Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJ'pourrais te faire croire qu'avant j'étais une meuf que t'irais même pas vérifié. † Freya
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J'pourrais te faire croire qu'avant j'étais une meuf que t'irais même pas vérifié. † Freya

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J'pourrais te faire croire qu'avant j'étais une meuf que t'irais même pas vérifié. † Freya Tumblr_mdtu63MGkL1r3w31ho1_500
Encore une de ses soirées où tu n'as absolument rien à foutre. Tout semble fadasse, sans goût. T'as peut-être réellement perdu le goût d'une véritable adolescence, qui sait? Tu sais plus vraiment où t'en es. Tu sais juste qu'il y a ce sentiment ambiguë avec David, tu sais juste que tes sentiments se dispersent dans tous les sens sans trouver d'endroit précis où s'arrêter. Une sorte d'amour infini, sans failles. Tu ne cherches pas à savoir ce que s'est. Ca t’effraies au fond. T'es qu'une putain d'poule mouillée, t'en as conscience. Mais la peur est ce qui te bloque le plus, toujours. Elle a une emprise beaucoup trop importante sur toi pour que tu t'en défasses. Alors tu tentes de la contournée du mieux que tu peux mais rien à faire. Elle reste là, toujours. Elle te serre le coeur, tu fais chialé comme un gosse de 5 ans quand il voit s'éloigné ses parents. La présence de David est bien trop apaisante à ton humble avis. Bien trop tranquille, bien trop agréable. L'amour c'est pas pour toi, ça l'a jamais été. Pas seulement parce que tu ne sais pas t'attacher aux gens mais surtout à cause de cette putain de peur irrationnelle. Au fond, t'es une sorte de parano. T'arrêtes jamais. Le monde en a après toi. Il refuse ton bonheur. Il ne cherche qu'à te rabaisser. Tant pis, tu l'emmerdes le monde. Tu vis ta vie, ta propre destinée. Ta putain de vie. Tu la changerais pour rien au monde et pourtant tu mens constamment sur toi. T'as honte peut-être au fond d'être aussi simpliste. T'aurais kiffé être le meilleur en tout, le plus beau, celui avec les meilleures anecdotes mais non. Tu n'es qu'un gosse parmi dans d'autre, sans réel intérêt. T'es la copie de la copie d'la copie. T'es pas un orignal, tu le seras jamais. C'est peut-être cet aspect qui te bloque, qui te donne envie de devenir quelqu'un d'autre tout en conservant un peu de ta nature. Ne pas tout perdre. Tu as toujours eu cette double nature en toi, ce double jeu. Néanmoins tu sais que tu es bel et bien seul dans ta tête. Jamais tu ne t'es parlé à toi même, ça ne t'arrives jamais. C'est juste un trouble compulsif du mensonge. C'est comme ça que tu l'as défini. Même tes parents ne sont pas au courant de ça. Tu les as tellement bien manipulés qu'ils ne cherchent pas à savoir si tu es heureux ou autre. Ils sont persuadés que oui, dans tous les cas. Malgré tes sentiments grandissants pour David, tu gardes ce côté sombre de ta personnalité. Vouloir à tout prix être l'unique, le seul. Tu cherches à maîtriser chaque moment de ta vie nouvelle.

Ce soir un match de foot est censé être retransmi à la Bukowski Tavern. Une bonne occasion de sortir de ta chambre qui te sert en quelque sorte de protection contre le monde extérieur alors que tu as les nerfs à fleur de peau. Tu es amoureux, voilà pourquoi t'es si irritant, pourquoi t'es plus chiant qu'avant. Tu cherches à te persuadé que rien n'en est, néanmoins tu sais ce que tu ressens au fond. Il suffit juste qu'aucun détail ne transparaisse, que personne ne s'en rende compte. Ce serait tendre une perche au monde entier pour qu'il te foute au sol en quelques secondes. Craindre la moindre chose... Tu t'es tellement mis de barrières qu'au fond c'est comme si tu ne vivais pas, plus. Tu cherches à exister alors qu'au fond ton coeur a stoppé de battre. Tu soupires alors que tu choppes les clées de ta caisse pour partir en ville. Tant pis pour les cours demain, ils attendront. Tu te rends alors à la tavern. Tu t'y rends souvent. Seul, mais tu fais des rencontres et tu repars accompagné. Plus tellement depuis que David fait partit de ta vie. Tu t'en voudrais de le trompé avant même que quelque chose de réel se soit manifesté. Tu ne vas pas te retenir d'aller voir ailleurs tant que rien ne sera mit en place, certes, mais tu ne coucheras avec personne. Tu observeras, parleras, dragueras, toucheras et tout s'arrêtera là. Tant pis la frustration. L'honneur est en jeu. Oui, tu as de l'honneur, c'est si dur à croire. Tu arrives finalement devant la tarven et tu prends place à l'intérieur. Ca put l'alcool et la bonne bouffe à plein nez mais cette odeur ne t'as jamais vraiment dérangée. La plupart des gars fans de foot sont déjà en place, surexcités. Ils parient toujours les mêmes choses et ce sont toujours les mêmes qui finissent la queue entre les jambes alors que leur équipe favorite s'est faite démolir par l'équipe adverse. Tu viens te placer au bar tout d'abord. Le match ne commence pas avant une heure, t'as le temps. Tu commandes un grand pichet de bierre que tu te mets à boire une fois que la serveuse très sexy te l'a servi. Tu finis par fixer le mur d'un air idiot, perdu dans tes pensées. Alors que tu tournes la tête pour regarder la porte d'entrée, une belle rousse s'avance au milieu d'un groupe d'idiots venus pour le match. Tu souris. Freya... Tu te lèves et viens saisir doucement son bras avant de l'attirée à toi. « Une si belle rousse ici? Ma belle, tu t'es perdue? Tu viens voir le match?» Tu souris. Tu la rapproches du bar et tu t'assois près d'elle alors que ton regard ne la quitte pas. Elle est vraiment très jolie, tu ne le nieras jamais. Pourtant elle n'est rien d'autre qu'un jouet à tes yeux... Un jouet à qui tu fais croire des choses magnifiques. Un jour elle découvrira tout, dans les moindres détails et ton jeu sera terminé. Peut-être qu'elle ne t'en voudra, peut-être que si. Tu l'aimes bien, malgré tout. « Je te paye quelque chose? » Gentleman dans l'âme, oui oui.
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Il y a ces moments, où tu crois que le sol s'ouvre sous toi et te fait tomber jusqu'au plus profond de la terre. Ces moments où tu te sens en chute libre, le cœur remontant dans la gorge, et où tu as juste envie de crier. Seulement, aucun son ne sort de ta bouche. Il y a ces moments où tu pleures, où les larmes ne peuvent plus s'empêcher de rouler sur tes joues constellées de tâches de rousseur. Où tu as l'impression que ta cage thoracique va se craqueler et finalement exploser, à cause de la pression exercée à l'intérieur. Oui. Tu ressens tout cela, et pourtant, tu ne dis rien, tu ne fais que sourire. La soirée commence et déjà, tu as envie de disparaître dans un trou de souris. Pour ne plus supporter tout cela. Certaines personnes pourraient te décrire comme étant la personne la plus joyeuse et optimiste au monde. Ils ne connaissent pas ces moments. Ces moments noirs qui t'arrivent à des heures indéterminées, et qui te placent au bord du gouffre. Parfois, tu as envie de faire des bêtises. Mais tu n'en fais rien : l'envie de te faire du mal reste, combattue par peur d'une quelconque marque sur ton joli corps. Tu t’assois au bord de ton lit, dans la maison des Lowell, et tu attends. Il n'y a pratiquement personne : tout le monde est parti. Normal, en soirée, dans un campus aussi animé que celui-ci. Tout le monde va dans des fêtes et toi, tu restes seule. Tu hais les fêtes. Le bruit assourdissant, la musique qui se résume à des boum boum boum interminables qui vous donne mal à la tête, l'alcool, les odeurs .. William t'a sauvé plusieurs fois de ces moments où tu te retrouvais perdue dans une de ces raves. Un maigre sourire arrive sur ton visage en pensant à lui. Au moins, il ne t'abandonne pas, et il n'a pas des motifs ultérieurs même si vous aimez bien blaguer sur cette possibilité.

Soudain, tu te lèves. Pourquoi s'apitoyer sur ton sort ? Pourquoi rester à l'intérieur, étouffée, presque claustrophobe à cause de ces murs qui t'entourent ? Il faut faire quelque chose. Et tu te déshabilles bien vite pour revêtir des habits plus festifs, une petite robe légère et florale, blanche et rouge. Des petites sandales plus tard et un gilet à cause de la température ambiante, tu sors de ta chambre pour t'embarquer sur les rues du campus. Tu adores marcher. Tu ne prends jamais pratiquement la voiture, et au dernier recours les transports en commun. Activer tes jambes te fait du bien, et respirer cet air frais te clarifie l'esprit. Les larmes ont séché au coin de tes yeux et tu t'essuies comme tu peux. Ce soir, tu rencontres des gens. Ce soir, tu t'amuses. C'est ce que tu te dis avec conviction. Tu es partie de cet endroit sombre où tu te trouvais quelques instants plus tôt, et tant mieux. Rapidement, tu arrives dans un établissement qui s'appelle la Bukowski Tavern. Des odeurs de nourriture arrivent à ton nez, mais au lieu de te donner l'eau à la bouche, cela te donne envie de repartir. Le fourmillement des conversations à l'intérieur arrivent à ton oreille. Il y a donc des gens à l'intérieur. Pendant un moment, tu hésites, et finalement, tu entres. Tu vois affiché qu'il y a un matche de foot ce soir et même si tu ne regardes jamais le sport, tu es curieuse de voir l'ambiance de la maisonnée à ce moment là. D'autres hommes arrivent en même temps que toi, et tu te fraies un chemin parmi ce groupe que tu ne connais pas. Ton regard se pose sur plusieurs endroits où t'asseoir, et tu sens très vite qu'on te tire par le bras. Trevor. Tu ne t'attendais pas à le voir ici, et tes yeux en témoignent. Il te complimente, deux fois d'affilée, mais tu essaies de ne pas y prêter attention. De toute façon, tu ne croiras jamais que tu es jolie ou belle. Sans répondre, tu t’assoies à côté de lui au bar. Il te propose de te payer une boisson, et tu ne peux t'empêcher de sourire. Oui, tu es contente de le voir. Il a toujours de très belles histoires à raconter, et tu ne te doutes pas une seconde de leur caractère imaginaire. « Oui, pourquoi pas .. Un jus d'orange ? » Tu ne te sens même pas idiote de commander cela, c'est ta boisson habituelle. L'alcool est une chose que tu ne connais que très peu. Tu poses les coudes sur le bar et appuie ton menton sur tes mains. En regardant droit devant toi, tu repenses à sa question. « Je viens d'apprendre qu'il y a un match, peut-être que je resterai pour le regarder .. Je marchais et j'ai vu l'enseigne, je me suis dit que, hey, j'ai la gorge sèche alors je vais me désaltérer .. Et tu es là ! Je vais pouvoir passer une bonne soirée ! » Ton sourire s'agrandit et tu tournes tes grands yeux vers le jeune homme. « Allez, raconte moi quelque chose. N'importe quoi ! J'ai besoin d'être divertie .. » Tu ne le dis pas désintéressée, d'ailleurs, pensant à ce que cela pourrait sous entendre, tu poses ta main sur son épaule. « Tu es un homme très intéressant, et tu as vécu tellement de choses ! C'est pour ça que j'aime bien quand on parle. »
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