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Encore une soirée sympa, les pourboires coulent à flot, vraiment ce boulot va m'aider énormément pour financer mes études. La fin approche, l'heure de départ arrive et je commence de ce fait à plier certaines affaires. Dans la loge, conçue pour les filles, je jette un coup d’œil au miroir et commence à me démaquiller. Par la suite, je range l'argent de la soirée dans mon porte-feuille puis je prends mes vêtements de rechange ainsi que mon nécessaire de toilette. Je fonce à la douche, petit rituel d'après travail même si je sais pertinemment que j'en prendrai une autre chez moi.
J'entreprends dans un premier temps de faire couler l'eau. Le temps que le chaud arrive, j'ai le temps de me déshabiller et de brosser et attacher ma tignasse blonde. Un chignon à la va-vite afin de ne pas les mouiller. Je rentre sous la douche, me savonne. L'eau chaude qui coule le long de mon corps me fait un bien fou. Petit moment de détente avant de rentrer à la maison. Quelques révisions m'attendent, mais même si je n'ai pas le temps de le faire ce soir, je me rattraperai demain, je me suis assez avancée.
Il faut dire que depuis que je cumule le travail et les études, j'ai eu le temps de trouver la bonne organisation pour qu'aucun n'interfère sur l'autre. Je coupe l'eau et attrape ma serviette pour me sécher. Lorsque les dernières gouttes d'eau se font absorbées par le tissus, je commence à m'habiller. Un jean noir classique accompagné d'un débardeur rouge, le tout avec un ensemble de lingerie noire. Je ne me remaquille pas, aucune utilité, mais j'enfile mes petits escarpins rouges. Je libère mes cheveux de l'emprise de l'élastique et les rattache avec une pince.
Une fois tout cela terminé, je jette un coup d’œil à mon téléphone. L'heure de fin est passée. Je range l'intégralité de mes affaires dans mon sac de sport que je mets sur mon épaule droite. Un dernier regard à mes affaires afin d'être sûre que je n'oublie rien d'important et je fais signe à mes collègues. Certaines prennent le relais, d'autres ne vont pas tarder à partir aussi.
- Bonne fin de soirée et bonne nuit les filles, bon courage, on se voit demain !
La plupart me répondent lorsqu'elles ne sont pas concentrées sur autre chose mais je les comprends je suis pareil, ça m'est déjà arrivé de ne pas parler à une collègue car j'étais à fond dans mon maquillage. Ce n'est pas parce que parfois on ne se calcule pas que l'on ne s'apprécie pas. C'est ce que j'aime avec ce milieu. Nous faisons toutes ce métier par passion et par envie. Celles qui ne souhaitent pas faire de strip-tease restent au bar. Le patron est très compréhensif avec ça.
Ce que j'apprécie avec ces loges est qu'il y a certes un accès direct proche de la scène principale, mais il y a aussi ce petit couloir qui nous évite de traverser le club lorsqu'on arrive ou que l'on part. Quand on y réfléchit bien, ça évite pas mal de soucis, les hommes accros à l'alcool qui ne savent même plus où ils habitent pourraient avoir l'idée malsaine de nous suivre voire de nous agresser.
Je sors du Nirvana, il fait bon ce soir, un petit courant d'air vient se frotter à mon visage. Je reste rarement très longtemps juste devant l'entrée. Ma voiture – si on peut l'appeler comme telle – est garée assez loin. Question de sécurité aussi, j'ai appris à être vigilante. Je commence alors à marcher pour la rejoindre. Je passe proche de ruelles plus ou moins sombres, mais qu'importe, je suis dans l'allée principale, je n'ai rien à craindre...
J'entreprends dans un premier temps de faire couler l'eau. Le temps que le chaud arrive, j'ai le temps de me déshabiller et de brosser et attacher ma tignasse blonde. Un chignon à la va-vite afin de ne pas les mouiller. Je rentre sous la douche, me savonne. L'eau chaude qui coule le long de mon corps me fait un bien fou. Petit moment de détente avant de rentrer à la maison. Quelques révisions m'attendent, mais même si je n'ai pas le temps de le faire ce soir, je me rattraperai demain, je me suis assez avancée.
Il faut dire que depuis que je cumule le travail et les études, j'ai eu le temps de trouver la bonne organisation pour qu'aucun n'interfère sur l'autre. Je coupe l'eau et attrape ma serviette pour me sécher. Lorsque les dernières gouttes d'eau se font absorbées par le tissus, je commence à m'habiller. Un jean noir classique accompagné d'un débardeur rouge, le tout avec un ensemble de lingerie noire. Je ne me remaquille pas, aucune utilité, mais j'enfile mes petits escarpins rouges. Je libère mes cheveux de l'emprise de l'élastique et les rattache avec une pince.
Une fois tout cela terminé, je jette un coup d’œil à mon téléphone. L'heure de fin est passée. Je range l'intégralité de mes affaires dans mon sac de sport que je mets sur mon épaule droite. Un dernier regard à mes affaires afin d'être sûre que je n'oublie rien d'important et je fais signe à mes collègues. Certaines prennent le relais, d'autres ne vont pas tarder à partir aussi.
- Bonne fin de soirée et bonne nuit les filles, bon courage, on se voit demain !
La plupart me répondent lorsqu'elles ne sont pas concentrées sur autre chose mais je les comprends je suis pareil, ça m'est déjà arrivé de ne pas parler à une collègue car j'étais à fond dans mon maquillage. Ce n'est pas parce que parfois on ne se calcule pas que l'on ne s'apprécie pas. C'est ce que j'aime avec ce milieu. Nous faisons toutes ce métier par passion et par envie. Celles qui ne souhaitent pas faire de strip-tease restent au bar. Le patron est très compréhensif avec ça.
Ce que j'apprécie avec ces loges est qu'il y a certes un accès direct proche de la scène principale, mais il y a aussi ce petit couloir qui nous évite de traverser le club lorsqu'on arrive ou que l'on part. Quand on y réfléchit bien, ça évite pas mal de soucis, les hommes accros à l'alcool qui ne savent même plus où ils habitent pourraient avoir l'idée malsaine de nous suivre voire de nous agresser.
Je sors du Nirvana, il fait bon ce soir, un petit courant d'air vient se frotter à mon visage. Je reste rarement très longtemps juste devant l'entrée. Ma voiture – si on peut l'appeler comme telle – est garée assez loin. Question de sécurité aussi, j'ai appris à être vigilante. Je commence alors à marcher pour la rejoindre. Je passe proche de ruelles plus ou moins sombres, mais qu'importe, je suis dans l'allée principale, je n'ai rien à craindre...
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