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in my head, i see you all over me...
ft. tim&monica
Les hommes... J'essaie de les comprendre depuis ma plus tendre enfance. Et en apprenant à te connaître, rien ne s'est arrangé. Tu as même empiré la chose. Tu me faisais du mal, jour après jour, en vivant ta belle histoire d'amour, de ton côté, avec elle. Jusqu'à présent, je ne sais pas pourquoi je continuais cette relation toxique avec toi. Pour quelle raison j'en demandais toujours plus alors que je souffrais, alors que je pleurais. Je devrais être heureuse que tu sois parti, que tu ne sois plus des nôtres, de ne plus être rattachée à toi physiquement, mais ça me fait mal, beaucoup plus qu'auparavant. Pourtant j'ai essayé de me défaire de ton emprise et personne ne pourra dire le contraire. Mais j'ai vécu tellement de choses à tes côtés que je n'arrive plus à avancer à présent. J'ai mal, je suis à bout de souffle. Et c'est loin d'être une image. Je suis réellement à bout de souffle. J'ai la sensation que ma respiration se coupe, chaque matin, comme si mon corps tout entier me demandait de rester allongée, de ne rien faire de la journée, jusqu'à ce que cette douleur s'en aille. Si tu pouvais aller voir ailleurs, sans formule de politesse, sans retour, sans te retourner, je serai la plus heureuse des femmes. Mais aujourd'hui tu n'es plus là, et je te trouve davantage présent. Je me lève le corps lourd. Je n'ai aucune force. Mon bras gauche est engourdi, comme très souvent ces dernières semaines et j'ai souvent cette impression que la douleur se propagera lentement dans mon corps durant les 5 prochaines minutes et que mon cœur s'arrêtera tout net de battre. Un jour, promis, j'arrêterai de fumer cette merde. Mais ce jour n'est pas encore arrivé. J'ouvre les fenêtres de ma chambre pour respirer un grand bol d'air frais. Mes colocataires sont absentes actuellement et puis, honnêtement, qu'elles soient là ou pas, je l'aurai quand même fait. J'en ai grandement besoin. Le vent souffle sur le campus. J'ai besoin de sortir. Je ne peux pas rester enfermée une minute de plus. Est-ce vraiment nécessaire de préciser que je me prépare dans ma salle de bains avant de sortir courir ? Mais soit, je finis par me retrouver à courir dehors, loin de la Cabot House, loin de tout, mentalement évidemment car physiquement, je suis entourée de plein d'étudiants tous plus bruyants les uns que les autres. Sauf que l'un d'eux attire mon attention. Ce n'est pas la première fois que je le vois. A chaque fois qu'il passe devant moi, j'ai cette scène, comme dans les films ou les séries. Le type passe au ralentit devant moi. J'ai les yeux qui brillent, je ne regarde même plus où je vais. Il fait parti de l'équipe de Basketball. Il dégage un truc avec son grand sourire, ses tatouages, sa façon de se déplacer, de s'exprimer, sa couleur ébène... Ses cheveux blonds ? J'en oublie ta présence dans mon esprit le temps de quelques secondes... J'en baverais presque si ce n'était pas étrange de faire ça tu vois ? Mais la séquence ralentit s'arrête net pour laisser place à un écran noir. Je me prends violemment un poteau dans la face et je tombe au sol. Je ne bouge plus, j'ai la main sur le front... J'ai tellement mal à la tête, c'est incroyable. Comme si je venais de me faire rouler dessus, mais juste au niveau de la tête. C'est affreux...
@Tim Davis
(Invité)