Cause I know that it's delicate {cinjeff}

Dans quelle merde t'étais-tu fourrée ? Lorsque tu as vu Jefferson arrivait en mode chemise, jean et surtout en tant que professeur, tu n'avais qu'une seule envie. Partir. Dès que tes grands yeux verts se posaient sur Jefferson, des images reviennent aussitôt dans ta petite tête. Bien que vous avez parlé de votre statut, le mieux entre vous était de mettre une certaine distance et surtout de ne plus vous voir. Tu essayais tant que bien de tenir cette condition, mais pour être totalement honnête, c'était très difficile. Tes bras étaient chargés de livres de médecine vétérinaire qui pesaient une tonne. Tu savais que tu allais passer devant sa classe et pourtant, tu ne pouvais pas t'empêcher de l'observer. Il était en train de corriger les copies. Jusqu'à ce qu'il te prenne la main dans le sac. C'est alors que tu t'abaisses puis commences à partir en marchant le plus vite possible avant qu'il ne puisse ouvrir la porte pour te parler.  
 

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Nez plongé dans tes copies, ton esprit était cependant bien ailleurs. Tu avais loupé pas mal d'erreurs depuis quelques pages.... Pourtant, d'habitude, les dissertations étaient ce que tu préférais corriger, mais aujourd'hui, tu n'avais pas la tête à ça. Un rapide coup d'oeil à ton téléphone. Tu attendais les derniers résultats des examens médicaux de Samantha. Bien entendu, tu ne t'attendais pas à ce qu'ils soient bons. Bien au contraire, tu t'attendais au pire. Tu préférais. Au moins, tu ne pourrais pas être plus au fond du trou qu'aujourd'hui. Anxieux, tu tripote ton stylo, puis repose ton regard sur les copies des élèves. Tu soupires. Non décidément, t'as pas la tête à ça. Les corrections pourraient bien attendre quelques heures. Jetant ton stylo sur le bureau, tu t'adosses sur ta chaise et regarde furtivement vers la porte de la salle de classe et ton cœur ne fit qu'un bond lorsque tu croisa le regard de Cindelle. Elle t'observait. Si elle savait comme tu avais besoin d'elle à ce moment même. Tu avais juste besoin de te confier à elle. Parce que même si vous deux ce n'est pas officiel, même si vous n'avez pas énormément échangé sur votre vie... ton envie à toi c'est de tout lui déballer. Si seulement elle n'était pas une de tes élèves. En arrivant ici, tu pensais retrouver un équilibre, une vie normale. Mais non. Tu étais tout simplement destiné à te retrouver dans la merde quoi qu'il arrive. La voyant s'échapper, tu sors de la salle de classe et l'interrompt fronçant les sourcils - Cindelle! Justement je voulais vous parler... Au sujet de votre dissertation. Vous pouvez venir ? - dis-tu à voix haute, le plus simplement possible pour que personne n'y prête attention.

@Cindelle A. Carlyle

Pourquoi n'avais pas, tu appris à le connaître un peu plus avant de finir dans son lit ? Pourtant, tu étais contre les relations d'un soir et il a fallu que tu brises tes convictions. Tu ne serais pas expliqué pourquoi, il apparaissait si fort et doux à la fois qu'il avait réussi à briser ta carapace. Maintenant le mal était fait et tu ne pouvais plus faire marche arrière. Depuis quelques temps et surtout depuis que vous avez appris l'un comme l'autre qu'il était ton professeur, vous avez décidé d'un accord en commun de plus vous croisez ou même vous retrouver dans la même pièce. Cette promesse te brisait le cœur, car tu voulais passer quelques heures contre son corps, que ces derniers ne fassent plus un, être dans ses bras où tu te sentais en sécurité et pourtant, tu ne connaissais rien de sa vie, si ce n'est son prénom ainsi que son métier. Tu devais passer devant sa classe pour aller à ton prochain cours et pourtant, cela avait été plus fort que toi de l'observer en cachette en te mordillant les lèvres limite en t'en faire pisser le sang. Il avait l'air tellement tendu. Jusqu'à ce que vos regards se croisent. C'est alors que tu essaies de partir le plus vite possible, limite comme une voleuse avant qu'il ne puisse te rattraper ou même te parler. Malheureusement, ce n'était pas dans ses projets puisqu'il vient t'adresser la parole. C'est alors que tu t'arrêtes serrant un peu plus tes livres contre toi en prenant une grande inspiration. Te retournant vers lui, tu lui réponds « Oui bien sûr Monsieur. » Retournant sur tes pas, c'est alors que tu le suis dans sa salle de classe attitrée. Une fois à l'intérieur de la pièce, tu le laisses fermer la porte derrière toi. C'est alors que te plantes devant lui, te mordillant la joue intérieure te gardant à une distance raisonnable du professeur de français, n'osant pas regarder ce dernier dans les yeux. « Je t'écoute, pardon enfin, je vous écoute concernant ma dissertation. » Dis-tu en gardant tes livres toujours un peu plus contre toi. Tes mains deviennent moites, tandis que ton petit coeur battait à mille à l'heure dans ta poitrine.
 

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