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Freya & Ezio
Y'a les filles qui se lèvent deux heures à l'avance pour se maquiller et s'habiller. Puis il y a celles qui se lèvent 10 minutes à l'avance, pour pouvoir dormir plus longtemps. Y'a les filles qui peuvent marcher toute une journée avec des talons de 15 cm, et celles qui portent des converses avec une robe. Y'a les filles qui ont toujours un parapluie sur elles pour protéger leurs cheveux de la pluie, et puis celles qui rentrent chez elles trempées. Y'a des les filles qui sont capable de se mettre du vernis à ongles sur la main droite, et celles qui en mettent partout. Y'a les filles que tous les garçons dévisagent, déshabillent, invitent. Y'a les filles qu'on aime et qui sont capable d'aimer. Puis y'a celles qu'on remarque une fois sur deux, qui marchent sur des œufs, qui sautent dans les flaques, trébuchent dans les escaliers, celles qui ne comprennent pas qu'on puisse les aimer, peut-être parce que finalement, elles ne s'aiment pas assez elles même. Et toi, t'es qui, au fait?
Enervante. C'était le mot qui qualifiait parfaitement ma journée aujourd'hui. Honnêtement ce n'était pas mon jour. Je me disais encore qu'il aurait mieux fait que je ne me lève pas ce matin. Tout avait pourtant bien commencé, avec un appel de Lisa, une de mes meilleures amies en France. Se faire réveiller par une amie en français me reconnectait avec ma langue maternelle, avec moi et ma vie d'avant. Et dès fois, renouer avec ses racines pouvait procurer un bien fou. C'était donc de bonne humeur que j'étais arrivé à l'hôpital où j'effectuais un de mes premiers stages. Faire des études de medecine n'était pas facile tous les jours, il fallait travailler dur et c'est justement ce que je m'employais à faire. Je voulais être le meilleur. Pour dépasser ma mère, grande chirurgienne esthétique. Mais aussi pour être fier de moi. Ce qui était dur vu l'éternel insatisfait que j'étais. Aujourd'hui, je recevais la visite de mon moniteur de stage et c'est là que tout se compliqua. D'une journée qui avait fort bien commencé, je me retrouvais empêtré dans les complications jusqu'au cou. Le jeune professeur avait décidé de me juger, de voir ce que je valais et de toute évidence, il lui en fallait toujours plus. Plus vite, plus en détails, plus de précisions. 'Mais encore?' Sa voix était sèche, son regard perçant. Du haut de mes 22 ans, j'étais rarement mal à l'aise mais lui avait le don de m'intimider. Je retenais un soupir, passais machinalement mes doigts dans mes cheveux. Je n'avais aucune idée de ce qu'il attendait de moi, pour le coup. Je répétais donc mes dernières phrases. Oui, je radotais et alors? Y a pas que les patients qui ont le droit d'être fatigués. Et là, j'avais cette impression de ne plus avoir de cerveau. Le résultat n'était pas bien concluant. Pour un futur docteur, j'avais encore beaucoup de travail à accomplir avant d'avoir le droit d'exercer seul.
Ma journée se termina dans les alentour de 14 heures et je n'avais qu'une envie: me changer les idées. Prendre un bon café et puis peut-être aller réviser . J'étais comme ça, un bosseur acharné. En attendant, je conduisais vers le Starbuck, le seul endroit où il faisait des capuccino digne de ce nom. Il ne me fallu pas très longtemps pour arriver. Par chance, il n'y avait pas grand monde. Je me dirigeais donc vers la vendeuse en fonction: une demoiselle habillée d'une tenue assez spéciale. Je l'avais souvent apperçue icimais je n'avais jamais eu l'occasion de lui parler. Pourtant, elle m'intriguait assez, je devais l'avouer. Je lui adressais donc un mince sourire, qui ressemblait plus à une grimace. Pas de ma faute si j'étais de fort mauvaise humeur vu la journée que je venais de passer. 'Un cappucino svp' Ma voix était clame et posée. Mon regard se posa dans celui de la demoiselle. Je croisais les bras, attendant ma commande.
Ma journée se termina dans les alentour de 14 heures et je n'avais qu'une envie: me changer les idées. Prendre un bon café et puis peut-être aller réviser . J'étais comme ça, un bosseur acharné. En attendant, je conduisais vers le Starbuck, le seul endroit où il faisait des capuccino digne de ce nom. Il ne me fallu pas très longtemps pour arriver. Par chance, il n'y avait pas grand monde. Je me dirigeais donc vers la vendeuse en fonction: une demoiselle habillée d'une tenue assez spéciale. Je l'avais souvent apperçue icimais je n'avais jamais eu l'occasion de lui parler. Pourtant, elle m'intriguait assez, je devais l'avouer. Je lui adressais donc un mince sourire, qui ressemblait plus à une grimace. Pas de ma faute si j'étais de fort mauvaise humeur vu la journée que je venais de passer. 'Un cappucino svp' Ma voix était clame et posée. Mon regard se posa dans celui de la demoiselle. Je croisais les bras, attendant ma commande.
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