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Small meeting great friendship.
Toi & moi.
La rouquine remonta les manches de sa veste, réajusta son sac à main et prit une grande inspiration. Les mains moites, le cœur qui battait la chamade, elle avança vers l'imposante université, si intimidante. Elle avait quitté sa France natale pour rejoindre l'excellence à l'autre bout du monde. Harvard lui tendait généreusement les bras, mais Apolyne avait l'impression de se jeter dans la gueule du loup. Comme si tout ce qu'elle pensait savoir de cette majestueuse faculté n'était en réalité qu'un vaste écran de fumée.
Le soleil brillait encore malgré la fin de l'été, comme s'il encourageait les nouveaux arrivants à se hâter vers l'enceinte des bâtiments de pierres. Les anciens étudiants se jetaient dans les bras les uns des autres dans des effusions de joies bruyantes, tandis que les parents repartaient peu à peu avec un air aussi triste que s'ils abandonnaient leur enfant. L'université prenait vie comme une fourmilière au printemps sous le regard bleuté d'Apolyne. Elle avait posé ses valises dans un appartement de Boston il y avait à peine deux semaines, et la voilà qui foulait les portes de la plus prestigieuse université du monde. Elle se sentait si insignifiante au milieu de tous ses étrangers qu'elle regretta, l'espace d'un instant, d'avoir tenté ce rêve fou. « Qu'est-ce que je fais ici... ? » pensa t-elle en observant l'effervescence autour d'elle. Perdue au milieu de tant d'inconnus, elle avança lentement, les yeux inquiets, comme si la terre voulait se dérober sous ses pieds.
Alors qu'elle se dirigeait vers le grand hall, lieu qu'elle était certaine de reconnaître suite aux nombreuses venues qu'elle y avait faite pour son inscription, la petite parisienne était comme invisible au milieu de tous les élèves qui se précipitaient dans tous les sens. Elle décida alors de s'arrêter un instant pour faire le point, puis sortie l'emploi de du temps et le mail de bienvenu qu'elle avait reçu dans l'espoir de trouver son chemin.
Le soleil brillait encore malgré la fin de l'été, comme s'il encourageait les nouveaux arrivants à se hâter vers l'enceinte des bâtiments de pierres. Les anciens étudiants se jetaient dans les bras les uns des autres dans des effusions de joies bruyantes, tandis que les parents repartaient peu à peu avec un air aussi triste que s'ils abandonnaient leur enfant. L'université prenait vie comme une fourmilière au printemps sous le regard bleuté d'Apolyne. Elle avait posé ses valises dans un appartement de Boston il y avait à peine deux semaines, et la voilà qui foulait les portes de la plus prestigieuse université du monde. Elle se sentait si insignifiante au milieu de tous ses étrangers qu'elle regretta, l'espace d'un instant, d'avoir tenté ce rêve fou. « Qu'est-ce que je fais ici... ? » pensa t-elle en observant l'effervescence autour d'elle. Perdue au milieu de tant d'inconnus, elle avança lentement, les yeux inquiets, comme si la terre voulait se dérober sous ses pieds.
Alors qu'elle se dirigeait vers le grand hall, lieu qu'elle était certaine de reconnaître suite aux nombreuses venues qu'elle y avait faite pour son inscription, la petite parisienne était comme invisible au milieu de tous les élèves qui se précipitaient dans tous les sens. Elle décida alors de s'arrêter un instant pour faire le point, puis sortie l'emploi de du temps et le mail de bienvenu qu'elle avait reçu dans l'espoir de trouver son chemin.
B.DAVIS sur Bazzart.
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