you were my cheerleader (poppy)

you were my cheerleader
— with Poppy

Etant comme les soirées du bal ne se passe jamais comme vous le voulez. Y'a eu un de ces retournements de situation qui fait que je me retrouve tout seul, sans cavalière. C'est pas gave, ça commence à devenir une habitude maintenant vous savez. Puis c'est chiant de rester coller près de sa demoiselle d'honneur. J'aime bien ma liberté. Et quelle liberté j'ai maintenant ! Je vais pouvoir aller me mettre quelque chose sous la dent, car oui, le Royce badass salopard est de retour les amis, les loups hurlent ce soir alors tenez bien votre gonzesse en laisse. Et comme par magie, je vois une agréable créature, seule, qui semblait chercher du regard. Poppy. Oh mon dieu comme ça fait longtemps et comme elle est resplendissante. J'ai travaillé avec elle en tant que mannequin et... c'est ma femme quoi, elle m'a tout appris, comment séduire, comment fonctionnent les femmes, le sexe... Ouais, sans elle, je ne serai sans doute rien. Elle m'a apporté tellement de choses, elle a donné naissance à Royce Magyar. Je me pose près d'elle et je prends sa main agilement. « Une petite danse Poppy ? Comme au bon vieux temps, sauf que c'est moi qui guide ! » petit clin d'oeil, j'attends sa réponse mais je l'approche déjà contre mon torse, prêt à l'emmener danser sur la piste. Toute cette assurance, tout ce charme, c'est elle.

Poppy avait été délaissée par son cavalier et peut-être n'était-ce pas plus mal : depuis le début de la soirée, ils se trouvaient à couteaux tirés, cherchant presque le plus petit détail susceptible de faire des reproches à l'autre. Ce n'était pas ainsi que l'américaine imaginait son bal de fin d'année, m'enfin... dans sa robe rouge, elle tâchait de tuer le temps en regardant tous ces couples guimauves se promettre de s'aimer à jamais au cours d'une danse et la donne lui offrait une formidable nausée d'envergure. En somme, c'est à peine si elle l'entendit arriver... Royce. Ancien mannequin à qui l'actrice avait tout appris, ou tout du moins le plus important : la vie. Mais ce dernier volait depuis bien longtemps de ses propres ailes et ce silence la rendait rancunière, bien évidemment. Toujours culotté, en tout cas, le Winthrop n'hésita pas à l'emmener sur la piste de danse sans même attendre son approbation, alors qu'elle arquait un sourcil de surprise, et esquissait un petit rire narquois. Si j'avais dit non, tu aurais été emmerdé, n'est-ce pas ?

you were my cheerleader
— with Poppy

Ouais peut-être que j'avais envie de sauter sur la première fille qui apparait dans mon champ de vision et vous savez quoi ? J'aurais pas pu rêver mieux en fait. Cette bombe atomique n'est pas n'importe laquelle et si je l'ai délaissée en arrêtant ma carrière de mannequin, ça ne veut pas pour autant dire que je l'ai oubliée. Son sourire narquois m'illumine et je fonds complètement. C'était mon mentor, mon atler-ego, celle qui m'a transformé en vrai gentleman, ou disons en vrai séducteur. A mon tour de la séduire peut-être ? Pour lui monter mes grands talents. Un jour l'élève dépassera le maitre, qui sait. Elle accepte ma danse, fin disons qu'elle n'avait pas fort le choix et je lève les yeux au ciel à sa réponse. « T'aurais pas dis non chérie, tu adorais danser avec moi, ça te manque avoue ? » je parle pas forcément de cette danse calme, disons quand on foutait le feu en boite, collé serré, un peu à la dirty dancing m'voyez. « Personne va venir me foutre une raclée si je pose mes mains ici ?  » demandai-je amusé en posant une de mes mains au creux de ses reins, un peu trop bas même. Bah oui, j'aimerais savoir si la voie est libre ou si je risque de me faire casser la gueule par son mec.