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J’avais plié bagages tellement vite et fais des aux revoirs rapides que j’avais à peine eu le temps de réaliser ce qu’il s’était passé. J’étais partie en colère, déçue et j’avais besoin de me changer les idées même si j’aurais d’abord voulu pouvoir m’expliquer avec Zora sur toute cette affaire. Mais elle m’avait dégagée de sa vie, elle voulait plus me parler parce que j’étais d’après elle "comme les autres Eliot". La blague... Résultat des courses : j’ai juste besoin d’anesthésier mes sentiments. Oublier Noah, oublier le reste. Et c’est à peine étonnant quand j’envoie un message à Loup : dans ce genre de moment, il n’y a que lui qui peut me comprendre et m’accompagner dans ce genre de besoins. Loup est un peu comme moi et dans le fond je suis sûre qu’on a une certaine connexion. J’avoue que coucher avec lui était un plus, jusqu’à ce que je me range... mais lui ça n’a pas l’air de l’embêter plus que ça de son côté. J’avais pris une voiture et j’avais fais la route jusqu’à l’aéroport, retour express à Boston. J’ai à peine foutu le pied par terre que je commande un taxi en direction du penthouse, chemin que je connaissais bien et que j’avais pas assez pris ces derniers temps à mon goût. N’importe qui aurait pu me reprocher mon amitié avec Loup, trop de choses nous séparaient au regard des autres mais pas pour moi. Je m’annonce à peine, et j’en ai plutôt rien à foutre, j’ai la rage au ventre et une sale envie de m’enfiler la fameuse bouteille de whisky. S’il y a quelques cachets avec, c’est encore mieux. Entrée triomphale, je débarque avec un grand sourire et mes bagages encore en mains que je jette presque à mes pieds quand je vois le Mather. Je prends ma voix la plus profonde, comme pour le titiller : « J’adore quand tu m’attends avec une bouteille. » J’approche pour me coller à lui avant de continuer sur un ton plus léger : « Tu m’as manqué ! » Putain de bouffée d’air frais.
@C.-Loup de L. de Monpezat
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