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Asmahane&Honoré - Spread Hope Like Fire

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Asmahane&Honoré
« Spread hope like fire »


• C’est toujours pareil, c’est toujours dans ce bar que vous pourrez trouver Honoré les samedi soir. Toujours à la même heure, toujours à la même place, toujours le même verre. C’était une routine qui c’était installé depuis un petit moment dans ma vie. C’était débile vous savez, il aurait très bien pu faire autre chose, aller ailleurs, se faire un cinéma, ou juste rester chez lui avec une pizza et la télé pour compagnie, mais non, l’envie n’était pas présente, il voulait juste sortir prendre l’air, aller dans ce bar où il avait pris l’habitude de boire un ou deux verres. Certaines personnes auraient pu comparer ça à de l’alcoolisme. Est-ce que vous avez vu toutes ces putains de pubs où la voie off va dire « Un verre de temps en temps, c’est déjà trop… » Mais ta race face de pigeon décomposé ! C'est un mensonge, le jeune homme pouvait très bien s’en passer, faire autre chose, mais il n’en avait aucune avis. Il ne buvait pas comme un trou à en vomir tous les soirs où bien à rentrer à quatre patte, non, il était tout à fait conscient et pouvait très bien reprendre le volant sans aucun problème, mais il ne préférait pas, un accident était si vite arrivé de nos jours. Il préférait marcher un peu, regarder ce beau New-York la nuit et ces grands buildings illuminé de mille lumières. C’était beau, vraiment. C’était un tout autre monde, une autre ambiance que celle que l’on pouvait trouver la journée. J’aimais juste décompresser de ma semaine en prenant un petit verre, rien de bien fort. •

• Un verre de prit et bim, debout devant l’entrée du bar, j’allume ma clope et réfléchis à quoi faire. Rentrer ? Non, il est bien trop tôt, vingt-deux heures c’est rien du tout, surtout pour un samedi soir. Alors que faire ? C’est en voyant passer une blonde devant moi que j’eu une illumination. Pourquoi j’y ai pas pensé plus tôt ? Asmahane… J’vais aller la voir, je sais même pas si elle est chez elle à vrai dire, mais j’ai envie d’aller la voir, rigoler un peu avec elle. Ça craint d’arriver un samedi soir à l’improviste chez une fille sans rien dans les mains, et puis, j’allais pas venir avec un paquet de capote et dire « hey, j’me fais chier, on fait l’amour ? » De un, c’est pas mon but, j’vais pas la voir pour me vider, loin de là même, j’aime bien passer du temps avec elle, j’aime cette relation qu’on entretien, on sait pas vraiment sur quel pied danser quand on se voit, et j’trouve ça plutôt drôle. Bref, j’avais mon idée en tête et je ne comptais pas changer d’avis. Mon portable en main, une fois devant chez elle, je lui envoya un message. « Hola mi amor ! Ye suis devant chez toi, tu ouvrar à moi ? » Message débile, me voilà. Mon bouquet de fleur en main, j’avais une chance sur quinze qu’elle soit pas là… •

Codage fait par .Jenaa

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J'étais totalement vivace aujourd'hui. Je pensais encore et encore à Ricardo, à mes sentiments à son égard qui ne faisaient que de s'amplifier. J'étais devenue complètement à l'ouest, c'était comme ci je venais de recevoir encore plus d'énergie que je n'en avais déjà. D'ailleurs ce soir, je revenais de la salle de sport ou j'avais du courir, faire des pompes et tout ce qu'il fallait pour épuiser l'énergie dont je débordais. Une fois chez moi, j'étais entrée directement dans mon bain pour me détendre. Je n'avais plus envie de sortir à présent, même si je voulais surtout voir mes amis pour qu'on discute ensemble. Je voulais parler à Anastasiya pour Ricardo, qu'il me rendait folle au plus haut point mais les Mathers & Eliots, ce n'était pas ça du tout. Je pensais qu'elle n'apprécierait pas que je me rapproche d'un garçon comme lui alors qu'il était tout à fait charmant. Ça me perturbait. D'ailleurs, une autre perturbation vint à se faire. A coté de moi, mon portable se mit à sonner. Il était vraiment tard, bien que c'était un soir de fête ! Je souris en voyant l'expéditeur du message. « Hola mi amor ! Ye suis devant chez toi, tu ouvrar à moi ? » Dans le genre charmant, il n'en ratait pas une ! Au moins, mon appel avait été entendu et j'avais un ami à ma porte. Bien que je ne savais pas du tout comment ça allait tourner tous les deux. Sexe, dispute, rigolade ? J'en savais rien. Je lui répondais alors : « Hola! Attend cinq minutes, je suis dans mon bain. Xoxo. » Je posais mon portable sur le bord de la baignoire pour me relever. Je m'essuyais aussi rapidement que je pouvais avant de mettre des sous-vêtements plutôt simple, ainsi qu'une robe. Je faisais dans la simplicité ce soir, ce n'était pas comme ci c'était Ricardo qui m'attendait. Je descendais jusqu'à l'entrée de la maison des Dunster. J'ouvrais la porte et surprise, qui voilà ? Heyyyy... Honoré! Bref, je m'approchais de lui, déposant mes lèvres sur ses joues pour le saluer. Je fus surprise... beh un bouquet de fleurs ! C'était évidemment pour moi, c'était d'ailleurs aussi pour moi l'haleine alcoolisé du Winthrop. Mais ça au pire, je le comprenais pour un samedi soir. Je suppose que c'est pour moi... Je posais mes mains sur les siennes pour approcher le bouquet de mon nez. Je fermais les yeux en humant l'odeur des fleurs. hmm, ça sent bon, merci. Mais, c'est en quelle honneur ? Tu as quelque chose à me dire ? C'est vrai, c'est pas souvent qu'il m'offrait des fleurs et à ce que je sache, il n'avait rien à se faire pardonner. Je prenais le bouquet d'une main et de l'autre, je tirais Honoré à l'intérieur de la maison jusqu'à ma chambre. C'était beaucoup plus sympa dans ma chambre qu'à la vue de tout le monde. Je m'asseyais par la suite sur mon lit, humant encore l'odeur des fleurs. C'était un super cadeau.
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• J’avais peut-être pas la vie la plus belle, la plus parfaite, je suis d’accord. Je n’étais peut-être pas entouré de grand savant prêt à s’exploser les neurones uns par uns juste pour trouver quel est l’atome qui pourrait être à l’origine de je ne sais quoi, je suis d’accord. Je suis peut-être pas le gars le plus beau au monde, le plus cool ou encore le plus sympa, je suis encore d’accord. Bon, je ne suis peut-être pas le plus intelligent non plus, le meilleur dans ce que je fais, je suis une fois de plus d’accord, mais je me défends plutôt pas mal là-dedans je trouve. Et pour finir, j’suis peut-être pas le gars le plus saint étant donné que je bois de temps en temps et que je ne fais pas de sport, mais je m’en fous, vraiment, je vis ma vie, et j’en profite. J’en profite peut-être pas dans le sens de coucher avec une fille différente tous les soirs, de me défoncer la tête à coup de seringue ou de drogues, non, c’est pas mon style, j’ai pas de copine, une belle vie, et c’est cool, j’suis bien comme ça quoi. D’ailleurs, ce soir je ne comptais pas me défoncer le crane à coup d’alcool pour ensuite galérer à me lever et me doper à coup d’Efferalgan ou de conneries du genre, les gueules de bois, j’aime pas ça, c’est chiant, c’est long, c’est lourd, et ça dégoute, t’es une vraie loque humaine, tu sers à rien, tu te demandes quand ça va s’arrêter, et t’as l’impression que le temps ne passe pas, tu veux dormir, mais tu n’y arrives pas, tu veux sortir, mais tu ne peux pas, tu veux te réveiller, mais c’est trop chaud, t’as l’impression d’être sale, moche, de puer, de servir à rien… Alors non, ce soir je restais clean, et c’est pourquoi l’envie d’aller voir Asma m’avait pris. Un bouquet de fleur en main et me voilà à l’assaut de son appartement. « Hola! Attend cinq minutes, je suis dans mon bain. Xoxo. » Habituellement, je lui aurais répondu de ne pas sortir de son bain et de m’attendre, que j’allais la rejoindre, mais, cette fois ci, j’avais envie d’être gentil et de ne pas passer pour le gros lourd qui ne pense qu’au sexe. C’est après quelques minutes qu’elle vint m’ouvrir, un sourire sur les lèvres. Me saluant, elle senti le bouquet de fleur que je lui laissa prendre avant de me faire tirer à l’intérieur de son appartement. «Hmm, ça sent bon, merci. Mais, c'est en quel honneur ? Tu as quelque chose à me dire ? » Ne pouvant m’empêcher de sourire, j’alla m’asseoir sur son lit, et, jouant avec ces cheveux, je lui répondis. « Y’a pas d’honneur en fait… C’est juste que j’avais envie de te faire un petit cadeau, c’est pas grand-chose, mais… C’est pour te montrer mon affection… » On avait beau se disputer à certains moments, je l’appréciais au fond, et, cette fois ci, j’avais eu envie de lui montrer… •

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