we're not lovers, we're just strangers. + DINASH

we're not lovers, we're just strangers

feat. Dina & Ash

Je me cherche sans me trouver ce soir. Arborant des traits de personnalité que je haïssais, sur lesquels je pouvais cracher il y a encore quelque temps. Me découvrant une autre nature, la même que mon frère. Ce qu’il serait fière de moi, me regarder ruiner la vie d’une personne juste par vengeance là pour cacher le plaisir que je trouve avec hypocrisie. Je me cherche encore, assise près d’eux qui m’ont tournés le dos et séparés nos chemins dès lors où j’ai fait le choix de ne pas être comme eux. De ne pas brandir fièrement ma richesse et les codes qu’ils aiment tous suivre. Moi, j’étais en train de mettre mes principes et mes certitudes à feu et à sang. Je l’avais fait depuis quelques mois même, en sombrant pour l’attachement et les sentiments. Je l’avais fait avec et pour Basile, en avant tout droit vers l’Enfer qu’on disait. C’était avant qu’il m’y laisse crever dans ce trou infini où la chaleur est devenue beaucoup trop intense pour sauvegarder mon âme intacte. Alors comme je ne peux pas te détester, comme tu t’es barré avec lâcheté, je m’inflige à moi-même les supplices d’une tristesse interdite. Il me fallait de l’air frais, un soupçon de solitude là tout de suite et c’est sans attendre que j’abandonnais ma table pour allumer une énième clope. Celle de trop. Et je m’adosse contre ce mur, à l’abris des autres, de tout ceux dont je me contre fou. Entouré de vide, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, dans les deux le silence fait rage et je ne sais même plus comment penser. Je laisse la fumée claire s’évaporer et se mélanger à la brise légère qui vient se heurter à ma peau. La vision d’une lune trop brillante s’éteint à peine par le nuage toxique qui s’échappe d’entre mes lèvres.

@Dina J. Ricci
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Il l'avait maintes fois exécré cette peau trop sombre, cette peau qui se mélange à la nuit, cet épiderme couleur encre de chine, qui lui attirait railleries et autres insultes. Puis il avait apprit à s'en foutre Ash, à passer au dessus. Mais c'est comme pour tout, ça prend du temps, ça bouffe la volonté. Ce bal, il avait rien à y faire concrètement Ash, mais il était venu. Seul. On l'avait regardé, admiré, Ash et sa peau comme un trophée. Panthère noire, il l'était dans tout les sens du terme, et ce soir le winthrop, il pouvait pas s'empêcher d'être fier, dans son stupide costume bleu cosmos. Ce soir Ash, il était roi à visage découvert, sans princesse pour lui voler la couronne. Il laissa son regard si fauve, sauvage presque, une lueur d'amusement dangeureuse dansant dans la rétine, vagabonder dans la salle remplie, jusqu'à son verre plein d'une substance ambrée non identifiée - wisky sûrement - où fondaient des glaçons. Peut être qu'il y en avait bien une qui méritait la place à ses côtés mais elle était pas là Gigi, toujours à pourrir à Detroit. Il bu son alcool d'un coup Ash, pour oublier - un peu - toute cette médiocrité. Grimace. C'est dégueulasse. Prince de la crasse. D'un coup d'épaule il poussa la porte vers l'extérieur. La nuit, elle le happe pour plus le lâcher Ash, elle le confond avec les ombres, elle l'accueille dans son royaume glacé, juste le mégot grésillant d'une cigarette pour le guider. Ash s'avance, sort une clope. « T'as du feu ? » Lui oui, mais il avait bien fallut un truc pour l'accoster. Il fait pas clair alors il voit mal Ash, juste sa robe, ses courbes, des traits du visages effacés, comme gommés par la lueur trop faible des étoiles. Il a qu'une certitude Ash, elle est belle la fumeuse...

(Invité)

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feat. Dina & Ash

La nuit elle est triste ce soir. Elle est fade, elle me rend prisonnière, elle que j’aimais tant pour toute la liberté qu’elle avait à m’offrir. Mais cette nuit elle pue, elle est morose et moi je baigne dans la nostalgie et l’amertume. Je contemple les étoiles d’en bas, parce qu’elles sont devenues trop hautes pour moi, parce que le temps où je pouvais les toucher n’existe plus. Je les regardes, elle me souffle les souvenirs épineux, doux et ses douleurs. Elle me rappelle ton visage, celui dont j’avais l’habitude de voir que quand le ciel en venait à révéler ses secrets. La nuit c’était notre jardin d’eden, celui qui nous faisait miroiter que l’Enfer était un peu moins l’Enfer. Qu’on pouvait si facilement y vivre sans se bruler, sans perdre des plumes et des morceaux de soi six pieds sous terre. On y était bien avant. Et il y a cette voix qui m’arrache au passé, qui me ramène au présent et qui me fait à nouveau réaliser brutalement que je ne sais plus vivre. Vivre pour de vrai. Que je me tue de toutes les façons et toi aussi, t’as envie de crever à petit feu avec moi. Je te regarde t’approcher instinctivement vers la lueur qu’à le bout de ma clope, attiré bêtement par tout ce qui brille sans penser que la lumière peut être la cause de nos maux. Je fouille dans mon sac pour te tendre ce que tu demandes, je m’en branle moi si t’as envie de faire noircir tes poumons encore un peu. - Toi aussi tu t’emmerdes dedans ? Que je demande sans réellement m’y intéresser. Parce que c’est toujours mieux de combler les silences, parce que j’en ai trop bouffé pour les laisser vivre encore. Je peux décrypter les traits de ton visage sombre, la peau mate qui se noie dans l’obscurité. L’ossature fine sur laquelle glisse des séquelles encore vivantes. Visage familier sans l’être vraiment, visage qui ne veut rien dire mais qui attire rapidement.

@Dina J. Ricci
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Elle tend son briquet, doucement, nonchalamment, comme si elle s'en foutait, comme si elle se fichait de ce qui l'entourait, ce qui était sûrement vrai. Clac. La flamme jaillit, dansante, mortelle et à la fois tellement belle. Ça le rend fou le feu Ash, il pourrait regarder un brasier des heures sans se lasser. Les bûchers, ça revient souvent dans ses tag d'ailleurs, d'immenses étincelles rougeâtre, oranges et flamboyante, plus incandescentes que les vraies presque, ou il s'entête à y entasser toute la misère du monde, toutes ces putains d'injustices, Ash. Il immole le réel par le feu parce se réfugier autre part, n'importe où, ça sonne déjà tellement mieux. Il approcha sa cigarette, l'enflamma d'un coup, avant de tirer une longue bouffée et de s'adosser au mur la tête en arrière pour cracher sa fumée nocive aux étoiles. Combustion spontanée de ses poumons, c'est pas bien et il s'en fout Ash. La nicotine c'est tout ce qu'il a, addiction de petit joueur. « Probablement oui. J'suis sortis parce que j'en pouvais plus des regards en fait, les blacks sont les rois de la soirée, trop d'attention ça m'étouffe. » Il pouffe, sourire en coin collé à son visage tiraillé. C'est pas vrai ce qu'il raconte Ash, entrecoupant chacun de ses mots d'un tirement sur sa clope. Ouais, il s'emmerde, veut pas trop boire seul, danser seul, parler seul... Il voulait juste s'éloigner parce qu'il suffocait à cause de la chaleur trop humaine. Il deboutonna son col, jeta sa cigarette et en prit une autre la seconde d'après, qu'il alluma, avec son briquet à elle, parce qu'il lui avait pas rendu Ash, comme si il le considérait comme acquit. « Et toi, tu causes aux étoiles ou tu t'fais aussi chier ? » Peut être qu'elle parle le cosmique, qu'elle maîtrise l'art de comprendre les secrets des galaxies. L'idée lui plait bien à Ash, tandis qu'il joue avec le briquet, faisant apparaître et disparaître les flammes d'un coup, toujours aussi hypnotisé. Clac. Ça brûle. Clac. Ça brûle plus.

(Invité)

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feat. Dina & Ash

Il fait jaillir la flamme du morceau de ferraille. Je la regarde embraser le bout de sa clope, je regarde la chaleur la consumer. J’étais ce bout de clope y’a encore quelques temps, j’ai finis brûlée vive parait. Je laisse tomber le mégot au sol, l’écrasant de ces chaussures que j’porte et qui ne me vont tellement pas. Tu t’approches encore un peu, tu t’approches avec insouciance parce que t’as pas trouvé d’autre refuge que le mien. Ici. Quand ils te regardent tous comme une vilaine bête, comme un étranger. Quand les autres sont des putes, t’as trouvé refuge dans mon carnage incompris. Là, dans ce coin sombre mais pas assez pour que tu ne m’y vois pas. J’hoche la tête, la penche légèrement sur le côté en te toisant de haut en bas. - Et t’as pas peur que j’sois une de tes groupies du soir ? Haussant les sourcils, les yeux brillent de malice et le sourire écorche le coin de mes lèvres. Parce que je pourrais l’être, t’as la peau de Basile. T’as cette couleur qui m’a trop longtemps enivré, alors ouais, je pourrais sans trop forcer en devenir accroc. Et je relève la tête vers les astres au-dessus de nos têtes, ceux qui nous emmerdes parce qu’ils sont trop hauts eux de toute façon. Ceux qui nous ont fais rêver un beau jour pour finalement nous hanter de souvenirs. - Y’a bien longtemps que j’ai plus rien à leur dire. Je me fais surtout vraiment chier. Relâchant un profond soupir, mastiquant mon chewing-gum, m’amusant avec le regard vide et sans vie. - Tu saurais rendre ma soirée meilleure ? Regard en coin, je tourne à peine ma tête vers la tienne sans vraiment capter ton regard.

@Dina J. Ricci
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Elle lève les yeux vers lui, lueur de défi qui danse dans la prunelle, iris d'un bleu mortel, divinement démoniaque. Elle le scrute, le découpe, l'écorche vif, d'un seul regard. Ils sont magnifique ses yeux, c'est comme si il arrivait pas à s'en détacher Ash, de cet océan sous l'orage qui flotte au milieu de son visage. Ses pupilles noires à lui, elles se sont accrochées à celles de l'inconnue comme des ancres, pour plus s'en aller. On pouvait se perdre dans ces yeux là, on y entrait pour plus en ressortir, c'était tout, et Ash, il était un peu tombé dans le piège. « Ça me ferait pas mal chier, franchement. » Pas elle, elle pouvait pas être comme ces autres petits cons du bal, ces enfoirés en costumes. Elle était différente, comme lui sûrement, elle jugeait pas, son sourire c'était du jeu, de la pure provocation, pas de la condescendance. L'inconnue leva la tête, son profil taillé au diamant se découpant dans la pâle clarté de la lune, celle qui rend toute chose plus belle, toujours. La courbe marmoréenne de son cou était une véritable invitation à y poser les lèvres, l'embrasser pour remonter vers sa mâchoire, sa bouche même... Troublé, Ash tira une longue bouffée sur sa cigarette et recracha sa fumée à la voie lactée, relevant lui aussi la tête par la même occasion. Là, deux fantômes silencieux à fuir une réalité des plus merdiques, et les regarder c'était une invitation à arrêter le temps, même pour quelque minutes seulement. Elle se fait chier. Dommage, ça lui aurait plu à Ash, qu'elle lui apprenne à causer spleen beaudelairien avec la grande ourse. Il haussa les sourcils, moue sarcastique flottant sur les lèvres, invisible, invincible. « Ça doit pas être très compliqué... » Murmura t-il dans un souffle. Ses longs doigts glissèrent sur le bras nu de celle dont il ne connaissait même pas le nom Ash, passèrent sur sa main fine, remontant sur son bras, picotements légers derrière le coude, frôlant ses côtes, sa robe, sans jamais faire de bruit, juste le vent et les basses trop fortes de la salle résonnant pour seule musique. C'était mauvais mais il s'en contenterait Ash. Il savait pas trop ou il l'emmenait le winthrop, l'esprit embrumé par les effluves de clopes et d'alcool. Sur les toits peut être ? Ça lui dit à l'inconnue d'aller admirer le vide, ce putain de point de non-retour ? Cigarette qu'il crache à nouveau, il soupire doucement. « Ash » C'était assez suffisant pour ce soir...

désolée pour cet affreux retard olala @_@
En plus c'est pas ouf...

(Invité)

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feat. Dina & Ash

T’as la ressemblance de mes souvenirs putrides, la couleur de la rancoeur qu’il m’a laissé au enfoncée au fond de la gorge. Il voulait m’en faire crever, dès le début il savait que c’est ce qui devait arriver et même moi de toute façon. Je le savais mais j’ai quand même voulu essayer, brûler mon palpitant à coups de sentiments interdits. J’ai quand même tenté et ce soir, c’est toi que j’ai en face de moi et me rappelle la défaite amère dont je ne sais pas me défaire du goût. Je te déteste sans même te connaître toi et tout ce que tu dégages, toi qui me ramène aux jours douloureux. Mais je ne sais pas comment ne pas te regarder, te toucher, ni même comment apaiser la folie d’un rythme cardiaque troublé lui aussi. Je te regarde effacer les étoiles, il me suffit d’agripper ton visage de mes yeux illuminés pour comprendre le mal de l’être que tu représentes. Pour voir que tes maux t’abiment à toi aussi. Puis je lève les yeux vers le ciel, je te mens et c’était ma façon de dire adieu aux étoiles ce soir. Adieu aux souvenirs ébène et aux larmes sanglantes. C’était peut-être le début de rien ou le début de tout quand tes doigts irrités se posent sur ma peau, quand ils tracent ces lignes imaginaires pour créer une histoire dont on en connaît pas encore les mots. Je frissonne au contact de nos épidermes qui se découvrent à peine. Puis viens on tente pour voir ce que ça fait. Pour voir à quel point ça fera mal à la fin ? Mais pas ici, pas contre ce mur parce que c’était notre signature à lui et à moi. C’est là que tout avait commencé ou alors c’était bien avant sans le savoir. Je me mordille la lèvre, attrape ta main pour t’entraîner derrière le gymnase jusqu’à l’échelle de secours. Je te regarde et dans un élan je retrousse ma robe en abandonnant mes talons entre mes doigts. Ils m’allaient pas de toute façon. Je grimpe encore et encore, toujours plus haut jusqu’à retrouver le béton froid d’une lune glacée. J’approche doucement pour regarder en bas, les mètres qui me séparent des autres. - Dina. Que je réponds en entendant tes pieds fouler le sol à ton tour. Je me retourne vers toi, le regard perçant qui vient trouer le tient. - Montre moi.. Comment tu peux rendre cette soirée meilleure, comment tu peux me faire tout oublier.

HJ: Tu deconnes ? :TT:

C’est parfait .. we're not lovers, we're just strangers. + DINASH 2511619667

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