Ex lover, remember me ? + RAFINA

ex lover, remember me ?

feat. Dina & Rafael

Tout s’enchaîne, mes mots, la chemise que tu enfiles sur le dos aussi rapide que l’éclair. Mes mots te font suffoquer, t’étais pas prêt à entendre ça, tout sauf ça pourtant je suis incapable de te dire autre chose. De te faire du bien, de t’apaiser, parce que j’en ai pas envie. Je sais qu’un jour ou l’autre je te briserais encore une fois, je te ferais mal encore plus fort et j’avais pas envie de voir de dessiner le schéma. Pourtant tu persistes, debout devant la porte prêt à te sauver, tu te figes. Tu fais marche arrière, c’est p’têtre que tout n’est pas si mort, ou simplement que ton coeur est légèrement sadique sur les bords. Qu’il a besoin du goût du sang. Je relève les yeux, les mains en appuies sur le lavabo quand tu te retournes d’un coup sec. J’hoche la tête, la langue en guise de lame tranchante. - J’aurais pu, mais t’avais la sécurité dont j’avais besoin.. C’est tout. Rien de plus, rien de moins pas vrai ? Alors pourquoi j’ai quand même mes boyaux qui se tordent à l’intérieur, j’ai quand même la sensation que ma cage thoracique se resserre comme un étau. - Alors tu dois baiser à volonté, toutes les meufs aiment les batards. Mince sourire en coin qui déchire mes lèvres. - C’est bien connu.. Mais moi je l’aime pas ce nouveau toi. J’aime pas ce que t’es devenu parce que c’est tout sauf toi, c’est tout sauf vrai et toutes celles qui tombent dans le panneau n’en valent pas le coup. Elles savent pas voir en toi, elles ne s’arrêtent qu’à ton physique bien trop avantageux. Je me redresse, avance de quelques pas pour limiter la distance entre nous. - Tu m’aimes encore ? Je sais pas pourquoi je demande, je devrais pas m’y intéresser, le mieux c’est de pas savoir mais j’avais pas réussis à sceller mes lèvres. Sûrement que dans l’fond, j’ai envie que oui.

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feat. Dina & Rafael

ces mots le brise encore un peu plus. il pensait pas ça possible, mais il faut croire qu'elle est douée à ce jeu-là. alors une fois la chemise mise, il est prêt à partir. prêt à fuir, encore. sauf qu'il veut pas continuer de la fuir. l'abcès est crevé, les langues se délient et il a besoin d'en savoir plus. il a besoin de finir cette conversation, peu importe combien il va souffrir. la sécurité. il était qu'une sécurité à ses yeux. il arrive pas à le croire. il est tellement surpris qu'il reste muet. il la fixe, fronçant les sourcils à ses mots. « il faut croire oui, ça marche à merveille en tout cas. » il les enchaînent après tout. toujours une nouvelle qui passe entre ses draps, et aucune qui ne peut avoir le même effet qu'elle. aucune qui peut réussir à le briser en seulement quelques mots. elle se rapproche légèrement, et il a l'impression que son coeur rate un battement à cette question. il s'y attend pas, il est pas prêt pour ça. « qu'est-ce que ça peut te foutre ? » après tout, elle l'a jamais aimé. elle n'a jamais rien ressentie pour lui. alors est-ce qu'il y a un intérêt à cette question ? si ce n'est de pouvoir le faire souffrir encore plus, pouvoir confirmer qu'elle a encore cette emprise sur lui. il fini par se rapprocher d'elle, brisant les centimètres qu'il reste entre eux. sa main glisse doucement sur sa joue, alors qu'il ne la quitte pas des yeux. « la vérité, c'est que je ne pourrais plus jamais tomber amoureux d'une garce comme toi dina. » pourtant, il a l'impression que son coeur va exploser, qu'il va perdre pieds. trop proche d'elle, trop touché par cette situation. mais il ne se recule pas, il veut lui faire comprendre qu'il n'est plus le gentil rafael qui va fuir pour aller pleurer dans un coin.

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feat. Dina & Rafael

Je ravale un léger rire quand tu te vantes de tes conquêtes. Tant mieux si tu vis bien le fait de te lasser des femmes qui passent sous tes draps, si dès que tu connais leur goût, il en devient fade et infect. Parce qu’au final, elles auront le goût de rien d’autres que celui de ta peine que tu traines en guise de menottes. Je cligne des yeux, un peu trop proche, assez pour sentir ta respiration s’emmêler et s’échouer contre ma peau. Elle est chaude, sûrement parce que ton corps est en train de bouillir quand je suis trop près comme ça. Je vois ta veine se gonfler au niveau de ta tempe, combat perpétuel entre ton corps et ta tête. L’un qui dit non, surtout pas et l’autre qui hurle le « oui ». Mais t’es téméraire, courageux, je peux le voir quand tu brises encore la médiocre distance qui nous sépare. Ta main caresse doucement ma joue, je ferme les yeux en penchant à peine la tête pour ressentir le contact. J’inspire un peu trop fort, j’expire en silence en ouvrant à nouveau les yeux. - Vraiment ?.. Que je demande en percutant ton regard. Et si t’es courageux, j’le suis encore plus tu sais Raf’. Alors j’avance, j’avance encore jusqu’à ce que ton dos heurte la porte. J’approche mon visage, ma tempe contre la tienne pour sentir ton odeur, pour que tu me sentes aussi. - Alors tu ressens plus rien c’est ça ? Je murmure en frôlant la peau de ton cou du coin de mes lèvres, du bout de mon nez. Et je me laisse glisser jusqu’à revenir face à toi, front contre front. - Même quand je te touche ?.. Je souffle en caressant tes lèvres sans jamais les toucher vraiment. Juste pour que tu te souviennes de ce que ça fait, je veux me souvenir moi aussi.

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feat. Dina & Rafael

il sait qu'il doit partir, stopper cette conversation et rentrer chez lui. mais il en est incapable, il a besoin de boucler cette histoire pour de bon. sauf qu'une fois la distance entre eux retiré, il se sent encore plus mal. il a l'impression d'étouffer, de ne plus savoir quoi faire. elle se met à avancer, jusqu'à ce qu'il se retrouve coller à la porte. elle frôle doucement la peau de son cou avec ses lèvres, et il ferme les yeux. il essaye de récupérer le contrôle, mais c'est impossible. il sait pas tricher, et sur le moment, ça le fait chier. parce que sa respiration est saccadée, son coeur bat la chamade et quand ses yeux s'ouvrent pour faire face au sien, il se sent défaillir. laissant sa main glissée derrière sa nuque, il plaque ses lèvres contre les siennes. il perd pied, dans un baiser fougueux, remplis de haine et de tristesse. il se déteste de faire ça, il se déteste de craquer de cette manière. mais le mélange d'alcool, de soirée pourrie et de retour au passé est un mélange bien trop explosif. insupportable. mettant fin à ce baiser, il plante son regard dans le sien. « t'es même plus au niveau pour que je te baise comme les autres. » lâche-t-il en se poussant, ouvrant la porte pour retourner au bal. « passes une bonne soirée, dina. » rajoute-t-il avant de quitter la pièce pour retourner directement au bar se prendre un verre.

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