MAXIM ROBINSSON ► Ryan Taylor

C'est le 14 février 1989 à New York, que les membres de la famille Robinsson m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Maxim. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de mathématiques appliquées et d'ingénierie depuis cinq ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Winthrop ou les Dunster.

Je suis un ancien alcoolique ▲ Les Alcooliques Anonymes ont réussi à me faire m'en sortir▲ J'ai beaucoup d'argent sur mon compte bancaire ▲ Je n'ai pas été élevé par une famille attentionnée ▲ Je suis tout de même très studieux ▲ Je vis pour les mathématiques ▲ Je ne suis pas du genre à tomber amoureux ▲ Cependant, j'adore les relations d'un soir ▲ On dit que les Cabot sont nos rivales, mais personnellement je les trouve magnifiques et les adore ▲ Je suis assez fêtard et loin d'être timide. Si je ne fais pas partie des Mather, c'est parce que je ne pourrai sans doute plus jamais toucher un verre d'alcool de toute ma vie

▲ C'est triste à dire mais la vie de merde de Maxim ne s'est pas étalé sur un simple instant, mais sur toute une vie. Il a été élevé par un père absent et une mère dépressive, suicidée lorsqu'il n'avait que 18 ans. Les seuls beaux moments que lui a offert la vie, c'est ses moments à la FAC, une fois qu'il pouvait oublier son enfance et son géniteur.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

J'hésite d'abord, puisque l'alcool ne cessera de me tenter, puis je refuse. Je m'autorise des soirées où je m'éclate rien qu'avec des joints, mais les soirées Mathers sont beaucoup trop alcoolisées à mon goût, trop dangereuses pour moi.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Cela dépendra du temps nécessaire pour ce voyage. Je suis étudiant en mathématiques appliquées et ingénierie à Harvard, même si c'est bien d'aider les autres, je dois privilégier mes études d'abord. Une semaine, oui. Un mois, jamais.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Je n'ai aucun talent artistique. Je ferai surement partie des spectateurs mais malheureusement pas plus.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Comment tu la trouves ?

A croquer. Immédiatement, et dans son lit : plus entraînant que le mien.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. Aimerais-tu un jour y participer ?

Je ferai forcément partie des enchères et même des pièces les plus coûteuses, comme tous les ans.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Normal. C'est pas comme si on ne voyait pas là-bas que des petits pêteux à longueur de journée. J'ai beaucoup d'argent et aurait largement pu en faire partie. Mais je trouve ça d'un ridicule tel que je n'y ai à vrai dire même pas pensé.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Je ne suis pas très matières littéraires. Scientifique dans l'âme ! A quoi bon perdre mon temps à ce genre de conférences alors que mes devoirs de calculs m'attendent si patiemment sur mon bureau ?

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle .SUNTIME et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à obsession (top-site). Le forum est juste splendide, sans parler des scénarios proposés et de l'idée générale alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Ryan Taylor comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un scénario.

Mot de la fin ? ▲ Hâte d'être validée pour pouvoir poster sur ce magnifique forum :dance:

Troisième séance.
Une fois de plus, c’était ma meilleure amie d’enfance qui m’y avait poussé. Je n’avais pas encore parlé de moi, et je ne comptais pas le faire. Loin de là. Jusqu’à ce que cet homme se tourne vers moi. « Et toi ? Tu accepterais de te présenter ? » me dit-il d’une façon lente et bien prononcée. J’avais l’impression qu’on me prenait pour un débile mental ou un enfant. Je comptais rester discret une séance supplémentaire mais l’animateur avait bien comprit comment me faire parler. « Pourquoi pas ? » répondis-je d’un air hautain et sûr question de lui faire comprendre que, oui, malgré ma présence ici je savais correctement comprendre et prononcer les mots.
«  Je m’appelle Maxim mais vous pouvez m‘appeler Max. J’ai dix-neuf ans, je suis en deuxième année à Harvard et je pense être alcoolique. » Ils me lancèrent tous un regard frustré. Je me repris dans la seconde suivante : « Enfin, je suis alcoolique. »
Je ne voulais pas parler plus de moi durant cette troisième séance. L’animateur avait décidé de ne pas trop me brusquer, me laisser attendre. De toute façon je savais qu’il y en aurait encore plein d’autres. J’avais le temps pour pouvoir tout leur raconter : pourquoi j’étais devenu si con, pourquoi j’avais tout abandonné, pourquoi j’en étais arrivé là.

Cinquième séance.
« Max. A ton tour ! » me dit-il d’un air encourageant. Il posa sa main sur la mienne. Je trouvais ça gênant, mais je n’en dis pas un mot et débuta mon récit.
« Je suis né dans l’argent, grâce à mon père qui est un grand politicien. Je n’en citerai pas le nom, vous comprendrez pourquoi. Le premier verre d’alcool que j’ai bu qui était destiné à m’amuser, c’était il y a cinq ans, quand je rentrais au lycée. Le premier verre d’alcool que j’ai bu qui était destiné à me faire du bien, c’était il y a un an, à l’enterrement de ma mère. Vous savez tous quelle sensation j’ai eu lorsque je l’ai bu. Puis le suivant. Et celui encore d’après. Jusqu’à l’ivresse, l’oubli et le bien-être. » Je m'arrêtai de parler soudainement. Le silence régnant dans la salle me rendit mal à l’aise. J'avais peur de me mettre à pleurer devant tout ce monde, de ne pas assumer mes propos. J'avalai sa salive avec difficulté. « Je souhaite arrêter de boire. C’est ma meilleure amie d’enfance qui m’a aidé à le comprendre, et je suis très content qu’elle l’ait fait. Je lui serai certainement reconnaissant toute ma vie. Après tout, elle vient de la sauver. »

Cent-trente-deuxième séance
Sous les applaudissements de tous mes amis anciens ou nouveaux alcooliques, je recevais mon badge pour cette deuxième année d’abstinence. Les deux années précédentes, j’avais rechuté plusieurs fois. Du coup, à 23 ans, j’étais presque entièrement guéri. Il me fallait encore rendre visite aux AA au moins une fois par mois, contre deux depuis un an. Et j’allais enfin être parrain. J’allais pouvoir aider quelqu’un d’autre, qui connaissait le même genre de problèmes que moi. D’après l’animateur, être parrain permettrait de m’aider encore plus à être abstinent. De toute façon, ne plus boire était devenu pour moi une habitude. Je compensais un peu dans les drogues, il faut l’avouer, mais au moins je n’en étais pas dépendant et savais lorsqu’il fallait m’arrêter. Cette sixième année à Harvard débutait plutôt bien, d’une façon aussi élégante qu’encourageante, et ça me plaisait.