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{i'm only human after all. }
crédit/ tumblr ✰ @Romie Barclay
Comme toujours, c'est toujours à des moments improvistes que ta jambe décide d'être douloureuse au point de te clouer à terre. Les antalgiques prescrites parton médecin étaient de vraies merdes et leurs effets ne duraient jamais. Seule la marijuana parvenait à affaiblir les effets post-traumatiques de ton accident. Quand ton cours termine, tu marches le plus vite que ta jambe te le permet vers l'ascenseur. Tu promenais toujours avec toi le badge que t'a donné la secrétaire de l'administration de la fac. Ta condition médicale t'a pu te permettre de profiter de cet accès exclusif. Sauf qu'il n'avait rien à se vanter à prendre cette vieille boite rouillé qu'ils appelaient ascenseur. Même dans les journées les plus dures, tu évitais de la prendre, car les jours se comptaient avant qu'il ne reste coincé pour de bon. Mais cette fois, tu ne pouvais pas te permettre d'emprunter les escaliers et rétracte avec regret dans l'ascenseur. Les portes à deux doigts de se fermer, un bras se glisse dans la fente pour stopper la fermeture et une silhouette se faufile dans la cabine. Tu ne portes pas attention à l'intru et envois un texto à ta copine pour lui signaler l'achèvement de ta journée afin de la rejoindre chez elle. Mais tes plans fut mis en suspend quand finalement le vieil appareil décide de faire un caprice et cesser de fonctionner. « Fait chier, c'est une putain de blague. » encore une fois, il fallait que ça tombe sur toi. Ton doigt presse à plusieurs reprises le bouton d'urgence, subissant ton mécontentement. « On leur donne tout cet argent et ils ne sont pas foutus de rénover un putain d'ascenseur » tu murmures pour toi-même sans remarquer que tu avais un spectateur. Quand tes yeux bougent en direction de l'inconnu, tu découvres que cette même inconnue n'était pas n'importe qui. « Hum. Salut » trouves-tu à dire après deux mois écoulés depuis le spring break à ne pas avoir revue ce visage. « Ce n'est pas notre journée on dirait. » tu hausses des épaules sans trouver autre chose à lui dire, plus que malaisé de te trouver en sa présence dans un espace aussi restreint.
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