Yaël ♡ never grow up

La winthrop house, ça faisait un long moment qu'elle n'avait pas remis les pieds dans cette maison. La dernière fois, c'était sûrement il y a un an pour venir parler à Jaysaël - se prendre la tête avec Jaysaël serait plus correct, même si les choses avaient changés au fur et à mesure avec lui. Il lui manquait par moment, ils avaient réussis à construire en quelque sorte une amitié au gur et à mesure, mais qu'importe. Venir ici faisait en sorte qu'elle repense aussi à Roman, aux disputes qu'ils avaient pu avoir dans sa chambre - en somme trop de bons souvenirs dans cette maison. Enfin il n'y avait pas que du négatif pour être honnête, elle avait aussi réalisée un défi avec un enfant, faire croire qu'il était d'un mec de cette maison et aussi la fois où Yaël avait débarqué dans la chambre de Roman - enfin gros moment de malaise, mais en y repensait c'était marrant. C'était mieux de prendre les choses à la rigolades, non ? C'était le cas depuis puisque monsieur n'arrêtait pas avec ses remarques, elle s'en fichait, elle faisait avec et puis c'était pas si gênant que ça, c'était la vie. La brune finissait par monter les marches en direction de la chambre du jeune homme espérant éviter par mal de personne en fait. Elle n'avait pas que des amis dans cette maison quoi qu'Elias n'était pas vraiment un ennemi non plus, ils avaient juste tendance à se prendre souvent la gueule, c'est tout. Ne prenant pas la peine de toquer, elle rentrait dans la chambre comme si c'était la sienne. « Tiens, je te pensais mort. » Elle était vraiment beaucoup trop à l'aise pour le coup, comme toujours d'ailleurs. Cétait sûrement pour ça qu'elle avait facilement des soucis. « Tu veux pas qu'on sorte de cette maison ? » Carter aurait pu envoyer un texto, mais c'était trop simple de faire comme ça.

Spoiler:

Pour dévoiler un petit secret sur toi, tu ne vis pas du tout à la Winthrop House mais tu passes toute ta vie là-bas. Les chambres sont quatre fois plus luxueuses que le taudis dans lequel tu vis à Boston. Alors tu squattes ici le plus souvent possible, tu fais même croire aux gens que tu as une chambre ici, c'est moins dégradant que d'avoir l'adresse à laquelle tu loges en vérité. Tu as trouvé la bonne planque, un pote à toi qui ne vient dans sa chambre que pour dormir, il est en cours toute la journée et travaille le soir dans je ne sais quel club de la ville. Tu squattes chez lui quasiment tous les soirs où tu ne livres pas de pizza et ne repars que quand ton pote rentre. C'est devenu ton petit rituel, tu as investi les lieux parce que ça rend ton existence un peu moins pitoyable. T'aimes bien les rouges, ils sont ta deuxième famille, tu te sens bien dans cette putain de confrérie. Au delà d'avoir de véritables potes, ils incarnent tous les membres d'une gigantesque famiglia. Disons que toi, tu es le vilain petit canard, le fils mal aimé par la société, qui va dormir chez tonton Roger le plus souvent possible.

La fenêtre entrouverte, la clope au bec, tu te délectes de cette délicieuse drogue douce depuis quelques minutes. Tu inspires longuement et savoure un peu de calme, c'est tellement le bordel dans ta vie. Tes yeux s'ouvrent lorsque tu entends du bruit dans la chambre. Tout d'abord, tu penses que ton pote rentre plus tôt que prévu mais tu comprends vite que ces formes appétissantes n'appartiennent pas à ton ami. - Je suis déçu Carter, tu devais me rejoindre à poil dans ma chambre, tu n'as même pas pris la peine de te déshabiller sur la route. Tu te ramollis, je t'ai connu plus chaude que ça. Tes lèvres s'étirent dans un sourire machiavélique avant de tirer une nouvelle fois sur le tube goudronné. - Tu veux qu'on sorte ? Qu'est ce qu'il se passe ? Tu veux te rebeller contre la société ? Et notre parti de baise torride, on la fait quand ? Tu lui lances le regard de chien battus tout en rigolant, tu n'arrives pas à garder ton sérieux bien longtemps. Tu es en forme ce soir. Il va falloir que ça swing.

Venir dans cette maison ce n’était clairement pas l’idée du siècle surtout qu’elle n’avait pas envie de croiser un tas de mecs qui étaient dans cette maison, mais bon c’était pour la bonne cause, non ? Elle lâchait un petit rire en pensant à ça, c’était surtout trop de souvenir qu’elle aimerait oublier par moment, elle devait perdre la mémoire pour ça et ce n’était pas encore prévu malheureusement. Elle montait rapidement essayant de ne croiser personne avant de rentrer dans la chambre comme si c’était la sienne, bon elle n’avait pas croisé personne et heureusement. Ça serait trop gênant de croiser certaine personne, elle leva les yeux au ciel avant de rire doucement alors qu’elle entendait les paroles de Yaël, l’espoir faisait vivre par moment. « Le message à dû se perdre en route dommage pour toi. » La brune haussa les sourcils avant de se placer sur le lit comme si c’était le sien pour continuer de lui répondre. « Et c’est pas rentré dans une chambre et me voir me changer que ça fait de moi une meuf chaude. Je te rassure, je suis loin de mettre ramollis. » C’était sûrement pire avec les hormones, mais bon ça il était pas réellement sensé le savoir. Puis c’était un peu les conséquences d’être enceinte, c’était un peu voire beaucoup la merde et même si elle s’était remise avec Dimitri – enfin elle croyait c’était pas pour autant que les choses étaient comme avant entre eux. « J’ai pas envie de croisé certains mecs qui sont dans cette maison. » Elle haussa les épaules pourquoi mentir après tout ? « Donc on fait ce que tu veux, je te suis sans aucun souci pour le coup. Notre baise torride, on l’aura quand tu serais moins bête, mais comme c’est pas prêt d’arriver. » Puis évitons les dégâts, elle avait déjà couché avec Elliot, elle préférait arrêter de faire des conneries dans ce genre.

Tu t'amuses à la taquiner, ça te fait rire, il ne faut pas grand chose pour te divertir. Tu te dis que la vie est trop courte et trop dure pour te laisser déborder par des émotions négatives. Il y quelques mois, tu as vu la putain de poitrine de cette fille et depuis, tu la tannes avec ça. Elle doit en avoir marre mais tu t'en fou, pour l'instant ça te fait encore délirer. - Détends-toi Carter, c'est pour rire, tu t'es levée du pied gauche ou quoi ? Tu te délecte de ta clope interdite à l'intérieur de la chambre que tu squattes. Tes yeux la suivent jusqu'au lit et se plissent gentiment. Elle te dit qu'elle n'a pas envie de croiser certains mecs dans les couloirs de la Winthrop House et toi, en bon curieux que tu fais, ton fronces les sourcils. - Ah bon ? T'as des différents avec des gars d'ici ? Tu ne juges pas, on ne peut pas aimer tout le monde mais tu te rends compte que cette fille, tu ne la connais pas plus que ça. Un rire s'échappe ensuite de tes lèvres. - Merde mais moi j'en ai envie maintenant, comment on fait ? Tu n'es pas bête, c'est une image que tu te donnes, celle du mec qui prend tout à la rigolade et que rien n'atteins. Il y a une grosse part de vérité là-dedans mais c'est une façon comme une autre de te protéger. - Allez viens, je te paye un verre, tu vas me raconter tout ça. Tu n'as pas une tune mais tu payes des verres, t'as toujours été comme ça. La radinerie est à exclure de ta longue liste de défauts.