we will not have to live that. (poppio)

we will not have to live that. ※※※ Je viens de donner les premiers soins de secours à Poppy le temps que les pompiers daignent montrer leurs bouts du nez après mon appel téléphonique. Je m'inquiète énormément pour mon ex, surtout qu'il avait Archie qui a observé toute la scène. Une situation qui ne me plait pas du tout. J'ai suivi l'ambulance avec ma propre voiture et mon fils pour rejoindre immédiatement l'hôpital. Je patiente dans la salle d'attente en faisant les cent pas tout en gardant un oeil sur Archie mon fils. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Cela me rassure un peu de l'avoir avec moi. Même si ma tête est totalement sur l'état de santé de Poppy. De la voir comme ça, cela me brise le coeur. J'ai le coeur anéanti. Jamais je n'aurais cru que la femme de ma vie pourrait être atteinte d'une maladie assez grave. Une maladie qu'est capable de me la prendre à tout moment. Tout ce que je n'ai pas envie. J'ai encore tellement de choses à dire auprès de mon ex. Une heure. Une heure que je poireaute dans la salle d'attente à péter un câble. Alors, qu'aucun médecin à l'horizon vient me renseigner sur l'état de santé de Poppy. J'explose intérieurement, je suis sur le point de gueuler dans les couloirs de l'hôpital ou même de mettre mon poing dans le mur pour essayer de canaliser mon énervement.

(a) blue moon

@Poppy A. Walton we will not have to live that. (poppio) 2511619667

(Invité)

We will not have to live that
— with @Fabio A. Corleonesi :heaart:

Poppy avait été emmenée d'urgence à l'hôpital, en quatrième vitesse, par les mêmes pompiers ayant pourtant mis un siècle et demi à parvenir à sa chambre de l'Eliot House. La jeune femme délirait toujours autant, déblatérant des choses tantôt audibles et parfaitement plausibles, tantôt complètement incohérentes. Mais une fois dans l'enceinte de l'hôpital, Fabio fut laissé dans le flou le plus artistique, accompagné de leur fils, Archibald. Ce dernier gazouillait joyeusement dans son petit landau de transport, à mettre son doudou lapin en bouche, innocent de tous les récents évènements se déroulant autour de lui, y compris la rage glaciale et jusqu'ici contrôlée de son jeune père. Ce ne fut que deux heures après son admission qu'un médecin daigna venir voir l'italien, expédiant rapidement la chose en disant que la tumeur de Poppy avait progressé et risquait de la priver de plusieurs choses : la marche et la parole en haut de la liste. Il ne dit rien de plus, ayant d'ors et déjà donné tous les détails à la patiente s'étant "réveillée" de son délire, bien qu'encore fiévreuse. Elle mordillait son pouce avec violence jusqu'à se faire saigner, mauvaise manie qui réapparaissait en cas d'extrême stress, encaissant très mal les dernières nouvelles du toubib. Aussi, lorsque l'américaine vit apparaître Fabio à la porte de sa chambrée, elle tenta un sourire, sans pour autant cesser sa petite manie. Merci... pour Archie. Il ne fallait pas craquer. Pas maintenant.

(Invité)