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Encore une de ses soirées où tu n'as absolument rien à foutre. Tout semble fadasse, sans goût. T'as peut-être réellement perdu le goût d'une véritable adolescence, qui sait? Tu sais plus vraiment où t'en es. Tu sais juste qu'il y a ce sentiment ambiguë avec David, tu sais juste que tes sentiments se dispersent dans tous les sens sans trouver d'endroit précis où s'arrêter. Une sorte d'amour infini, sans failles. Tu ne cherches pas à savoir ce que s'est. Ca t’effraies au fond. T'es qu'une putain d'poule mouillée, t'en as conscience. Mais la peur est ce qui te bloque le plus, toujours. Elle a une emprise beaucoup trop importante sur toi pour que tu t'en défasses. Alors tu tentes de la contournée du mieux que tu peux mais rien à faire. Elle reste là, toujours. Elle te serre le coeur, tu fais chialé comme un gosse de 5 ans quand il voit s'éloigné ses parents. La présence de David est bien trop apaisante à ton humble avis. Bien trop tranquille, bien trop agréable. L'amour c'est pas pour toi, ça l'a jamais été. Pas seulement parce que tu ne sais pas t'attacher aux gens mais surtout à cause de cette putain de peur irrationnelle. Au fond, t'es une sorte de parano. T'arrêtes jamais. Le monde en a après toi. Il refuse ton bonheur. Il ne cherche qu'à te rabaisser. Tant pis, tu l'emmerdes le monde. Tu vis ta vie, ta propre destinée. Ta putain de vie. Tu la changerais pour rien au monde et pourtant tu mens constamment sur toi. T'as honte peut-être au fond d'être aussi simpliste. T'aurais kiffé être le meilleur en tout, le plus beau, celui avec les meilleures anecdotes mais non. Tu n'es qu'un gosse parmi dans d'autre, sans réel intérêt. T'es la copie de la copie d'la copie. T'es pas un orignal, tu le seras jamais. C'est peut-être cet aspect qui te bloque, qui te donne envie de devenir quelqu'un d'autre tout en conservant un peu de ta nature. Ne pas tout perdre. Tu as toujours eu cette double nature en toi, ce double jeu. Néanmoins tu sais que tu es bel et bien seul dans ta tête. Jamais tu ne t'es parlé à toi même, ça ne t'arrives jamais. C'est juste un trouble compulsif du mensonge. C'est comme ça que tu l'as défini. Même tes parents ne sont pas au courant de ça. Tu les as tellement bien manipulés qu'ils ne cherchent pas à savoir si tu es heureux ou autre. Ils sont persuadés que oui, dans tous les cas. Malgré tes sentiments grandissants pour David, tu gardes ce côté sombre de ta personnalité. Vouloir à tout prix être l'unique, le seul. Tu cherches à maîtriser chaque moment de ta vie nouvelle.
Ce soir un match de foot est censé être retransmi à la Bukowski Tavern. Une bonne occasion de sortir de ta chambre qui te sert en quelque sorte de protection contre le monde extérieur alors que tu as les nerfs à fleur de peau. Tu es amoureux, voilà pourquoi t'es si irritant, pourquoi t'es plus chiant qu'avant. Tu cherches à te persuadé que rien n'en est, néanmoins tu sais ce que tu ressens au fond. Il suffit juste qu'aucun détail ne transparaisse, que personne ne s'en rende compte. Ce serait tendre une perche au monde entier pour qu'il te foute au sol en quelques secondes. Craindre la moindre chose... Tu t'es tellement mis de barrières qu'au fond c'est comme si tu ne vivais pas, plus. Tu cherches à exister alors qu'au fond ton coeur a stoppé de battre. Tu soupires alors que tu choppes les clées de ta caisse pour partir en ville. Tant pis pour les cours demain, ils attendront. Tu te rends alors à la tavern. Tu t'y rends souvent. Seul, mais tu fais des rencontres et tu repars accompagné. Plus tellement depuis que David fait partit de ta vie. Tu t'en voudrais de le trompé avant même que quelque chose de réel se soit manifesté. Tu ne vas pas te retenir d'aller voir ailleurs tant que rien ne sera mit en place, certes, mais tu ne coucheras avec personne. Tu observeras, parleras, dragueras, toucheras et tout s'arrêtera là. Tant pis la frustration. L'honneur est en jeu. Oui, tu as de l'honneur, c'est si dur à croire. Tu arrives finalement devant la tarven et tu prends place à l'intérieur. Ca put l'alcool et la bonne bouffe à plein nez mais cette odeur ne t'as jamais vraiment dérangée. La plupart des gars fans de foot sont déjà en place, surexcités. Ils parient toujours les mêmes choses et ce sont toujours les mêmes qui finissent la queue entre les jambes alors que leur équipe favorite s'est faite démolir par l'équipe adverse. Tu viens te placer au bar tout d'abord. Le match ne commence pas avant une heure, t'as le temps. Tu commandes un grand pichet de bierre que tu te mets à boire une fois que la serveuse très sexy te l'a servi. Tu finis par fixer le mur d'un air idiot, perdu dans tes pensées. Alors que tu tournes la tête pour regarder la porte d'entrée, une belle rousse s'avance au milieu d'un groupe d'idiots venus pour le match. Tu souris. Freya... Tu te lèves et viens saisir doucement son bras avant de l'attirée à toi. « Une si belle rousse ici? Ma belle, tu t'es perdue? Tu viens voir le match?» Tu souris. Tu la rapproches du bar et tu t'assois près d'elle alors que ton regard ne la quitte pas. Elle est vraiment très jolie, tu ne le nieras jamais. Pourtant elle n'est rien d'autre qu'un jouet à tes yeux... Un jouet à qui tu fais croire des choses magnifiques. Un jour elle découvrira tout, dans les moindres détails et ton jeu sera terminé. Peut-être qu'elle ne t'en voudra, peut-être que si. Tu l'aimes bien, malgré tout. « Je te paye quelque chose? » Gentleman dans l'âme, oui oui.
Ce soir un match de foot est censé être retransmi à la Bukowski Tavern. Une bonne occasion de sortir de ta chambre qui te sert en quelque sorte de protection contre le monde extérieur alors que tu as les nerfs à fleur de peau. Tu es amoureux, voilà pourquoi t'es si irritant, pourquoi t'es plus chiant qu'avant. Tu cherches à te persuadé que rien n'en est, néanmoins tu sais ce que tu ressens au fond. Il suffit juste qu'aucun détail ne transparaisse, que personne ne s'en rende compte. Ce serait tendre une perche au monde entier pour qu'il te foute au sol en quelques secondes. Craindre la moindre chose... Tu t'es tellement mis de barrières qu'au fond c'est comme si tu ne vivais pas, plus. Tu cherches à exister alors qu'au fond ton coeur a stoppé de battre. Tu soupires alors que tu choppes les clées de ta caisse pour partir en ville. Tant pis pour les cours demain, ils attendront. Tu te rends alors à la tavern. Tu t'y rends souvent. Seul, mais tu fais des rencontres et tu repars accompagné. Plus tellement depuis que David fait partit de ta vie. Tu t'en voudrais de le trompé avant même que quelque chose de réel se soit manifesté. Tu ne vas pas te retenir d'aller voir ailleurs tant que rien ne sera mit en place, certes, mais tu ne coucheras avec personne. Tu observeras, parleras, dragueras, toucheras et tout s'arrêtera là. Tant pis la frustration. L'honneur est en jeu. Oui, tu as de l'honneur, c'est si dur à croire. Tu arrives finalement devant la tarven et tu prends place à l'intérieur. Ca put l'alcool et la bonne bouffe à plein nez mais cette odeur ne t'as jamais vraiment dérangée. La plupart des gars fans de foot sont déjà en place, surexcités. Ils parient toujours les mêmes choses et ce sont toujours les mêmes qui finissent la queue entre les jambes alors que leur équipe favorite s'est faite démolir par l'équipe adverse. Tu viens te placer au bar tout d'abord. Le match ne commence pas avant une heure, t'as le temps. Tu commandes un grand pichet de bierre que tu te mets à boire une fois que la serveuse très sexy te l'a servi. Tu finis par fixer le mur d'un air idiot, perdu dans tes pensées. Alors que tu tournes la tête pour regarder la porte d'entrée, une belle rousse s'avance au milieu d'un groupe d'idiots venus pour le match. Tu souris. Freya... Tu te lèves et viens saisir doucement son bras avant de l'attirée à toi. « Une si belle rousse ici? Ma belle, tu t'es perdue? Tu viens voir le match?» Tu souris. Tu la rapproches du bar et tu t'assois près d'elle alors que ton regard ne la quitte pas. Elle est vraiment très jolie, tu ne le nieras jamais. Pourtant elle n'est rien d'autre qu'un jouet à tes yeux... Un jouet à qui tu fais croire des choses magnifiques. Un jour elle découvrira tout, dans les moindres détails et ton jeu sera terminé. Peut-être qu'elle ne t'en voudra, peut-être que si. Tu l'aimes bien, malgré tout. « Je te paye quelque chose? » Gentleman dans l'âme, oui oui.
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