Arthova ❥ Go away ! I don't need you...

L'équipe médicale venait de quitter ta chambre, il était temps. Tu en avais marre de les voir s'affairer autour de toi comme si tu allais mourir sur place. Tu venais de subir une sale dépression nerveuse suivie d'un malaise, du coup Pierre t'avait immédiatement emmené aux Urgences afin d'éviter l'attente bien trop longue des secours. Tu te demandais depuis combien de temps tu te trouvais là mais il semblait être très tard et tu avais besoin de dormir un peu. Du coup, afin d'être au calme, tu demandais à ton nouveau garde du corps de prévenir tes proches et de leur interdire l'accès à ta chambre. D'ailleurs, tu étais dans une partie où il y a très peu de patients voire même tu semblais un peu seul. Qu'importe, alors que tu n'arrivais pas à t'endormir, tu repassais le film de cette soirée de bal devenue si catastrophique, tu ne comprenais pas comment ça s'était envenimé à ce point... Echo... Tessy... Ta jumelle bourrée et larguée par son mec et enfin... Surtout elle ! Ta fiancée ! Comment osait-elle te faire ça ! En public ! Ça te mettait dans un état et tes mains bandées attestent de ton pétage de plomb total devant Sheila, ta meilleure amie... D'ailleurs, tu la remerciais sincèrement pour tout ce qu'elle avait fait pour toi. Votre Altesse ! Votre fiancée est arrivée ! Puis-je la faire entrer ? demandait Pierre alors qu'il s'inclinait devant toi. « N'ai-je pas précisé que je voulais voir personne?! » dis-tu d'une voix sévère tout en te redressant pour voir Nova s'engouffrer dans la chambre.

Le bal, un ascenseur émotionnel et le bouquet final : un sms de Pierre te signalant que ton fiancé se retrouvait à l’hôpital suite à un malaise. Tu te sentais mal. Mal de l’avoir laissé alors que tu devais passer ta soirée à ses côtés. Au lieu de ça, t’as retrouvé Nathan, une dispute, du stress, de la peur et des douleurs au ventre que tu ne prenais guère en considération. T’as précipitamment quitté le bal suite aux sms, oubliant tout le reste et même l’envie d’Arthur qui ne voulait pas te voir. Ces ordres, tu en avais que faire et tu le faisais bien comprendre à son « garde du corps ». Quelques minutes pour rejoindre l’hôpital et Pierre qui te conduisait jusqu’à la chambre du Prince. T’étais pas du genre à attendre sagement derrière la porte. Non, t’emboitais le pas de cet homme pour t’engouffrer dans la chambre de ton fiancé qui exprimait le souhait de ne voir personne. « J’compte pas m’en aller, alors tu feras avec ma présence. » Le voir dans ce lit, t’étais pas bien du tout et tu t’en voulais tellement. Il a fait tellement pour toi alors qu’il n’imaginait pas une seconde que t’allais le laisser seul. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Tu demandais à Arthur, mais aussi à Pierre qui devait en savoir plus.

@Arthur Grimaldi-D.M.

Tu te retrouvais dans une chambre d'hôpital suite à ton craquage mental et le malaise. Tu te demandais pourquoi tu avais fini par craquer comme ça ce soir, peut-être à cause de tout ce que tu avais vu non ? Entre cette idiote de sœur qui se saoulait comme une merde alors que ce n'était pas le comportement digne d'une princesse, ensuite Tessy qui te disait qu'elle était encore amoureuse de toi alors qu'elle se tapait Noah... Et pire que tout, c'était Elle ! Ta fiancée qui osait venir dans ta chambre alors qu'elle ne s'était pas privée pour bécoter son « suicidaire ». Elle se foutait de toi là non ? « Je ne veux pas de ta présence! » répondis-tu d'une voix glaciale sans la regarder mais d'un signe de tête, tu indiquais à ton garde du corps de s'en aller alors que ta fiancée demandait ce qu'il s'était passé. « Comme si ça t'intéressait ce qu'il m'arrive... Vas plutôt retrouver l'autre que tu embrassais comme si je n'existais... » tu essayais de te redresser mais impossible... « Vas-t-en, Nova ! Vas retrouver l'autre fumier qui bécote d'autres filles aussi ! » cette fois, ta voix était encore plus glaciale, voire clairement plus méchante que jamais.

Sa réponse ne t'étonnais pas le moins du monde. Qui voudrait te voir alors que t'étais dans les bras d'un autre. Tu ne contrôlais pas, il n'avait pas le droit de t'en vouloir alors qu'il t'as fait croire des choses depuis ton accident. « Comme je ne voulais pas de la tienne, tu feras avec. » Tu le connaissais pas, t'avais peur et pourtant il est resté auprès de toi tout ce temps. Il te connaissais assez bien pour savoir que tu n'allais pas t'en aller aussi facilement. Tu regardais son garde du corps sortir de la chambre alors que tu t'avançais jusqu'à Arthur sans trop être proche de lui, laissant une distance de sécurité -sait-on jamais-. « Si j'suis là, c'est que ça m'intéresse. Arrête de dire n'importe quoi. »outch... Il t'a vu embrassé Nathan alors... Une autre histoire de plus, comme si tu n'avais pas assez de drama dans ta vie. Il se montrait si froid, si glacial que ça te glaçais le sang. Tu reculais doucement sans le quitter des yeux, juste en buvant ces mots... Bécoter d'autres filles ? C'était ça que tu retenais dans tout ce qu'il disait et sans savoir, ton rythme cardiaque se mettais à s'accélérer, pris par l’angoisse. « Tu dis n'importe quoi... Il ne ferait pas ça. » pas après toute cette scène qu'il t'a fait dehors... Il n'a pas embrassé une autre fille alors que t'es censé être sa copine. Amnésique, mais c'était toi, pas les autres. « T'as pas le droit d'être comme ça juste parce que je n'étais pas avec toi. »

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Elle insistait pour rester là et tu te retenais de dire des choses encore plus méchantes, sachant que tu étais clairement en train de péter un câble là. Pourquoi cet idiot de Pierre n'avait pas exécuté tes ordres ! Tu étais en train de rager complètement là. « La situation est différente ! » dis-tu d'une voix encore plus glaciale. « Non ça ne t'intéresse pas ! Et surtout ça ne te concerne plus. Tu me trompes ouvertement en public et tu oses venir me voir... C'est l'hôpital qui s e fout de la charité ce soir ». Tu n'as jamais été aussi dur avec une femme mais elle le méritait non ? Tu n'allais pas en démordre là. « Ouais c'est toujours ça de toute façon ! Je suis le méchant de l'histoire, l'autre est l'homme parfait. Mais il a embrassé Bambi juste avant qu'il ne te rejoigne. Il avait pas l'air très amoureux de toi à ce moment-là. » crachas-tu avec une haine sans merci. « Je me fous de ce que tu penses Nova ! Tu m'as humilié en public en embrassant un autre homme ! Alors vas-t-en, je ne veux pas te voir ! Je veux voir personne... Ce que je peux ressentir ça ne te concerne pas. Tu en as perdu le droit ce soir. » tellement tu serrais les poings de colère, tu brisas ta perfusion et tu ne pouvais plus retenir tes larmes. « Si tu tiens à moi Nova... Je t'en prie, pars ! » supplias-tu alors que tu te sentais vraiment emporter par cette démence contre laquelle tu ne cessais de lutter depuis toujours... « J'ai vécu les pires cauchemars de ma vie... J'ai failli te perdre, j'ai perdu la seule personne en qui j'ai confiance ! Ma sœur a failli mourir ! Laissez-moi mourir en paix bordel de merde ! »

Tu ne trouvais pas les mots. Tu n’arrivais pas à ouvrir la bouche pour sortir un seul son alors qu’il t’enchaînait en t’enfonçant un peu plus à chaque seconde. Il avait raison et c’était ça le pire. T’étais qui pour le « tromper » ouvertement alors qu’il se montrait disponible pour toi-même si au final ce mariage n’était qu’arrangé. Chose que tu venais de comprendre et de réaliser ces derniers jours. « S’il te plait, arrête ça. » Arrête cette torture que tu m’offrais sur un plateau d’argent. Le ton de ta voix, cette haine que tu apercevais dans ces yeux. « Tu dis ça pour me faire du mal. » Tu ne voulais pas voir la vérité en face oui. Il te trompait vraiment et cette fois-ci, c’était Arthur qui te disait la vérité. Il était avec toi, il t’a fait toute une scène sur tes sentiments, ce mariage arrangé et au final il en embrasse une autre derrière ton dos ? Tu venais de tomber de quinze étages sans prendre l’ascenseur. « Je… » t’avais de plus en plus mal au ventre, la douleur devenait de plus en plus intense et insupportable au point que tes deux mains se posaient sur ton ventre comme pour atténuer la douleur. Lorsqu’il brisa la perfusion, tu reculais d’un bon en arrière. Les larmes recommençaient à monter comme un peu plus tôt dans la soirée. C’était vraiment pas ta soirée…

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Tu voulais qu'elle s'en aille ! Tu ne voulais pas la voir à tes côtés alors qu'elle échangeait ses germes buccaux avec l'autre. Ça t'énervait qu'elle veuille pas t'écouter alors qu'elle était la seule en tort actuellement. Elle t'avait humilié en public et elle venait te voir la fleur au fusil comme si elle en avait quelque chose à faire de ce que tu pouvais ressentir... Putain ça avait le don de te mettre hors de toi ! Elle te disait d'arrêter mais tu embrayais aussitôt sur la tromperie de son mec, ce qu'elle ne croyait pas. « Crois ce que tu veux ! De toute façon, je t'ai dit que tu t'en foutais de moi ! Vas-t-en ! Vas dire à ton père que tu ne veux plus de ce mariage ! De toute façon, ça ne sert plus à rien... » dis-tu d'une voix brisée, une haine profonde et indescriptible t'animait là. Tu en venais même à briser ta perfusion tandis que tu reprenais : « Laisses-moi mourir en paix ! Je ne veux pas de toi à mes côtés, tu ne le mérites pas. Personne le mérite ! Tous comme vous êtes, vous me traitez d'égoïste mais personne ne m'a demandé ce que je ressentais ! » tu commençais à avoir très mal sans le liquide qui coulait dans tes veines. Normal, la perfusion était brisée. « Tu te porteras mieux quand je rejoindrais Georges. Tu pourras convoler avec ton Nathan comme ça. Tu ne m'auras plus pour te gêner. » tu arrachas l'aiguille de la perfusion parce que ça te faisait un mal de chien avant que tu ne te mettes à convulser sur le lit. Tu eus le réflexe d'appuyer sur le bouton d'urgence, et tu te mordais pour ne pas craquer encore plus là.

Toutes ces horreurs qu’il te balançait étaient juste et fondé. Il était là pour toi malgré qu’il gardait certaines informations sur toi depuis ton réveil… Tu n’as même pas pensé à lui une seule seconde, savoir comment il allait. Tu n’a pensé qu’à toi, qu’à ta mémoire, ta vie et tes relations… Cette douleur était plus horrible que celle dans tes entrailles… « Arthur… » Tes yeux devenaient de plus en plus humide au point de te brouiller la vue. Il arrachait cette aiguille ce qui te faisait reculer contre le mur. T’avais peur, t’avais mal et ta tête allait exploser. « C’est faux… » T’avais besoin de lui aussi dans ta vie. Inconsciemment, t’avais besoin de lui-même si ta relation ne sera probablement jamais comme celle que tu avais avec Nathan. Il se mettait à convulser sur son lit, la porte s’ouvra aussitôt pour laisser passer les médecins au chevet du prince. On t’ordonna de sortir, mais l’information ne parvenait pas jusqu’à ton cerveau… T’étais sous le choc de le voir ainsi. Sans comprendre, tu te retrouvais aussi vite en dehors de cette chambre, les yeux rempli de larmes et ta vision qui se troublait jusqu’à ce trou noir… Tu tombas aux pieds de Pierre. L’émotion, le stress, la douleur vive au ventre, Arthur… Un trop pleins pour ta petite personne.

@Arthur Grimaldi-D.M.