i can be your guide if you wish. (romie)

i can be your guide if you wish. Après l'annonce crucial de ta tumeur, tu as pris un mauvais chemin dans ta vie. Tu te réfugies dans l'alcool et la drogue. Tout ce qui n'est pas bon pour ton gliome. En réalité, tu t'en fiches comme de la dernière plus. Il y a rien au monde qui te retiens, aucun espoir à l'horizon qui te dirait de t'accrocher. Même pas une petite lueur. Alors, tu accumules les conneries petits à petits, au fil des jours qui passent. Tu es au bord du précipice, tu es à deux doigts de tomber dans le vide mais, tu t'accroches mine de rien. À quoi ? C'est une bonne question, même toi tu ne connais pas la réponse. Pourtant, tu dois te rendre en cours si tu ne veux pas rater ton année. Tu marches en direction du parking de l'université quand tu vois une silhouette qui semblait être un peu perdue. Tu vas jouer ton bon samaritain aujourd'hui. Tu t'approches doucement de cette silhouette et, une fois à la hauteur de celle-ci tu déposes délicatement ta main sur son épaule en disant. « Tu es perdue ? » Question idiote, tu le sais mieux que quiconque toutefois, cela ne t'empêche pas de lui poser comme un couillon.

i can be your guide if you wish. Le désavantage d'être transférée en milieu d'année dans un nouvel établissement scolaire c'est qu'aucun tour guide ne vous ait donné. Pour le plus grand désespoir de romie qui ne possédait pas du tout le sens de l'orientation et en plus de cela, n'était pas bien patiente. Alors elle s'énervait très rapidement lorsqu'elle avait le malheur de se perdre pour rejoindre son prochain cours. Comme à cet instant. Elle avait même atterri sur le parking de l'université dieu on ne sait comment et cherchait frénétiquement à droite et à gauche pour une sortie direction l'université, précisément le bâtiment qu'elle désirait mais rien à faire, elle finissait à l'autre bout de son but principal. Quelle plaie ! Philip n'était même pas présent alors qu'il était la cause de son malheur, de tous ses malheurs, elle n'aurait pas été à boston si ça en tenait qu'à lui. Arg. Désespérée, elle fit demi tour sans attendre pour atteindre sa voiture, prête à abandonner -tant pis pou le cours de on-ne-sait-quoi- quand elle sentit une main sur son épaule. De suite, elle se retourna prête à renvoyer balader quiconque allait l'emmerde mais s'arrêta net lorsqu'elle fit face à un charmant jeune homme, bien bâti qui lui demanda si elle était perdue qui plus est. Son visage s'illumina pour afficher un sourire charmeur. « Qu'est-ce qui t'a donné la puce à l'oreille ? Mon regard de détresse ou mes tours de parking à l'infini ? » Répondit-elle avec un petit rire, non sans soupirer en se rappelant de ces tours de parking et son temps perdu. « Vous n'avez aucun panneau d'indication ici ou comment ça se passe ? »

i can be your guide if you wish. En voyant le désarroi le plus total de la jeune femme sur le parking, il se met à penser que c'était lui il y a plus de deux ans maintenant. Quand il est arrivé à Harvard, il était totalement désemparé, perdu. Il n'arrivait pas à trouver son chemin pendant plus de deux mois. Il a dû se débrouiller seul à l'époque pour réussir à se mémoriser les lieux de cette université grandiose. Il aurait grandement apprécié avoir quelqu'un pour le guider il y a quelques années. Alors, quand il voit que la jeune femme est littéralement perdue sur le parking. Il se jette à l'eau pour se proposer en tant que guide. Puis, il faut dire qu'elle était belle. Voir même sexy la brunette. Alors, il rend l'utile à l'agréable on ne peut pas lui en vouloir au fond. Il dépose sa main sur son épaule avec un grand sourire aux lèvres. « Les deux à vrai dire. Ça m'a fait comprendre que tu semblais perdue. » réplique-t-il toujours avec se sourire aux lèvres. Cela lui permet de ne pas penser à sa tumeur, de se changer les idées convenablement et non avec les bouteilles d'alcool qui ne font qu'empirer la situation. « Aucun panneau pour se retrouver. J'ai mis deux mois pour mémoriser les lieux de l'université il y a quelques années. » Ce n'est pas un mensonge, il a dû se perdre une centaine de fois avant d'y arriver. « Je peux te faire une petite visite si tu as le temps ? » quémande-t-il avec se sourire charmeur qui n'a pas quitté d'un millimètre depuis cinq bonnes minutes.