this is not awkward at all (CALLÍA)

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Mes relations amoureuses n’avaient jamais bien duré. C’était ma faute, je l’accorde. Ma foi, n’avais-je pas le droit de ne pas croire en l’avenir ? Je changeais de job presque tous les six mois. J’avais déjà déménagé plus de cinq fois. J’avais changé d’étude après 4 ans de dur labeur en droit. J’avais essayé plusieurs sports avant de me rendre compte que rien ne pouvait remplacer la natation et le surf. Je pouvais tout arrêter du jour au lendemain pour passer à autre chose… J’étais un vent de folie qui partait dans toutes les directions. Plus que la raison, j’écoutais mon cœur d’aventurière. Totalement instable, comment pouvais-je me projeter dans l’avenir, fixer des plans et croire qu’une relation pouvait durer ? Je ne connaissais pas mon avenir et encore moins mon cœur qui ne faisait que changer. Et lorsqu’enfin je finissais par croire en une relation plus ou moins stable, je me faisais tout simplement jeter car je n’étais justement pas assez stable. Ma foi, les hommes ne me suivaient pas. Bon, je l’avouais, je n’étais pas facile et j’étais aussi du genre à rompre dès les premières complications... J’étais désespérante. Ma famille et mes amis ne savaient plus quoi faire de moi. Célibataire, une amie avait décidé de reprendre ma vie amoureuse en main. J’étais pourtant bien seule. Elle m’avait présenté à ce type dont je ne me souvenais plus du nom. C’était une relation purement physique. Sans attache et sans prise de tête, je ne l’ai vu que deux fois. Aujourd’hui, c’était la troisième fois et sûrement la dernière. Pour marquer la fin de notre relation, j’avais décidé de sortir le grand jeu. Assise sur sa chaise de bureau, j’attendais patiemment son retour. Il devait arriver dans quelques minutes. A son arrivée, je comptais me la jouer Sharon Stone dans Basic Instinct et l’aguicher avec le fameux jeu de jambes croisées et décroisées. Si l’actrice était habillée, j’avais décidé de jouer la scène autrement : avec de la lingerie fine noire, ultra sexy. Il n’allait jamais m’oublier. J’entends la porte qui s’ouvre et je commence mon show. – Monsieur, bienv'.... Je m’arrête net sans prendre la peine de finir ma phrase. Pourquoi diable Callum était ici ?! Je le regarde quelques instants pour voir si c'était bien lui. Il me fixe aussi silencieusement, probablement sous le choc. Il n'y avait pas de doute, c'était Callum. Je me lève totalement paniquée et je saute sur le lit pour attraper mon kimono en satin. Je me couvre. – oh holy f*ing sh*t, qu’est-ce que tu fais ici Callum Murray Fraser ?!

Tes soirées de libres se comptaient sur les doigts de la main d’un gars qui airait perdu 3 doigts. Entre ta présence au cinéma, tes dossiers de fin d’année, les petits coups de main que tu ne pouvais refuser parce que t’étais un mec trop gentil… Ton lit te manquait, oh oui. Tu serres le frein à main de ta voiture et sors du véhicule en attrapant ton sac de cours. Ce soir, c’était soirée pépère. Tes colocs de chambrés étaient en soirée, soirée à laquelle tu étais invité mais dont tu avais décliné l’invitation pour des raisons évidentes : te reposer. T’allais crever sinon. Après être entré dans la Winthrop House, tu grimpes les étages pour arriver devant ta piaule. Oh, bonheur. Monsieur, bienv'.... résonne dans la chambre au moment où tu en franchis le seuil. Oh merde. Là, sur ta chaise de bureau, Thalia en tenue de dentelle, sexy en diable. T’en perd ton sac à dos qui te tombe des mains. Oh holy f*ing sh*t, qu’est-ce que tu fais ici Callum Murray Fraser ?! Gênée au possible, elle se hâte vers ton lit pour enfiler une sorte de robe de chambre… à moitié transparente. Qu’est-ce que tu fais ici ? Putain de bordel, Thalia. C’est ma chambre ! lâches-tu. Ca tombe sous le sens, non ? Une expression de dégout sur le visage – non pas qu’elle sois repoussante, mais c’est ta meilleure amie qui s’attendait certainement à s’envoyer en l’air quoi… Ohlala, pas d’images, pas d’images ! Enfile ça ! C’est transparent ton truc, j’vois presque tes tétons là ! râles-tu en lui balançant un de tes sweet. Oh putain ! C’est lequel que tu te tapes ? lâches-tu soudain, réalisant qu’elle était en petite tenue dans TA chambre.. que tu partages avec deux autres gars !

FRIMELDA

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Bordel, je ne comprenais plus rien. J’étais debout à moitié à poil devant mon meilleur ami. Ce n’était pas la première fois qu’il me voyait en sous-vêtement, ou peut-être si, mais dans tous les cas il m’avait déjà vu en maillot de bain. C’était la même chose, je relativisais. Enfin, sauf qu’ici… le contexte était quand même bien différent. J’étais quand même dans une tenue les plus sexy et provocante, prête à m’envoyer en l’air comme au spring break. Mais bon sang, qu’est-ce qu’il foutait ici ? Je me couvre avec ce kimono qui au fond ne cachait pas grand-chose, mais c’était déjà ça. Avant même que je ne puisse lui demander plus d’explication, il me crache que c’était sa chambre. Je ris, peu convaincue. Il aurait pu trouver une autre excuse. – Mais bien sûr, ta chambre ! Finalement, je balaye du regard la chambre en question. Étrangement, ce décor ne m’était pas indifférent… Il me rappelait… Mon regard se pose sur Callum. Le décor me rappelait la chambre de Callum. Damn it, quelle idiote ! Une main sur le visage, je dissimulais ma misère et je riais doucement, tête baissée. Quelle ironie. Je relève la tête et je le regarde. – Oh Callum pourquoi diable je traine autant dans ta chambre… Je m’étais tout bêtement trompé de chambre. Instinctivement, mes pas m’avaient conduite ici. Je le détestais, je me détestais. Il me balance en pleine tête un de ses sweatshirts. – Hé ! Ça va, on ne voit absolument rien, tu t’imagines trop. Je baisse mon regard vers ma poitrine. Bon j’avoue, c’était limite. J’enfile son pull et m’installe sur son lit. – Lequel je me tape ? Aucun de tes roomates ne t’inquiète pas ! Tout gêné dans son coin, il n’avait pas bougé d’un centimètre depuis son arrivée. J’avais l’impression d’être Medusa et lui un pauvre innocent transformé en pierre. Finalement, je souris. J’étais beaucoup trop amusée par la scène que je n’étais plus du tout gênée. Même si c’était vraiment triste… Je lui lance son ronflex en peluche pour qu’il revienne sur terre. Allo, ici la terre. Tu n’as jamais vu une femme en lingerie ou quoi ? Je suis trop sexy pour toi ? Dis-je pour le taquiner.

La situation était pour le moins ridicule, gênante, embarrassante, à s’en rouler par terre.. tout était question de point de vue. Pour toi c’était un petit peu de tout ça mélangé ensemble. Et puis le dégoût de savoir que ta meilleure amie attendait de se faire chatouiller le minou par un gars quoi. Tu n’ignorais pas sa vie sexuelle, mais là, c’était carrément concret quoi. Mais bien sûr, ta chambre ! Elle rit, se moquant de toi. Mais ouais Bibiche, c’était ta chambre ici. Avec ton petit lit, ta petite armoire, ton petit bureau d’ado, tes petites plantations dans le coin là bas. Oh Callum pourquoi diable je traine autant dans ta chambre… reprend-elle en te regardant, toute embarrassée. C’était donc ses habitudes qui l’avaient conduites jusqu’ici, ton petit cocon qu’elle squatte si souvent. Tu m’aimes trop, c’est pour ça ! Mais de là à te présenter comme ça à moi, Thalia. J’suis désolé hein ! ris-tu cette fois ci avant de lui balancer un sweet, de nouveau en râlant. Tu voyais trop de peau et pas assez de tissus. Tu l’avais déjà vu en maillot de bain, en tenue légère.. mais là, c’était carrément autre chose. C’était de ces tenus qui te rendent dingue quand une meuf les porte, mais là.. Hé ! Ça va, on ne voit absolument rien, tu t’imagines trop. T’imaginais rien du tout ! T’avais bien vu son p’tit téton qui s’attendait à ce que ce soit son heure de gloire. Loupé mon p’tit. Elle enfile ton sweet et se retrouve en swee-string. C’est un peu mieux. Du moins, pour le haut. Et ton cul là ? Allez, renfile ton pantalon. Fissa ! Et l’idée te traverse qu’elle soit venue ici pour partager un chaleureux moment avec l’un de tes camarades de chambre. L’horreur. Lequel je me tape ? Aucun de tes roomates ne t’inquiète pas ! Ouf, un soupir de soulagement t’échappes. Tu restes dans le coin de la chambre, attendant qu’elle se rhabille, les yeux dans le vide pour ne rien voir. T’aurais pu te retourner, t’aurais pu fermer les yeux. Mais non, tu restes comme ça jusqu’à ce qu’un Ronflex t’attaque par surprise. Allo, ici la terre. Tu n’as jamais vu une femme en lingerie ou quoi ? Je suis trop sexy pour toi ? Pardon, j’réfléchissais à comment me débarrasser de ce fauteuil de bureau sur lequel t’as posé ton gras ! Fallait que t’arrêtes de la taquiner avec ça, mais c’était trop tentant ; surtout qu’elle n’avait absolument pas de complexe à avoir. Thalia était parfaite. Allez, grouille, enfile ton jean là ! râles-tu de nouveau en fouillant dans son sac pour lui balancer son pantalon.

FRIMELDA

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Parce que je l’aimais trop ? Je le regarde avec dégoût, une grimace sur mon visage comme s’il était quelqu’un d’insignifiant. Au fond, il n’avait pas tort. Je l’aimais mais malheureusement pas assez pour me dandiner devant lui dans mon plus simple appareil. – J’aime tes plantes, nuance. Je me permets de rectifier ces dires et je lui tire la langue comme un enfant de six ans. Alors que j’avais enfilé son sweat qu’il m’avait « si  gentiment » lancé à travers la pièce, il continuait à grogner, pointant avec son menton le bas de mon corps. Ainsi, mon petit cul le dérangeait. Je ris incrédule et surtout amusé. J'ai envie de le taquiner. Je lève une jambe et j’y glisse ma main le long, de bas en haut. Je le regarde intensément avec un sourire diabolique. – Comment tu n’aimes pas mes magnifiques jambes, chéri ? C’est pour toi. Lui dis-je avec une voix séductrice, tout en lui faisant signe du doigt de me rejoindre. Bien évidemment, c’était une plaisanterie, une comédie qui m’amusait énormément et je finis par rire. C’était bien parce que c’était Callum que j’agissais ainsi. Il allait me remballer et m’insulter mais ce n’était pas grave. Je le voyais déjà venir. Irrité et impatient, je le vois fouiller dans mon sac. Je souris et lève les yeux au ciel. Il croyait vraiment que j’avais pris la peine de plier mon pantalon dans mon sac après m’être d’déshabillée ? Je me lève et me dirige vers la bibliothèque. J’avais posé ma jupe à côté de ses bouquins de cours. Je m’habille. – J’espère que cette jupe suffit ? Ou tu veux me prêter aussi un pantalon. Lui dis-je en ricanant avant de me rassoir sur son fauteuil. Je me retourne pour toucher son dossier et je fais mine de tester son confort alors que je le connaissais très bien. –Alors comme ça... tu veux t'en débarrasser ? C’est si dommage… Tu peux me le donner, tu sais. Je lui souris victorieusement. Il me cherchait avec mon gras ? Alors voilà comment je lui répondais ; je profite de son dégoût. Il me fusille toujours du regard. – Oh arrête, tu ne vas pas me faire toute une histoire ? Si tu veux, tu peux faire la même chose dans ma chambre et on sera quitte. Je rigole une fois de plus. Finalement, je m'amusais tout aussi bien avec Callum. Pas de la même manière certes, mais je passais un bon moment, plein d'humour.

J’aime tes plantes, nuance. Tu la regardes et pouffe de rire. Persil et ciboulette, c’est ça ton délire ? Y’a des gens qui consultent pour moins que ça tu sais. Les fétichistes en tout genre. Après tout, ça ne t’étonnerais même pas que cette folle de Thalia en soit une. Elle est un tantinet dérangé là haut. Soit, elle a beau avoir enfilé ton sweet, elle est encore trop dénudée pour toi. Comment tu n’aimes pas mes magnifiques jambes, chéri ? C’est pour toi. Et elle fait ce truc super sexy là, de faire glisser sa main le long de sa jambe. Gosh, range des mains et tes gambettes tout de suite, naan mais oh ! Pour moi où pour Persil et Ciboulette ? lui réponds-tu avec un regard moqueur. Finalement, elle se lève et part chercher son bas à côté de ta bibliothèque. Une jolie jupe. Jupe et sweet, manquerait plus que les converses et vous avez le style de l’étudiante paumée du matin. Parfaite. J’espère que cette jupe suffit ? Ou tu veux me prêter aussi un pantalon. Le problème, maintenant, c’était ce fauteuil. Enfin il s’agissait d’un faux problème, juste de quoi taquiner ta meilleure amie. Elle avait posé son popotin tout celluliteux dessus et l’idée de t’y assoir de nouveau t’était insupportable. Joke. Alors comme ça... tu veux t'en débarrasser ? C’est si dommage… Tu peux me le donner, tu sais. Tu hausses et les épaules, comme si tu t’en foutais de perdre ton super fauteuil de gamer qui t’avait couté un rein, trois bras et deux yeux. Prends le. Il pue le sexe à plein nez ! réponds-tu en allant t’assoir sur le lit sans la quitter des yeux. Oh arrête, tu ne vas pas me faire toute une histoire ? Si tu veux, tu peux faire la même chose dans ma chambre et on sera quitte. Absolument pas, t’es déjà passé à autre chose maintenant qu’elle était rhabiller. Faire la même chose dans sa chambre ? Sérieux ? Tu pouffes de rire. Non mais Thalia, tu m’vois dans une tenue en dentelle noire, sur une chaise du bureau ? Un peu de respect, quand même ! Oui, t’avais décidé de la prendre au 1er degré. Non, toi, t’étais du genre à attendre nu sur le lit, le kiki tout droit, fier et à hurler d’une voix rauque : le mont Callum attend d’être grimpé, ma jolie. L’idée que tu t’étais fait de ce moment n’était pas un fou rire de ta partenaire qui a fini par te quitter quelques jours plus tard.. Apparemment, la montagne c’était pas son truc. Hm. Allez, on fait quoi maintenant que t’as pas réussi à t’envoyer en l’air avec ton Wiwi qui doit t’attendre et qui va s’la mettre derrière l’oreiller ?

FRIMELDA

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J’éclatais de rire à en avoir des crampes à l’estomac, les yeux humides tellement que je riais. Il avait du répondant et ses réponses étaient toujours tellement épiques. Persil et ciboulette, mon dieu ce qu’il était con et je l’adorais pour ça. J’avais besoin de quelqu’un comme lui dans ma vie, quelqu’un qui était aussi démesuré que moi. Avec lui, je me laissais totalement aller. Je n’avais aucune retenu, aucune gêne, voilà pourquoi j’osais prendre ses poses sensuelles sans me soucier des conséquences. – Oais tu as raison, je ferai mieux de me faire consulter. Je te prendrai aussi au passage, car tu as aussi besoin. Toi et ton amour infini pour les pokemons. Plaisantais-je. Puis, sans la moindre hésitation, il me disait de prendre sa chaise, comme si elle méritait d’être mise en quarantaine tellement qu’elle avait été souillée par ma libido. Le sourire toujours présent sur mes lèvres, je secoue néanmoins ma tête d’un air désapprobateur, tout en levant mes yeux au ciel. Il exagérait et je savais que jamais il n’allait me la céder. Je me souviens encore de sa tête quand il avait enfin réussi à se la payer. On aurait dit un gamin tout heureux qui avait reçu sa première PlayStation, sautillant partout. – Top, je viens le chercher la semaine pro ! Je suis un peu occupé cette semaine. Je lui fais un clin d’œil. Lui en dentelle ? Je riais une nouvelle fois. Magique, je pouvais tout à fait l’imaginer. Ça serait tellement beau. Encore mieux que la chaise, lui coucher sur le lit, une rose dans la bouche. Aha quelle horreur et pourtant si magique. – Oh ouiiii, tu ne voudrais pas me faire cette surprise à mon anni ? Je le supplie avec mes deux mains jointes et je lui donne le plus beau des sourires. Blague à part, il me demande ce qu’on allait faire dorénavant que j’étais habillée et plus ou moins présentable. Bonne question. Je réfléchis un instant. – Je vais peut-être déjà commencer à envoyer un message au Monsieur… Je rigole doucement, me sentant quand même un peu désolé pour lui. Je sors mon téléphone de mon sac et je lui envoie quelque mot expliquant que je n'allais plus venir. De toute manière, je n'avais plus envie maintenant. Je dépose mon téléphone sur le bureau, et je regarde Callum. – Tu as déjà mangé ? On se commande une pizza ? Ou tu as perdu l’appétit. Je ris encore.

HJ: Mon dieu tu m'as tué avec ton Mont Callum, j'étais par terre

Oais tu as raison, je ferai mieux de me faire consulter. Je te prendrai aussi au passage, car tu as aussi besoin. Toi et ton amour infini pour les pokemons. Pokémon, attrapez les touuuuus ! Ok, t’as un léger problème d’addiction à ce truc là. Non sérieux. Les quelques peluches sur ton lit en témoignent. Ton application Pokémon Go en favoris tout autant. Quoi que tu l’avais délaissée pour le nouveau jeu Harry Potter qui était sorti. Callum Potter, à la recherche du passé de son sombre frère. Me spoile pas si t’y joue, j’suis toujours en 1ère année okéé ? A défaut d’avoir une copine, j’ai mes pokémons. dis-tu en haussant les épaules.
Bon, cette histoire de fauteuil gamer était classée. Elle venait le récupérer la semaine prochaine. T’espérais juste qu’elle oublie, qu’elle soit pas sérieuse ou n’importe quoi d’autre parce que ce fauteuil t’y tenais comme à la prunelle de tes yeux. C’était ton petit bébé, rien qu’à toi. Moulé parfaitement pour ton popotin. Oh ouiiii, tu ne voudrais pas me faire cette surprise à mon anni ? Euh, non. Toi, vivant, jamais tu ne porteras ce genre de vêtements. Enfin plutôt de sous-vêtements. Même bourré ceci n’arrivera pas. Oublie. Tout l’monde me sautera dessus, j’étoufferais et je finirais par mourir. J’ai pas envie de mourir toute de suite. Conclusion : mauvaise idée. dis-tu en hochant la tête avant de lui demander ce qu’elle comptait faire maintenant qu’elle était là. Je vais peut-être déjà commencer à envoyer un message au Monsieur… Ouais, ne donne pas de prénom, ça vaut mieux. Tu n’avais pas envie d’avoir des images typiques d’un film porno quand tu croiserais le Winthrop dans les couloirs. Tu as déjà mangé ? On se commande une pizza ? Ou tu as perdu l’appétit. T’avais rien perdu du tout, quand il s’agissait de bouffe t’étais toujours partant. Tu ouvres l’un des tiroirs de ton bureau et en sors une carte de pizzas d’une pizzeria qui livre jusqu’ici que tu balances à ta meilleure amie. J’sais déjà ce que je prends, vas-y choisi. En attendant, tu t’installes sur le lit et attrapes la télécommande pour allumer le petit téléviseur de la chambre. On s’matte une série, un film, un truc ? Pas un porno s’te plait, j’ai eu ma dose pour la soirée. réponds-tu pour la taquiner. Tu sais où sont les DVD. Sinon, y’a Netflix.

FRIMELDA

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Je n’avais encore jamais vu quelqu’un d’aussi passionné que lui par les Pokemon et Harry Potter. J’étais certes aussi fan mais, après avoir fait la connaissance de Callum, j’avais remis en question ma définition du mot « fan ». Je n’étais vraiment pas comme lui. Il connaissait absolument tout, dans les moindres détails. Vous savez ce qui s‘est passé dans le film Harry Potter et le Prince de sang-mêlé à trente-sept minutes et 20 secondes ? Non, évidemment et moi non plus, MAIS pas Callum !! Il était capable de vous décrire la scène avec exactitude et ce n’était malheureusement pas une blague. Okay, j’exagérais peut-être… ou pas. – C’est peut-être ça le problème ! Ton amour pour les pokemons, t’empêche de te trouver une copine. Plaisantais-je à moitié. Bien que je lui avais si gentiment demandé de se poser un jour dans la lingerie féminine, il avait catégoriquement refusé. Bon, c’était sans surprise mais ça valait le coup d’essayer et surtout pour voir sa réaction. – T’inquiète, il y aura que moi dans la pièce et je ne te sauterai pas dessus, aie confiance. Vraiment, si un jour nous étions plus que les seuls homme et femme, l’espèce humain était condamnée. Pouff. Après avoir envoyé un dernier message à celui dont on ne doit pas prononcer le nom, je propose une pizza à Callum. Je le regarde se lever et ouvrir le tiroir de son bureau pour sortir une carte avec une liste des pizzas livrables. – Merci ! J’attrape sa carte et je commence à lire la liste. C’était qu’il y en avait plein ! Trop de choix tuait le choix. Ça me fatiguait. – Qu’est-ce que tu prends ? Je vais prendre la même chose. Finis-je par lui demander. Le téléphone en main, je composais le numéro de la pizzeria. J’étais prête à passer la commande. – T’inquiète, je ne comptais pas regarder un porno avec un mineur. Je réponds à sa provocation avant de poursuivre plus sérieusement. – Un film me dit bien. Allez, pour me faire pardonner de mon intrusion, je te laisse choisir. Même si au fond, je n’ai rien à pardonner, tu as eu la chance de me voir dans mon plus bel ensemble.

C’est peut-être ça le problème ! Ton amour pour les pokemons, t’empêche de te trouver une copine. T’avait de l’amour à revendre. Son truc, c’était un faux problème. Et puis tu savais faire la part des choses, t’avais 26 ans quand même, pas 12. C’est Tas De Gras qui prends trop de place, c’est ça le problème. lui réponds-tu avant de lui balancer le Ronflex en peluche qu’elle t’avait lancé un peu plus tôt. Comment et pourquoi vous en étiez venu à parler de toi en lingerie à l’anniversaire de Thalia.. t’en sais rien mais il était hors de question que quelque chose de la sorte se produise. T’inquiète, il y aura que moi dans la pièce et je ne te sauterai pas dessus, aie confiance. Non, non, non et non. Même pas pour toi-même et ta curiosité parfois très déplacée tu ne le ferais pas. Tu ne réponds pas, sujet clos. A la place, tu lui files la carte des pizzas qu’elle puisse faire ton choix. Toi, tu prends toujours la même chose. Qu’est-ce que tu prends ? Je vais prendre la même chose. Banane nutella. T’es certaine de prendre la même ? Tu ne le dirais jamais assez : le sucre, c’était toute ta vie. Surement que Thalia avait envie de quelque chose de plus.. salé genre pizza normal. Mais elle avait dit qu’elle allait prendre la même chose alors.. Un film me dit bien. Allez, pour me faire pardonner de mon intrusion, je te laisse choisir. Même si au fond, je n’ai rien à pardonner, tu as eu la chance de me voir dans mon plus bel ensemble. Décidément, elle est du genre à te laisser tout décider ce soir. Gentille fille. J’sais pas si on peut appeler ça de la chance. Ca va me hanter pendant des semaines, tu te rends pas compte ! réponds-tu en te dirigeant vers la bibliothèque où étaient rangés tous les DVD d’la chambrée. Tu attrapes un boitier et te retourne pour le montrer à Thalia, tout fier. Puisque c’est moi qui choisis, partons sur un classique. Harry Potter à l’école des sorciers ! Tu balances le boitier à Thalia. Occupe-toi de le lancer, femme ! dis-tu en te laissant tomber sur le lit après avoir enlevé tes baskets à l’aide de tes pieds et les avoir laissé tomber au bout du lit.

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