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you leave a smile on my face
( @c. ael thompson )
crédit/ neon cathedral & cat on trees
Tu as ce sourire, celui disparu, depuis si longtemps, il est revenu, réapparut. Le long de ton visage qui a retrouvé la lumière égarée depuis ces années après la tornade Amyas. C’est ce qu’il te fallait, quelqu’un avec toi, dans ta vie. Tu ne te l’es jamais accordé, ou alors simplement pas trouvé. Tu ne fais confiance à personne préférant voyager seule, faire tes comptes dans ton coin, loin des regards malsains. Tu ne fais confiance à personne, même avec Zora, tu as ce mal-là. Lui raconter, ta vie, tes problèmes, ce qui ne va pas dans ta vie, c’est pas ton truc, non, ça ne l’a jamais été, ça ne le sera jamais. Carter t’a suggéré de parler à la police, leur parler de ton ex qui surgit dans ta vie avec cette lubie de t’espionner, dans ton quartier. Non, qu’est ce qu’ils peuvent bien y faire, après tout, à part te dire que tu n’es qu’une sombre parano. C’est peut-être le cas ? Ael, ton Ael, le Ael. Il t’a proposé de venir chez lui, le temps suffisant, pour te surveiller, te rassurer. Vous dormez ensemble, l’un contre l’autre, sa peau si chaude contre la tienne, embaume ton cœur, tes pensées sans tu juger. Tu avais besoin de ça, seulement ça, dans ta vie, toute pourrie. Du mather, l’ex de ta sœur. Il te cette étrange mimique d’étirer tes lèvres, cajoler ton âme seulement avec ses bras. Ce soir tu es sortie, voir ton meilleur ami. Vous avez bu quelques verres autour de sa caisse à bricoler, une soirée à seulement s’amuser. Tout a toujours été platonique, avec lui, tu le sais, qu’il aurait sûrement aimé de faire sombrer dans son lit jusqu’à le regretter. T’as jamais accepté, ni même songé. Vous êtes proches, ça pourrait presque en être un reproche. Vous êtes tous les deux célibataires, libres comme l’air, vous n’avez pas vos limites, seulement celle de votre amitié. Qui n’a jamais été perturbée même après plusieurs verres facilement sifflés. t’es pas bourrée, juste un peu éméchée. Il t’en faut plus, l’habitude. Tu rentres à l’appartement, le double des clés que Ael t’a donné. Sans faire de bruit, du moins essayer. Tu refermes la porte derrière toi, celle qui finit par te glisser d’entre les doigts et aller claquer contre le cadrant. Merde. Tu poses ton sac, en vrac, sur le sol, ta veste sur le canapé. Putain.. Ta jupe qui s’est relevée, le long de ta cuisse tatouée. Ton sac qui l’a fait remonter quand tu marchais, t’as seulement traversé la vite, à moitié dénudée, l’cul qui prenait l’air. Tu la baisses, d’un coup de main. Au milieu du salon, seulement la lumière du lampadaire extérieure pour éclairer un bout de pièce.
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