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Allongée dans l’herbe tu feuillètes tranquillement un magasine, tes yeux sont rivés sur ces pages que tu ne trouves pourtant pas franchement très intéressantes, -les potins de stars ça ne t'a jamais vraiment intéressé- tandis qu’une brise légère balaye tes cheveux couleurs chocolat. Tu n'as pas cour et ne connaissant pas encore grand monde tu t'étais dis que venir ici serait une bonne idée, un bon moyen de te détendre. Il faut croire que tu faisais erreur.. Étrangement tu te sens observer ce qui te pousse à lever la tête. Droit devant toi ce trouve un jeune homme, un de ceux que tu qualifies d’inaccessible, un Eliott. Automatiquement tu te sens mal à l’aise d’autant plus que ce n’est pas la première fois que tu le surprends à te regarder de travers ou à te fixer, tu ne lui a pourtant rien fait, du moins pas que tu ne le saches. Tu le regardes quelques instants puis baisses nerveusement la tête, tu fais mine de reprendre ta lecture cependant tu ne peux t’empêcher de lever les yeux vers lui de temps à autre. T’espères qu’il ne compte pas passer toute son après midi ici sinon tu te verras dans l’obligation de partir par simple gêne, en effet tu détestes te sentir observer, surtout lorsqu'il s'agit de ce genre de personne, c'est à dire quelqu'un de confiant, tout ton contraire en gros... Il faut croire que non il n’a pas l’intention de partir puisque tu remarques lors d’un de tes rapides coups d’œil qu’il s’avance vers toi, ton cœur s’accélère. tu te demandes ce qu’il te veut, tu te demandes ce qu'il compte te dire, tu te demandes si il ne vaudrait pas mieux partir puis tu te dis que ce ne serait pas très poli alors comme si de rien était tu baisses une nouvelle fois la tête en prenant comme résolution d’arrêter de te questionner intérieurement. Tout ce que t'éspères c'est que tu ne vas pas te mettre à bafouiller ou à rougir comme tu le fais tout le temps. T'essayes de te rassurer en te disant qu'il ne compte peut être pas venir te parler et qu'il fixait très certainement une autre personne, pourtant à c'moment même tu sens sa présence à tes coter, alors lentement tu rélèves la tête, et déjà tu sens le rouge envahir ton visage, bien jour Joan.
(Invité)
J'avais besoin d'air. J'apprenais à connaître Reaghan alors que je m'étais juré de n'avoir aucun contact avec ma famille biologique, la curiosité était plus forte que moi. Et là où elle était encore plus forte, c'était avec cette fille, qui ressemblait à Colombe comme deux gouttes d'eau. Non, ce n'était pas elle, et je l'avais rapidement compris vis-a-vis de son comportement, de son habitude à baisser la tête dès que je la regardais alors que jamais Colombe n'aurait fait ça, trop fière. C'était quelqu'un d'autre, un sosie sans doute, mais m'intriguait fortement, je voulais savoir qui elle était, quels points communs elle pouvait bien avoir avec mon ex en dehors du physique... C'est en me rendant au parc pour réviser au calme - même si la dernière fois que j'étais venu là, cette abrutie de présidente Mather avait explosé mon macbook - que je la vis. Et là, ce fut le gros dilemme... J'allais lui parler, ou pas ? Je la reverrai sans doute plus tard, l'heure était aux révisions. Je pris mon ordinateur et commençai à travailler, relevant bien malgré moi régulièrement les yeux sur la jeune femme, jusqu'à finalement céder en soupirant. Je refermer mon ordinateur et le remis dans mon sac avant de me relever. J'allais aller lui parler, je n'en pouvais plus de me poser toutes ces questions. Je m'avançai vers elle, pour finalement penser que je ne savais absolument pas quoi lui dire, ce qui s'avérait emmerdant maintenant que j'étais lancé. Et c'est ainsi que je m'arrêtai à côté d'elle, debout et silencieux en la regardant. Je devais avoir l'air d'un taré psychopathe prêt à la kidnapper, à m'arrêter ainsi devant elle sans rien dire. Au regard qu'elle leva sur moi et à ses joues qui s'empourpraient, c'était évident que je la mettais mal à l'aise.