Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
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Pour l’instant, je ne préférais prendre aucune décision quant à mon père. Je continuais à vivre tel une étudiante. Puis, les conseils de ma cousine de cœur Avalon, une jeune femme que ma mère avait receuillie il y avait des années, je savais que je pouvais compter sur elle. Le jour où je prendrai la décision de partir en France, de savoir qui il était, et de qui était mon père ou mon demi-frère. Le bal de fin d’année arrivait. J’avais eu l’occasion de faire la connaissance de James Thompston, un membre de la confrérie Winthrop. Depuis Elyas, je n’avais pas eu de relation, et je devais avouer une attirance pour ce mec. Seulement, il fallait qu’il soit également celui qui était avec ma meilleure amie de l’époque, Elizabeth. Ce bal qui devait être un enchantement, se trouvait être un désastre total, que je m’en noyais le soir même dans l’alcool. Perdant au passage ma virginité avec un de mes colocataires, Kurt. Un acte que je regrettais au point de fuir la colocation où l’on vivait avec d’autres personnes.
Les rêves qui sommeillent dans nos cœurs.
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L’été du Summer Camp. Je n’étais quasiment pas retournée à la colocation depuis. Je vivais chez ma mère et la Dunster House. J’étais partie avec l’espoir de changer, de devenir un peu plus libre d’esprit, de ne plus me prendre la tête pour cette histoire avec Kurt. Et j’y arrivais tout doucement. Je me sentais moins étudiante plongée dans ces livres. Au contraire, lors d’une soirée un peu trop arrosée, un action/vérité avec Katherine et Abel avait vite tourné d’une façon inattendue, marquant un tournant dans mon aventure au Summer Camp. A d’autres reprises, je me retrouvais avec Abel pour des relations plus charnelles. Au final, je comprenais que personnes ne me jugeaient, je pouvais être une jeune femme plus libre, tout le monde s’en moquait.
Je terminais ce Summer Camp en m’expliquant enfin avec ma meilleure amie Elizabeth. Je pouvais presque repartir du Laos heureuse, seulement, je ne ressentais pas l’envie de rentrer. Et comme tout ne pouvait être parfait, je me baladais dans un parc quand j’ai reçu un message de mon propriétaire. Anna et Kurt avaient quitté la colocation, me laissant seule avec l’appartement et mes regrets envers ce dernier. Lors d’une discussion avec James, je lui proposais une solution à ses problèmes et au mien : qu’il devienne mon colocataire avec autre fille du Summer Camp : Bulle. Le retour promettait d’être inattendu.
S’il y a un prix pour manque de jugement, je crois que j’ai le ticket gagnant.
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Retour à Harvard et reprise des cours. Mes nouveaux colocataires avaient enfin emménagé à l’appartement, mais je n’avais pas vraiment le temps de passer du temps avec eux. Septembre était souvent associé à l’administratif, se replonger de suite dans les cours, mais surtout retrouver ma confrérie. C’était toujours un endroit où je me sentais bien. Le retour à Boston n’avait pas été simple. Heureusement, je me sentais toujours chez moi dans ma confrérie. Puis vint octobre, octobre rose, prévention contre le cancer du sein. Qui aurait pu croire que cela serait peut-être trop tard. Après un passage chez ma mère, elle m’avoua difficilement qu’elle avait passé son été dans les hôpitaux pour qu’il lui détecte ce cancer. Pour une fois que j’étais partie avec mon campus, je le regrettais de n’avoir pu être à ses côtés. Elle tentait de me rassurer, me dire que je n’aurai rien pu changer. La seule chose qu’elle me demandait, sur conseil de son médecin, était que j’aille justement faire les examens pour être sûr que je n’avais rien. Une sorte de prévention étant donné que le gène était héréditaire. Voilà comment je me suis retrouvée au Massachussetts Hospital avec Joy qui se trouvait être un super médecin rassurant. Je n’avais plus qu’à attendre les résultats dans une attente qui me semblait être une éternité.
Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur.
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Il n’y avait pas que des soucis dans la vie. Cette fin d’année, je me rapprochais beaucoup de ma maison, des Dunster, et surtout d’un Dunster : Brent. Depuis un certain temps, je me faisais bassinée de mon côté par Nate, Winthrop, que l’on pouvait faire un joli couple. Seulement, je ne le connaissais pas plus que cela. L’occasion se présentait au travers d’une sortie à Salem, un escape game où nous étions dans la même équipe, et du bal de Thanksgiving où il m’avait proposé de l’accompagner. J’avais accepté, amicalement parlant. Sauf que ce soir-là ne se déroulait pas comme prévu. Nous étions à trois avec James mon colocataire, et au cours de la soirée, un trou noir. Au point de nous réveiller le lendemain matin, sans savoir ce qui nous était arrivé, et sans la présence de Brent. Nous découvrions tous un peu plus tard que c’était le coup d’un homme appelé « Maître Chanteur ». Brent venait de se faire kidnapper, avec Nate et bien d’autres.
Alors que j’attendais en tournant en rond qu’ils soient tous libérer, James et moi avions été victime de chantage : de déclencher l’alarme à incendie d’Havard. Je n’avais pas le choix, le fameux Maître Chanteur avait décidé que si l’on exécuté pas ses désirs, il s’en prendrait à Nate. Nous l’avons donc fait, avec la peur au ventre.
Quelques jours plus tard, tous les kidnappés avaient été relâché. Je retrouvais Brent qui semblait ne pas prendre mal les choses. Au contraire, il était plein d’espoirs quant à l’avenir. Il était contaminant dans sa bonne humeur, que cela m’aider également à passer à autres choses, de mieux vivre les choses. Car jusque-là, je m’étais renfermée dans une petite bulle.
Pour rattraper de ce bal de Thanksgiving, nous passions le nouvel an avec Brent, ou nous avions finis par nous mettre ensemble. Depuis Elyas, je n’avais pas été en couple, et j’avais oublié à quel point cela pouvait être agréable. Il se montrait doux, et plein d’attentions à mon égard. Et vu ce qui suivrait avec le Maître Chanteur, j’allais avoir encore besoin de lui pour un bon moment.
Regarde les étoiles, Simba. Tous nos ancêtres te contemplent de là-haut. Ils éclaireront ton chemin, comme il le font pour moi.
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Tout se passait aussi bien que possible. Les maîtres chanteurs avaient été arrêté, et malgré mes crises de jalousie envers Brent, nous filions un amour que peu de personne aurait eu l’occasion de connaître.
Puis un appel un beau matin, J’avais été approché par la marque de Gemey Maybelline pour un stage chez eux. C’était l’occasion de ma vie. Le hic, je devais partir dans la matinée même. Je n’avais pas réfléchis aux conséquences, et sur un coup de tête je suis partie. Sans même dire au revoir à Brent. Juste eu l’occasion d’un échange de messages où je comprenais déjà que j’étais passée aux oubliettes. Dans le fond, je ne pouvais lui en vouloir. Ce qu’il ne savait pas, c’était que je passais mes journées en Californie avec mon téléphone dans la main, attendant un message de sa part, ou hésitant moi-même à le joindre.
Je me rendais à l’évidence, je réalisais mon rêve là-bas, mais je n’étais pas entièrement heureuse tant que je ne vivais pas ça avec lui. Après discussion avec ma tutrice de stage, on convenait d’un accord : je me devais de travailler à distance à renvoyer mes devoirs si j’en avais, et je devais revenir au moins une semaine sur le mois. Ça allait prendre plus de temps pour me faire ma place, mais au moins je serais plus épanouie. La Californie attendra encore un peu.