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Un samedi comme un autre ou presque ☼ Sheilinus

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UN SAMEDI COMME UN AUTRE OU PRESQUE
— with Sheila, Julia & Magnus

Moi et mon amie Julia profitions de l'arrivée des beaux jours pour se balader non loin de la plage que nous offrait la magnifique ville de Boston. Avant d'avoir les pieds dans le sable, on s'était laissé tenter par un peu de lèche-vitrine avant. On observait tranquillement la devanture de chaque magasin, s'insurgeant sur les prix qui étaient excessivement élevés. Après tout, nous étions en bord de mer, il ne fallait pas s'attendre à des prix cassés non plus ! On finissait d'en jauger une dernière quand nous passâmes à la suivante. Mes yeux s'extasièrent devant la façade. J'attrapai mon amie par le bras pour lui montrer pourquoi j'étais dans tous mes états. Des motos ! Le rêve de toute notre vie !
« Julia, regarde ! » m'exclamais-je en désignant les bécanes. Soudain, le vrombissement d'un moteur nous fit détourner le regard. Un jeune homme passait en moto derrière nous, ralentissant à notre hauteur.

©️ LOYALS.


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En ce moment, je n'avais que très peu de cours de prévu. Tout simplement car les examens approchaient à grands pas et que les profs voulaient qu'on révise au maximum. Sauf que les beaux jours arrivaient aussi et cela donnait envie d'aller flâner sur la plage. De plus, je ne travaille pas tous les jours au Starbucks donc je pouvais me le permettre. Et puis cela me donnait l'occasion de passer du temps avec une amie. Nous étions donc en train de nous promener, observant les devantures des boutiques qui affichaient sans complexe des prix plutôt élevés pour nous. Puis nous sommes rendus devant une boutique de moto et là on en avait l'eau à la bouche. C'était vrai des petites merveilles ces motos quand soudain Sheila m'interpella. En effet, une sublime moto venait dans notre direction, un jeune homme la chevauchant. Je ne pouvais m'empêcher de venir réagir à ça aussi. « Oh mon dieu, mais quelle beauté ! », m'exclamais je, réalisant que le jeune homme la chevauchant allait sans doute prendre ce compliment pour lui alors que je parlais bien de la moto. Bien sur je rêvais plus d'une moto sportive mais celle là me donnait encore plus envie de réussir à convaincre mon père de me laisser en avoir une. Et c'était loin d'être gagné ...


@Sheila Sorabella @Magnus Underwood
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Pour une fois, j'étais de repos et je comptais en profiter pour récupérer des pièces pour la moto que j'étais en train de retaper actuellement. Du coup, j'allais me rendre dans ma boutique de moto préférée, où le proprio me faisait des prix d'amis vu que j'étais un client fidèle. De plus, il adorait ce que j'avais fait de ma bonne vieille Honda 750 K2 que j'avais retapé moi-même comme je l'avais fait avec ma Mustang 1967. On pourrait presque croire que j'étais un vrai mécano, je retapais sans problème les vieux modèles etc. En soit, il me fallait juste du matos et c'était bon. Comme aujourd'hui, je voulais des pièces pour finir l'assemblage final de la Triumph que j'étais en train de remonter complètement comme si elle était neuve d'origine. J'arrive sur les lieux et il y avait deux nanas qui étaient en train de baver sur les bécanes, elles se tournent vers moi maintenant. Pour admirer ma bécane sûrement... J'étais bien trop habitué des vraies nanas qui succombaient à mon charme, du coup je me mets à sourire d'un air amusé. Je me gare rapidement. Puis, je retire mon casque ainsi que mes lunettes de soleil avant de détacher mes cheveux dorés pour les laisser flotter au vent. « Elle est belle, n'est-ce pas ? Par contre, c'est une vraie teigne. » dis-je avec un sourire bienveillant, retirant par la même occasion ma veste de biker pour dévoilant mon t-shirt qui moulait parfaitement mon torse d'athlète. « Que faites-vous là ? Vous recherchez des modèles en particulier ? »

@Sheila Sorabella @Julia Yates
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UN SAMEDI COMME UN AUTRE OU PRESQUE
— with Sheila, Julia & Magnus

Julia ne manqua pas de s'extasier sur la beauté, oui mais laquelle ? Celle du jeune homme ou de sa bécane ? Plutôt la deuxième réponse la connaissant ! Pour ma part je suivais d'un regard envieur la moto qu'il était en train de garer, même si en soi il n'était pas désagréable à regarder. Il ne démenti pas sur le charme de son véhicule, admettant par contre que c'était une vraie teigne. Amusée, je lui répondis : « Elle est du genre capricieuse ? ». Il avait déjà retiré son casque et ses lunettes de soleil, et s'attaquait maintenant à sa veste de biker. Il nous demanda ce qu'on faisait là et si on cherchait des modèles en particulier. Je fis office de porte-parole pour le coup. « On est arrivées là un peu par hasard en fait, on se dirigeait vers la plage. Et toi ? » lui confiais-je « Du coup pour ma part, pas de modèle en particulier même si j'aime le charme des motos vintage. Et toi, Julia ? » Je tourna le visage vers mon amie.

©️ LOYALS.


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En voyant la belle bécane du jeune homme, je me disais que celles exposées dans le magasin n'avaient rien à lui envier. Bien sur je parlais de la moto et non du motard, bien que ce n'était pas déplaisant à le mater. Mais bon ceux qui me connaissaient savaient que l'amour n'était pas ma tasse de thé en ce moment. Alors forcément lorsqu'il vint parler de motos, je ne pouvais ne pas lui répondre. Il vint nous faire savoir que sa moto était une vraie teigne, ce qui me fit sourire, d'autant plus que Sheila en rajouta en venant demander si elle était capricieuse. Comme si une moto était une véritable personne, quoique je restais persuadée pour un motard, sa moto devenait son bébé dès le jour où il l'achetait. Il nous demanda ensuite ce qu'on faisait là, si l'on cherchait une bécane à acheter. J'aimerais bien mais bon je n'ai pas envie de me mettre à dos le seul parent qu'il me reste alors si je dois renoncer à mon rêve d'avoir une moto, je le fais pour mon père alors je vins répondre. « Ca existe alors les motos capricieuses ? », demandais je, ayant toujours lu que les motos pouvaient n'en faire qu'à leur tête. La légende était donc vraie, je décidais de reprendre. « En effet, on se rendait sur la plage et je dois avouer avoir un faible pour les motos sportives, même si cela ne reste qu'un rêve pour le moment. Vous l'avez retapé entièrement celle là ? Vous êtes là pour une pièce, je parie ? », lui demandais je, curieuse d'en savoir plus et ayant lu pas mal de livres de motos, je savais que c'était bien de retaper une vieille moto pour en faire une petite merveille. Ce n'était pas un souci pour moi de parler moto, j'aimais cela, même si je n'en possédais pas encore une à moi.


@Sheila Sorabella @Magnus Underwood
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Depuis plus d'un an, je retapais entièrement une superbe Triumph et j'approchais de la fin là ! Il me manquait deux ou trois pièces et c'était aujourd'hui que je venais pour les récupérer. Néanmoins je ne m'attendais pas à tomber sur deux nanas qui étaient en train de baver sur les bécanes en exposition. Et en plus, elles se mirent à baver sur la mienne... Je sais tout de suite reconnaître des filles qui bavent sur moi et ces deux-là n'en font pas partie même si je me doute bien qu'elles me trouvaient beau sachant que je retire ma veste, mon casque et mes lunettes pour me retrouver qu'en t-shirt, qui moulait mon torse musclé. « Il faut savoir la caresser dans le sens du poil comme on dit, sinon elle n'en fait qu'à sa tête. Pour moi, c'est le prolongement de mon âme parce que c'est moi qui l'ait montée de toute pièce. J'ai mis plus d'un an à la terminer, à la bichonner etc » répondis-je avec une flamme, qui montrait clairement que j'aimais parler de tout ça. Elles répondaient maintenant à ma question sur la raison de leurs présences. « Bien vu. Je viens chercher les dernières pièces pour terminer une Triumph Bonneville année 1972. Les motos vintage sont bien plus fun à retaper. » souris-je avant de rajouter à l'adresse de la fameuse Julia : « Et tu peux me tutoyer comme ton amie, j'ai l'impression de prendre un coup de vieux... D'ailleurs, je m'appelle Magnus et vous, Mesdemoiselles ? ».

@Sheila Sorabella @Julia Yates
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UN SAMEDI COMME UN AUTRE OU PRESQUE
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Julia me rejoint sur l'idée de la moto capricieuse, et le jeune homme ne tarda pas à nous le confirmer. Il fallait la caresser dans le sens du poil comme il le disait. Ses yeux pétillaient en évoquant son bébé qu'était sa bécane, on voyait qu'il était passionné par cet univers tout comme nous. Celle-ci, c'était le prolongement de son âme car il avait mis plus d'un an à la terminer, vu qu'il l'avait monté de toute pièce. Je ne pouvais qu'être admirative du travail accomplie. « Eh ben, mes félicitations ! Si tu ne nous avait pas dit que tu l'avais reconstituée, je ne l'aurais pas remarqué ! Elle est vraiment magnifique ! » le complimentais-je. Mon amie confirma ensuite que l'on se rendait bien à la plage et ajouta qu'elle avait un faible pour les motos sportives avant de lui demander du coup s'il était venu chercher une pièce. Il était effectivement là pour ça car il retapait une Triumph Bonneville année 1972. Je souris quand il admit que les vintages étaient plus fun à retaper, mais était en train de me demander combien de motos il possédait. Peut-être il y aurait moyen de s'arranger par la suite pour voir son atelier ? Il se tourna vers Julia en lui indiquant qu'elle pouvait le tutoyer comme je le faisais sous prétexte qu'il avait l'impression que ça le vieillissait de se faire vouvoyer, et nous questionna sur nos noms avant de se présenter. « Moi c'est Sheila, enchantée » lui répondis-je, même si je restais un peu sur mes gardes. Sa décontraction naturelle pouvait laisser penser que la recherche de ses soit-disantes pièces n'était qu'une excuse pour pouvoir mieux nous draguer.

©️ LOYALS.


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