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Indio & Ambre

Cette journée cessait enfin. Assise contre un mur dans un couloir du dortoir des Quincy, je soupirai. Elle avait été fatigante, pourtant semblable à toutes les dernières que je vivais en ce moment. Peut-être que le stress que j’accumulai ne pouvait se contenter de rester tranquillement à l’intérieur. Il fallait que j’évacue, c’était sûr. Ce genre de choses m’arrivait trop souvent. Je bossais, je bossais, encore et toujours pendant un maximum de temps parfois en oubliant que la nuit tombée, je devais me coucher. Et puis, quelques semaines après, j’étais exténuée et tentais de ralentir le pas. Le pire, c’était que quand bien même j’étais fatiguée, je continuais à réviser.

Cette fois, je décidai de décompresser. J’aurai pu sortir, prendre un bon coup d’air frais mais, y aller seule m’ennuyer. Et puis, j’étais déjà sortie lorsque j’avais accompagné Sateen à sa chambre chez les Cabots. En rentrant, j’avais juste pris ma guitare, celle que je gardais en ce moment dans mes mains et je m’étais assise n’importe où. Je restai un moment, caressant les cordes de l’instrument et patientai. J’attendais quelque chose dont je ne pouvais dire le nom. Il fallait dire que j’ignorai totalement ce que c’était. Peut-être la fin de l’ennuie, de la fatigue. Enfin : c’en était assez !

Finalement, après vingt bonnes minutes, je sortis. Me dirigeant vers les kilomètres de gazon pour chercher un arbre qui, en premier temps, pourrait me cacher et en deuxième me servir d’adossement. Je m’installai silencieusement puis, rattachai mes cheveux en un chignon négligé avant de respirer une grande bouffée d’air froid.

Ici, au moins, je ne m’inquièterai pas pour le volume de ma guitare, personne n’occupait l’endroit, j’étais belle et bien seule. Je baissai la tête vers mon bijou et me mordis les lèvres choisissant le titre de la prochaine mélodie. Je n’étais pas une pro et je ne manipulais par l’instrument toujours comme il fallait, mais peu à peu, je me débrouillais et m’améliorais de façon considérable. Heureusement qu’il m’avait appris…

Passant mes doigts sur les cordes, je dû m’arrêter deux fois pour reprendre convenablement. Je repris, cette fois sans erreurs.

-I'm gonna pick up the pieces,
and build a lego house
when things go wrong we can knock it down

My three words have two meanings,
there's one thing on my mind
It's all for you

And it's dark in a cold December, but I've got ya to keep me warm
and if you're broke I'll mend ya and keep you sheltered from the storm that's raging on… Qu’est-ce que ?

Soudain, je fus surprise par des bruits de pas, puis par un flash. Relevant brusquement la tête, j’observai le nouveau venu, d’un air grave.

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Enfin, ma journée de cours venait ENFIN de se terminer. Je me trainais d'un pas lent et fatiguer vers la sortie de ma salle, j'étais tellement épuisé que j'étais sure que je devais ressembler à un zombie! Heureusement que la Quincy House n'était pas loin parceque je rentrais en voiture et j'avais vraiment peur de m'endormir au volant et finalement non, je suis bien arriver sain et sauf. Cette nouvelle semaine de cours m'avait fatiguer au plus fort, je me sentais comme une éponge que l'on avait beaucoup essorer et je détestait ce sentiment. Je ne songea qu'a une chose : m’effondrer dans mon lit et ne plus jamais en ressortir. J'étais presque arriver à la porte d'entrée de la Quincy House quand un bruit me fit m’arrêter en chemin. J'ai levé la tête en essayant de savoir d'ou cela venait et me suis rendu compte que c'était une mélodie, quelqu'un jouait de la guitare. Un petit sourire s'est dessiner sur mon visage en voyant que quelqu'un avait encore le temps de faire ce qu'il voulait, moi ce n'était pas du tout le cas. J'avais abandonner mon appareil photo comme une vulgaire chose et l'avais jeté au fond de mon sac, d'ailleurs à chaque fois que je le vois une espèce de nostalgie s'empare de moi et je me sens tout à coup honteux d'avoir laisser ma passion de coté. Je restai planté là quelque minutes à écouter la mélodie, puis sans m'en rendre compte, j'ai sortis mon appareil de mon sac et me suis mis à marcher vers la source du bruit. Les vielles habitudes ne changent jamais ! me dis-je en me rendant compte que j'avais mon appareil en main. Avant même que j'en ai pu me rendre compte, j'avais trouver la source du bruit, c'était une brunette qui chantait. Je restais quelques instant à l'écouter, elle avait une très belle voix. Puis comme toujours, je me suis préparer à la prendre en photo et ai mit le flash en marche car il faisait déjà sombre et je l'ai pris. Elle a soudainement levé sa tête et m'a regarder d'un regard qui me fit penser ho ho t'est dans les problèmes Indio ! Comme je ne voulais pas la contrarié j'ai baisser mon appareil et suis allé me présenter vers elle " Salut, moi c'est Indio" dis-je d'un voix chaleureuse pour ne pas qu'elle s'énerve, "Je suis désolé si je t'ai contrarié, c'est juste que je trouvais que c'était un beau moment à photographier".

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-Salut, moi c’est Indio, dit l’individu d’une voix douce.

Avec le flash qui venait de me sauter à la figure, j’avais eu du mal à regarder le nouveau venu sans froncer les sourcils ce qui pouvait l’inquiéter. D’ailleurs il avait l’air de vouloir se rattraper vu la douceur de ces mots. Portant ma main sur mon front et fermant plusieurs fois les paupières.

-Je suis désolé si je t'ai contrarié, c'est juste que je trouvais que c'était un beau moment à photographier.

Ma vue enfin rétablie, je plongeai mes yeux bruns dans les siens en tapotant ma guitare. Il avait bien l’air d’un fou de photographie et j’admirai cela. Même si on ne prenait pas les gens en photo comme ça sans demander, ça ne me dérangeait pas et heureusement pour lui, car il aurait pu tomber sur quelqu’un de plus froid et plus retiré. Mais bon, il était tombé sur moi, alors…

J’esquissai un sourire en remettant une mèche de cheveux derrière l’oreille.

-Alors tu l’as immortalisé…. Soufflais-je en posant ma guitare sur le côté.

Ramenant mes jambes vers mon corps, je commençais à mieux observer le garçon dont le visage m’éveillait quelques souvenirs. En effet, j’avais l’impression de me souvenir de lui… On s’était peut-être croisé dans un cours, voir dans une association… Bref. L’idée que le garçon soit un Quincy ne m’était pas venue à l’esprit.

Enfin, je secouai lentement la tête quand le regard insistant du jeune homme vint me sortir de mes pensées.

-Je crois bien qu’il m’en faut plus pour me contrarier… En tout cas je suis contente que ce moment t’ai inspiré…

C’était un instant étrange, assez agréable. En fait, quand je plongeai mon regard dans celui de l’étudiant, j’avais tant l’impression de le connaître que ça en était frappant. Enfin, je tapotai un tas d’herbe à mes côtés car ça me gênait de le voir debout, mais je n’avais plus envie qu’il parte.

-Installe-toi, tout ça m’a donné envie de te rencontrer…Désolée, riais-je. J’ai l’impression de te connaître, on serait pas dans le même cours d’histoire par hasard ?

J’attendis que le garçon s’installe à côté de moi et avant qu’il ne le fasse je souris, impardonnable.

-Han ! J’ai oublié. Je lui tendis la main. Je m’appelle Ambre, Ambre Wilcox.

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-Alors tu l’as immortalisé…. souffla t-elle en posant sa guitare. A ce moment je suis devenue très tendu parce que je ne savais pas si la jeune femme allait exploser et me faire bien comprendre que je n'avais plus intérêt à l'a prendre en photo, ou si elle allait juste passer l'éponge et franchement, j’espérais que ce soit la deuxième option. Puis après quelques secondes j'ai vu qu'elle n'allait pas s'énerver, Je crois bien qu’il m’en faut plus pour me contrarier… En tout cas je suis contente que ce moment t’ai inspiré… et j'ai lâcher un souffle de soulagement à ce moment là. Il était vraiment tard, j'étais fatiguer et je n'avais pas du tout envie de me prendre la tête avec qui que ce soit. J'allais lui souhaité bonne nuit et remonter dans ma chambre quand elle parla et ce qu'elle me dit m’étonna beaucoup, -Installe-toi, tout ça m’a donné envie de te rencontrer…Désolée, me dit-elle avec un petit rire ,J’ai l’impression de te connaître, on serait pas dans le même cours d’histoire par hasard ? . Même si les Quincy étaient des gens très sociables en ce moment tout le monde était déborder donc il était dure de trouver du temps pour voir ses amis, et ça craignais franchement. Mais la brunette m'avais invité à apprendre à la connaitre et je n'avais aucune raison de refuser, alors j'allais m'asseoir à ces cotés et lui répondis, " Je crois que si oui" et puis elle me tendit la main en se présentant, elle s’appelait Ambre. Je l'a serra en souriant avant de répondre "Et moi Indio" et puis après quelques minutes de silence, j'ai voulu en s'avoir un peu plus sur elle alors je lui ai demander "Sa fait combien de temps que tu fais de la guitare ?" .

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Le garçon resta là un moment avant de répondre à mon invitation des plus sincère d'ailleurs. Il était vrai qu'en le voyant comme ça et surtout en cette rencontre étonnante et pleine de passion vu que lui, il était avec son appareil et moi avec ma guitare (quoi que ça aurait plus marchait si j'avais un carnet à la main), j'avais envie d'en savoir plus. Comment se nommait-il ? De quelle maison était-il ? J'étais sur de l'avoir déjà vu et même s'il m'affirma qu'on était dans le même cour d'histoire, il y avait autre chose....
Prenant la main que je lui avait tendu, il se présenta. L'originalité de son prénom le rendait magnifique, unique. Indio, c'était beau !
Je lui souris quand il s'assit à mes côtés et après quelques secondes de silence, il rompit ce dernier de sa voix agréable.

-Ça fait combien de temps que tu fais de la guitare ?

J'observai mon instrument.

-MMh, et bien, ça doit bien faire cinq ans. Je m'y suis mis avec toute ma famille, on s'était dit qu'un peu de musique tous les soirs, ça ramènerait un peu de gaîté dans la maison...Nous n'avions pas tort d'ailleurs, à partir de ce moment, tout était devenu plus agréable..

Je frottai quelques cordes avec mes doigts et retournai mon visage vers le sien. Tous les deux contre cet arbre, c'était plutôt agréable et c'était étrange mais, je voyais plein d'autre soirées dans ce genre défiler sous mes yeux. On allait bien s'entendre et peut-être que dans plusieurs années, on reviendrait vers cet arbre en se rappelant ce moment précis... Bon, OK, j'allais un peu loin. Cette pensée me fit sourire et je rompis à mon tour ce silence agréable.

-Et toi alors pour la photo ? Tu t'y est mis quand ?

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Je souris en entendant que la guitare était un truc de famille pour Ambre, je trouvais ça super quand toute une famille passaient du temps ensemble à faire quelque chose qui leur plaisaient. "Et toi alors pour la photo ? Tu t'y est mis quand ? me demanda t-elle ensuite. Cette question me fis perdre mon sourire, mais je répondis quand même "J'ai commencer quand j'avais douze ans, c'est ma mère qui m'y a initié" dis-je en regard devant moi et en me taisant. Ambre devait surement me prendre pour quelqu'un de bizarre à cet instant là ,mais ce n'était pas de ma faute je n'ai jamais aimé parler de ma mère parce qu'elle est décédée quelques années après mes douze ans, je n'aimerais probablement jamais parler d'elle car cela me rendait systématiquement triste et silencieux. Mais Ambre avait l'air d'une fille sympa donc je fis un effort et continua de parler "Si j'aime autant la photographie c'est grâce a elle" dis-je en faisant un petit sourire.

(Invité)

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"J'ai commencer quand j'avais douze ans, c'est ma mère qui m'y a initié" me dit-il en fixant un point face à nous. Il avait pris un ton différent, quelque chose qui me fit tourner la tête vers lui et l'observer d'un regard inquiet. Mais je ne m'attardai pas trop comme cela sachant très bien que cela pouvait être gênant dans ce genre de situation. Il avait vécu quelque chose de dur, ça se voyait, ça se lisait dans ses yeux. Mais il sourit et reprit d'une voix douce que j'appréciais bien. "Si j'aime autant la photographie c'est grâce a elle" Je souris à mon tour en tapotant le bois de mon instrument. Je ne chercherai pas à savoir ce qui le rendait si mélancolique, ça ne regardait que lui et je respectais toujours l'intimité de chacun. "C'est beau ce que tu dis. J'adore ce genre de lien avec les parents, dans lesquels ils t'apprennent ce qu'ils aiment et qui doucement devient pour toi une sorte de passion. Oui, c'est beau, vraiment." J'inspirai profondément et fermai les yeux en profitant de la brise qui me caressa le visage. "Il fait un peu moins froid qu'en France, je vivais là-bas avant de venir. Et toi, tu es née dans le pays, ou...?" J'observais ses yeux jolis yeux bruns. "Et appart ça, tu vas bien ? Genre, vraiment quoi."

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EDIT : Han ! T'as changé de vava XDD Au fait, Ambre est en train de t'appeler, répond ! hanwii

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Cela me soulagea vraiment de voir qu'Ambre avait un sens de la famille parce que moi je ne savais pas trop comment m'y prendre avec les gens qui sont en conflit avec leur famille vu que moi j'était très proche de la mienne," Ouais je trouve ça vraiment dommage que des gens ne parlent pas du tout à leurs parents,". L'air c'était progressivement rafraîchit, me faisant un peu regretté de n'être sorti qu'en portant une petite chemise, mais bon j'avais l'habitude des temps froids. "Il fait un peu moins froid qu'en France, je vivais là-bas avant de venir. Et toi, tu es née dans le pays, ou...?" me demanda Ambre. Le fait de rencontrer des gens de multiple nationalités était surement ce que je préférais à Harvard, parce que c'était unique." Non, je viens du Danemark mais j'ai des origines péruviennes et tu y a vécu longtemps en France ?" répondis-je en souriant d'un sourire nostalgique de l'époque où je vivais encore dans mon pays natal." Puis elle me demanda "Et appart ça, tu vas bien ? Genre, vraiment quoi." et je compris que ce n'était pas le genre de ça va qu'on lançait à nos connaissances quand on les croisait et qu'on n'attendait pas vraiment de réponse et pour être franche cela faisait longtemps que j'en avais pas reçu un vu que tout le monde croulait sous les exams et la pression de la fac, " Je pourrais aller mieux ,mais je pense que je finirais par m'habituer au rythme de la fac, donc ce n'est pas grand-chose" dis-je en houssant des épaules, "Et toi ?"

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"Ouais je trouve ça vraiment dommage que des gens ne parlent pas du tout à leurs parents" J'acquiesçais : j'étais du même avis. "Oui ! Je trouve aussi... C'est un lien à préserver..." Une légère brise revint nous caressait le visage et nous réveiller. Même avec ce froid d'hiver, je me sentais bien. Le soleil ne me manquait pas autant qu'à mon habitude, pas de doute : j'étais chez moi, ici. " Non, je viens du Danemark mais j'ai des origines péruviennes et tu y a vécu longtemps en France ?" Je souris, j'adorais faire de nouvelles connaissances."Et bien, toute ma vie jusqu'à maintenant. Ma famille et moi, on était au Sud et j'ai toujours adoré notre région.Et appart ça, tu vas bien ? Genre, vraiment quoi." Il m'observa un instant et me répondit :" Je pourrais aller mieux ,mais je pense que je finirais par m'habituer au rythme de la fac, donc ce n'est pas grand-chose et toi ? " Je m'étais douté de cette réponse et à vrai dire, ça me touchait qu'il me réponde assez franchement (oui assez parce que qui me disait qu'en fait il n'allait pas bien du tout ? ). Je soupirai et penser à mes horribles activités de ces derniers temps. " Je pourrais tout aussi bien aller mieux, mais je tiens le coup. C'est ma famille qui me manque, je suis presque seule ici, enfin... ouais, je suis seule." Je lui souris en levant les yeux vers les siens, je sentis qu'il pourrait comprendre. Il était différent.

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