LILYA CLARK ► Alexis Kaufman alias Alexa Bliss

TON ADMISSION À HARVARD
Après mes débuts scolaires chaotiques, j'ai décidé de prendre ma vie en main. Harvard, le prestige à l'état pur, voilà ce qu'il me fallait ! Dans le monde d'où je viens, il est interdit de rêver aussi haut. « Lilya, tu vas te brûler les ailes, et ton joli minois ! » me disait-on chaque jour.

Et pourtant j'y suis, j'ai déposé mon dossier d'admission presque en retard, les informations à fournir sont monstrueusement longues. Je reste persuadée que le flux administratif demandé doit en décourager plus d'un. Je ne pense pas que le corps de Direction de l'Université ait voulu de moi tout de suite. J'ai eu quelques lettres de certains professeurs, mais je savais que ça ne suffirait pas.

J'ai travaillé jour et nuit, sans relâche pour passer les SATs et avoir un résultats plus que correct. Je devais faire mes preuves, tout ne se joue pas au poids de ton compte en banque. Alors je l'ai fait, j'ai eu 2120 aux résultats !

Concernant l'essay que j'ai fournis, je ne me suis pas focalisée sur l'aspect scolaire, pensant peut-être à tort que la plupart des étudiant en devenir proposaient ce genre de thématique. Alors allez savoir ce qu'il m'a pris il y a cinq ans lorsque j'ai mis sur papier une dissertation sur le pole dance et sur l'effeuillage. Les deux pouvant être étroitement liés, je me suis jetée à l'eau en parlant de ces disciplines que j'adore. A la fois sensuelles, sexy, mais très artistiques. Lors du dépôt de mon dossier d'admission, je travaillais déjà dans la boîte nuit en tant que réceptionniste. Autrement dit, la nana qui ne sert à pas grand-chose à l'entrée si ce n'est vous faire payer le vestiaire c'était moi. Et je les voyais les autres femmes, profitant de la partie cachée du monde de la nuit. J'enviais les barmaids ainsi que les strip-teaseuses.

Lors de l'entretien, il fallait parler de soi, quelle facilité, j'aime parler de moi, de ce que je fais, ce que je réussi, .. Mes échecs ? Qui a dit que j'en avais ? Je leur ai prouvé mon ambition, je leur avais promis que je serai bon élève et qu'en même temps j'évoluerai dans mon travail actuel. Chose promise chose due. Je n'ai pas refais d'année pour le moment, j'arrive à cumuler tout, et dès ma deuxième année, je ne faisais plus les vestiaires dans cette boîte de nuit de plus en plus à la mode. Non, j'étais derrière le bar, à faire jouer de ma sensualité pour faire boire un peu plus les clients.

Il faut croire que tout mon parcours mis bout à bout leur a plu étant donné qu'aujourd'hui je suis dans ma cinquième année.