Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityfrom seoul with love.
-17%
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à 49,99€
49.99 € 59.99 €
Voir le deal


from seoul with love.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
서울특별시, 15 janvier 2015

La pays du matin calme lui ouvre les bras depuis une semaine déjà, et pourtant, Margot elle reste perdue, et surtout seule. Refuse de parler anglais, use du coréen rudimentaire qu'elle a appris seule par pure curiosité, pour demander son chemin vers un parc qu'une mamie lui avait recommandé dans le métro. Elle veut vivre, désespérément. S'échapper loin de Boston, des prises d'otages, du bordel constant qu'est sa vie là bas, alors qu'elle n'a que dix-huit ans. Le regard vert curieux qui se concentre sur le moindre panneau, elle peine à lire le hangul, traverse les rues, attire certains regards intrigués avec sa chevelure de feu et son appareil photo. Et pourtant elle garde le sourire. Elle respire dans une ville dont elle ne connaît presque rien, à l'autre bout du monde, loin, bien loin de son Massachusetts natal. Ses parents lui manquent, ses sœurs l'appellent chaque soir, quand elle va se coucher, alors que ses soeurs elles commencent la journée. Mais ce besoin d'indépendance va au delà du manque, au delà de tout.

C'est là qu'elle le repère lui. Adossé à un mur, il semble la regarder avec une certaine curiosité, sans doute parce qu'elle cherche son chemin au milieu de la rue sans même faire attention aux voitures. Rapidement, elle traverse la route, et parvient enfin à rejoindre l'asphalte. A quelques mètres à peine du coréen, qu'elle observe à son tour. Penche la tête sur le côté, et lui adresse un large sourire. « Bonjour ! Est-ce que vous savez où je peux trouver le parc... Hangang ? » Et sans le savoir, elle scelle son destin, Margot. Par une question, elle fait la rencontre qui va changer son année à venir, son avenir. Tout.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
toujours la même pluie au coeur - toujours la même averse dans les yeux d'onyx ; mais il fait quand même beau, chez lui. les mains logées au creux des poches lorsque, de ses orbes barrés de mèches oxydées, il déverse sa rancœur sur le monde - cette hargne qui lui passera bientôt, parce que le coréen n'est pas un loup. cette hargne qui se volatilisera au premier sourire doux, parce qu'orion n'est pas mauvais. juste un bon garçon, auquel il arrive de mauvaises choses. toujours la même mort au cœur - toujours la même folie dans les yeux vides ; mais il fait quand même beau, à séoul.

les pas pressés sur le macadam de la capitale illustre, la mâchoire crispée et ces dents, trop serrées (ces regards, ces appels à l'aide qu'il dirige à tous mais ne réserve à aucun - sa silhouette qu'il cherche dans la foule, mais sunae n'est pas là). et l'habitude ronge l'artiste, dévore ses veines et y insuffle le venin lorsque chaque jour, à la même heure, il vient soupirer à la terrasse ombragée du même café.
(mais ce jour-là était différent. le début d'une nouvelle page, et d'un nouveau protagoniste - un second tome aux mots-légèreté. le grand bouleversement que personne n'attendait)

des yeux ronds, expressifs à souhait lorsque de ses astres scintillants, elle semble le dévorer ; et l'étoile qu'il est, est nébuleuse - dans sa chute, entraîne ses lippes vers le bas. un murmure, presqu'un râle, et il détourne le visage alors que son cœur s'emballe. étrangère aux allures trop familières. « non, j'en sais foutrement rien. » (et lorsqu'il y repense, orion se demande souvent pourquoi elle n'a pas abandonné dans la seconde - peut-être parce que c'était leur destin). « c'est pas parce qu'on a tous l'air bridés pour vous autres américains qu'on vient tous de Séoul ou de chine. » la morale coule, mais lui-même se permet aux amalgames lorsqu'à ses yeux, les occidentaux ne peuvent qu'êtres américains. mais orion n'est pas un loup, pas même un chien, et si depuis des mois, la perte d'un être cher anime parfois le venin, le regret en écume frappe son palpitant bien souvent. « pardon, je suis de mauvaise humeur. » murmure, grognement à la volée, mais bientôt, l'ombre d'un premier sourire. « j'en sais rien, je connais pas tout ici, mais bouge pas, je vais regarder sur l’application. »

quand on y pense,
il devait être beau,
pour margot,
le premier souvenir d'orion.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
elle le fixe avec une curiosité sincère, le sourire sur ses lèvres roses, ses iris verts un peu perdus dans la capitale sud-coréenne. l'envie de découvrir, de s'immerger, de se perdre dans la masse séoulite, pour ne plus être la gamine perdue de Boston, la Weasley qui en avait marre de souffrir. Jusque maintenant, les réponses étaient toujours souriantes, maladroites, parfois elle ne comprenait pas, Margot, et d'autres fois on ne la comprenait pas, elle et son coréen approximatif, ses quelques mots appris sans être certains lorsqu'ils franchissent ses lèvres. Quand la réponse tombe, elle pince sa lèvre inférieure, réprime une moue gênée. « non, j'en sais foutrement rien. » - « Oh. » La réaction immédiate, la bouche en coeur, mais le regard qui ne décolle pas. Comme intrigué par ce jeune homme à l'expression à la fois triste et perdue, sans trop savoir s'il cherche vraiment son chemin. Comme s'il attendait à la fois quelque chose, et rien.

Elle allait pour le remercier, Margot, quand il reprend d'un air presque évident « c'est pas parce qu'on a tous l'air bridés pour vous autres américains qu'on vient tous de Séoul ou de chine. » La rouquine fronce les sourcils, croise les bras, secoue la tête. Elle n'est pas sûre de bien avoir compris la phrase dans son entièreté, mais elle a compris le plus gros. « Tu n'as pas l'air d'un touriste, c'est tout. Et je veux pas me promener avec une carte géante. » Elle marmonne les derniers mots en anglais, pour pour elle-même qu'autre chose, tout en cherchant dans son sac son téléphone. La batterie presque vide, mais l'espoir que Google Maps puisse l'aider à s'orienter. Mais le coréen reprend la parole. S'excuse. Ca, elle l'a appris, surtout à force de bousculer accidentellement les autres dans le métro « pardon, je suis de mauvaise humeur. » Lèvres pincées, un sourire très fin qui étire les lèvres fines, une lueur d'espoir dans les emeraudes qui couvent son regard. « Je vois ça. » Et quand il lui retourne un sourire, ou du moins l'ébauche d'un sourire, elle se dit qu'après tout, tout n'est peut-être pas perdu. « j'en sais rien, je connais pas tout ici, mais bouge pas, je vais regarder sur l’application. » La rousse suspend son geste avec son téléphone, relève la tête vers le jeune homme, et se courbe très légèrement en avant, maladroite. « Merci beaucoup. Je voulais vraiment me débrouiller... » seule ? le mot ne vient pas. elle pince les lèvres, fronce le nez, cherche une alternative en mimant vaguement avec ses mains. « ...juste moi ? » La grimace qui vient avec le vocabulaire très léger. Le sourire qui revient, alors qu'enfin, l'américaine de 18 ans se présente. « Je m'appelle Margot. »

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)