I'm losing my mind losing control (violet)

 
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I run to the things they said could restore me
Restore life the way it should be
( @violet goldman )
crédit/ cough syrup ✰ Young the Giant

dernier message de Vee : call 911
c’était pas une blague, on rigolais plus, t’as appeler les urgences avant même de prendre ta voiture, mais t’étais déjà sur le chemin quand ils répondent finalement. t’arriveras en première et tu sauveras ta meilleure amie, parce que t’es née pour ça, née pour protéger ceux que tu aimes, née pour passer leurs vies avant la tienne. porte claquer dans un coup de vent, alors que tu te précipite dans sa chambre, inerte sur le sol, elle a surement essayer de rejoindre la salle de bain, son portable éclater contre le mur, elle a du également essayer d’appeler les urgences, mais rien du tout. tu l’a saisi, aussi facilement et légèrement et la met dans la baignoire pour la mouiller. peut être pour la réveiller, mais aussi parce que pendant que l’eau s’écoule sur vos deux corps, tu essaie de la faire vomir en maximum. les pomper arrive au même moment, alors qu’elle respire une nouvelle fois pour cracher l’intérieur de son intestin. tremper, il l’a porte jusque dans l’ambulance pour l’emporter à l’hopital le plus proche. « comment tu te sent vee? » il semble que son soul commence à se stabiliser, alors que son corps est étendue dans l’ambulance, elle avait peut être froid à cause de la douche improvisée que vous veniez de prendre, ou alors elle ne ressentait rien du tout, encore sous l’effet de la drogue. « répond, bécasse. me laisse pas tomber ok ? si tu tombes je tombe, tu te souvient ? jamais moi sans toi, mon augustus waters. tiens le coup. » est-ce qu’elle t’entend ? est-ce qu’elle comprend ? est-ce qu’elle ressent les battements ardent de ton coeur qui résonne dans tout l’ambulance?

 
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we got demons stuck inside our blood
and we got drugs inside our hearts
( @Zora Fawkes Underwood )
crédit/ mudblood ✰ loic nottet

Je sais même pas comment j'ai réussi à attérir chez moi. C'est un putain de miracle si je me suis pas effondrée sur le bord de la route, mes jambes m'ont portée jusqu'à mon appartement vide et je me sens mal. D'habitude, le trip est plus plaisant, mais là je sens mes tripes se tordre, ma tête va exploser. Pas de montée au paradis, juste une descente au paradis. Une fois arrivée, je me suis effondrée aux toilettes, animée par le besoin primaire d'évacuer la merde que j'avais ingérée. Peine perdue : ça ne me soulage pas du tout. Je me sens partir et mes jambes sont inertes, au sol. Je ne bougerai plus. Mon cœur s'emballe et ma tête va exploser, je sens mes extrémités trembler et un liquide couler de mon nez. Ça y est. Je vais mourir. Mon père avait raison : j'étais qu'une ratée. Une putain de ratée qui ferait rien de sa vie. J'allais mourir dans ma salle de bains, l'odeur du vomi autour de moi et personne pour me récupérer. Mes dernières forces servent à envoyer des messages de détresse, j'essaye d'appeler les urgences mais je suis incapable de parler. Call 911. Et je m'effondre. C'est l'eau qui me réveille. L'eau me tire de ma léthargie et je sens des bras m'entourer ; tout boue trop vite autour de moi mais je sais qu'il s'agit de Zora. « Pardon... » Désolée. Désolée. Pardon de t'infliger ça, pardon d'être débile. Pardon. Je crache encore, c'est les spasmes dans mon ventre qui me maintiennent en vie et je m'accroche à mon amie comme je me raccroche à la vie. Bats toi. Tout se déroule trop vite pour ma tête, lorsque les urgences arrivent ils me portent et essayent de me poser des questions pour évaluer mon état mais je suis pas capable de répondre. Ils m’emmènent vers l'ambulance et je m'entends crier : « ZORA » oui, il faut que Zora soit avec moi,ils peuvent pas m’emmener sans elle. Je veux pas être toute seule là bas. J'ai peur de ce qu'ils vont me faire. Mes esprits reviennent un peu, en fait je suis capable de parler mais je comprends peu ce qu'on me dit. Je parle, mais je dis tout ce qu'il me passe par la tête alors que je saisis la main de mon amie pour la serrer. Mes yeux fixent le plafond et je me sens pleurer : « J'ai déconné, Zo. J'ai déconné. Il faut que tu me pardonnes, je te jure, il faut que tu me pardonnes. » Si c'est mes derniers instants, je refuse de partir alors qu'elle m'en veut.