choix maintenant. J'ignore d'où me vient cette force mais, je la remercie de me soutenir en ce moment parce que je sais qu'en un claquement de doigts, je risque de m'effondrer.


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Quand Aymalyne est là devant moi je me sens si faible, au bout de ma vie simplement. C'était compliqué pour moi de lui tenir tête, de lui faire fasse et de ne pas l prendre ans mes bras pour l'embrasser, pour l'aimer comme je devrais le faire. Lui donner l'amour qu'elle a besoin que j'ai besoin de lui donner. Je décide de toujours tout gâcher de toujours tout abandonné. Pourquoi? J'en ai aucune idée... Un amour destructeur c'était surement ça qu'on avait en faite, un amour entièrement destructeur du moins moi je cherchais toujours à nous séparer, à nous détruire pour me punir mais par la même occasion je lui fais du mal. Je le vois dans son regard, dans sa voix. Elle veut tout envoyer en l'air, elle veut me giffler fort, elle veut me crier dessus mais je l'a sens qu'elle se retient qu'elle n'y arrive plus. Je l'ai détruire encore. "C'est bien tout ce que je veux Aymalyne, te rendre heureuse, car oui je t'aime à un point que personne peut comprendre, à un point que même moi je ne peux pas comprendre. Mais je ne veux pas me forcer, je ne veux pas vivre avec cette crainte de toujours te aire mal, de toujours réfléchir à ce que je vais dire pour ne pas te blesser pour ne pas que tu penses quelque chose de travers. " Je l'a regarde, il fallait faire un choix, pour nous, pour elle surtout. Moi je m'en branle, je m'en fous de ce que je veux. Je ne veux même pas d'une relation libre, je ne pourrais jamais lui faire ça, jamais penser à l'aimer elle puis être en même temps avec une autre. Ce n'est plus comme ça que j'imagine l'amour, que je m'imagine. "Je.. Veux que ça soit finir Aymalyne... Je préfère qu'on rompt, qu'on arrête là, je préfère arrêter de te détruire. De me détruire. Je pensais jamais te revoir quand t'es partit en thérapie, je pensais que je t'avais perdu, j'avais plus de nouvelle, j'ai essayer de continuer d'avancer. Je l'a fais. " J'avais avancé j'avais revu une ancienne plan cul et les choses se sont dérouler différemment pendant cette période. C'était pour cela, c'était mieux ça que de refaire une connerie ou pire.

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Mai 2018 Boston. Tu te rends compte que tu te contredis seul ? Que c'est totalement ridicule ? J'arrive pas à comprendre ses motivations jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. À ce moment précis, c'est comme si le temps c'était figé, plus un seul brouhaha. J'ai l'impression d'être dans une piscine sous les quatre mètres rendant ses mots presque incompréhensibles et pourtant les mots reviennent sans cesses ce jouer dans mon esprit. Mes jambes tremblent d'elles-mêmes rendant mon équilibre précaire. J'ai besoin de m'asseoir, de reprendre le dessus. Je prends place sur le bord de son bureau et c'est là que je me rends compte que j'ai arrêté de respirer. J'ignore combien de temps je suis restée dans cet état mais, la sonnerie de mon téléphone me ramène à la réalité. Sans même regarder, je l'éteins avant de me lever pour lui faire face à nouveau. Sans m'en rendre compte ma main se lève et s'abat violemment sur sa joue. Alors tu me dis qu'il t'a suffit de trois semaines pour tourner la page ? Et tu dis m'avoir attendu six ans ? Tu te fous pas de ma gueule là ? Tu penses que pendant ce genre de thérapie on a le droit de joindre nos proches ? PUTAIN ! J'ai fait tout ça pour toi, pour nous et... Attends, quand on s'est remis ensemble tu étais déjà dans cet optique ? Il faut que je m'eloigne de lui ou je le castre. Je recule comme si sa présence brûlait mon corps. Tu dis ne pas vouloir me faire du mal mais, toutes les conneries sue tu fais depuis le bal c'est ce qui m'a fait souffrir. Tout ça pour quoi ? Tout ce que tu voulais c'est m'avoir quand j'étais avec Abé tout simplement. J'attrape mes affaires prête à partir. La douleur est trop intense pour que je reste dans la même pièce que lui.


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Je soupire, le moment le plus compliqué en faite, devoir me séparer de ma petite amie. Je l'aime oui mais c'était mieux pour nous. C'était comme ça. Je ne sais plus si je suis moi heureux de mon côté car justement j'essaye juste de la rendre heureuse elle, et moi je me fais passer après. C'est pas sain. Ce n'est pas comme ça que j'imagine d'être en couple. Tout n'a pas changer en seulement quelques semaines non. Bien sur que non enfin si, car j'ai pu réfléchir, parler avec des personnes qui m'ont dit que je n'étais plus moi même. Que j'étais loin d'être heureux, loin de penser à moi et à ce que je voulais, à ce que je voyais pour moi dans le futur. Je leur ai toujours dis que j'aimais Aymalyne depuis 6 ans bien sur, c'est elle, c'est simplement elle. Aucunes autres femmes n'a pu prendre sa place dans mon coeur. Aucune n'a pu tenir et voir ce que j'avais à leur donné car moi j me punissait de mon erreur. Et toujours aucune n'a pu m'enlever ça. Je dois prendre sur moi j'en suis conscient. Je dois peut-être voir quelqu'un. Je ne sais pas. "Je ne savais même pas où tu étais. Je ne savais pas que tu étais en thérapie. Je l'aurais su j serais venu te voir, j'aurais fait autrement. La je pensais que tu voulais juste te barrer et jamais revenir. Voila tout. Oui ça fait 6 ans que je t'attend, 6 ans que j'ai changé. Justement je suis plus un connard, du moins j'essaye de me le faire croire. De me le répéter sans cesse. NON. " J'étais pas dans cette optique quand on s'est remis ensemble, mais la depuis quelques jours ça va plus et faut qu'on arrête maintenant avant que tout soit plus compliqué.. Elle me dit que tout ce que je voulais c'était l'avoir pendant qu'elle était avec Abé. Au début oui, je voulais ça puis après non car je l'aimais vraiment . Je voulais qu'elle me revienne, pour cela que je suis venu ici à la base. Pour elle, essayer un vrai nous. "Je te voulais oui car je t'aimais, j suis venu ici à Harvard pour une personne, toi. Mais j'ai mes fantômes du passé. " Je l'a regarde reprendre ses affaires, je soupire en baissant la tête. C'était officiellement fini aujourd'hui. Voila. Le "nous" qu'on avait, n'existe plus. Ca me fait vraiment du mal au fond.


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