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do you wanna talk ? ~ DYLAN

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« You blow a fuse, zing boom ! » Tu t'amuses. Tu es toute seule dans ta chambre d'étudiante et tu en profites pour chanter, la chose que tu aimes le plus faire en ce monde. Une chanson de Björk que tu adores, tu la déclames, tu la cries à certains moments. Quelqu'un entre dans ta chambre sans frapper et demande de faire un peu moins de bruit, ce qui te fait un peu déprimer. Tu t'arrêtes rapidement avant de t'asseoir sur ton lit. « Peut-être qu'il a un problème aux oreilles .. » tu te dis pour toi même. Car il n'y avait rien de moche dans ce que tu faisais, au contraire. Tu ne pouvais pas envisager qu'il y ait juste besoin, parfois, de silence pour travailler, puisque tu avais l'habitude d'étudier avec de la musique dans les oreilles.
Tu te lèves, et trébuche sur ta longue jupe voilée. Aujourd'hui, tu es habillée d'une chemise qui t'arrive à la taille et laisse apparaître ton nombril, et de ce bas blanc. Un foulard dans tes cheveux roux complète ta tenue. Tu es assez coquette, malgré ton style original, et tu as passé du temps à choisir les vêtements que tu voulais porter. Et tes pas te mènent jusqu'à l'extérieur du bâtiment, pour trouver le pavé des chemins d'Harvard. Tu te balades pendant un moment, en pensant à tout et à rien. Comme au fait que cela fasse plus d'un an que tu es ici, et que le nombre de tes amis se compte sur les doigts de ta main. La qualité à la quantité hein ? C'est ce que tu te dis. Tu es très heureuse avec toutes les personnes que tu as pu rencontrer ici, même si ton prince charmant n'est pas encore en ligne de mire.
Il y a bien Ezio, mais tu doutes qu'il s'intéresse à toi. Même si vous vous rapprochez beaucoup. Tu as le béguin pour lui mais ne dis rien, pour ne pas gâcher votre grande amitié naissante. Tout d'un coup, tu commences à marcher en sautillant les gens autour te regardent comme si tu étais folle. Mais tu l'es. « Oui ! Regardez moiiii ! » tu cries tout en te rapprochant du parc du campus de l'université.
Tu viens souvent à cet endroit pour te ressourcer, pour profiter de la nature. Comme à ton habitude, tu trouves un coin d'herbe loin de tout et tu t'allonges, profitant de la fraîcheur de l'air sur ta peau. Et tu penses. Comme le monde est beau et rempli de merveilles. Comme tu aimes la vie que tu mènes, sans regrets. Vraiment ? C'est peut-être un mensonge. Tu roules sur le côté pour te mettre sur le ventre. Tu frissonnes légèrement à cause de la température mais cela ne te dérange pas : tu n'es pas frileuse.
Tu ne remarques même pas les pas qui se dirigent dans ta direction.
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L’année a encore filé d’une traite, l’automne s’est définitivement installé au-dessus du campus. De ma fenêtre, je peux constater le soleil qui faiblit, les nuages qui se rapprochent, et bientôt, l’hiver qui me surprendra. Un bloc note entre mes mains, j’essaye tant bien que mal de trouver le courage de travailler. Parce que, si les fêtes de fin d’années étaient proches, les examens ne tarderaient pas non plus à pointer le bout de leur nez. Mais peu importe. Ça ne me mène à rien. J’abandonne l’idée de potasser, glisse mes affaires dans un sac à dos et m’échappe de ma prison. J’ai besoin de liberté, de me retrouver un peu seule, face à un putain de vide, les poumons pleins d’air. Alors je suis partie faire un tour sur le square d’Harvard.
Un peu de calme. Venir ici était devenu un rituel ancré dans mes semaines, depuis mon arrivée. Probablement un de ceux qui me gardent loin de sombrer dans la folie. Au même titre que mes soirées avec Innocence. Une pause, un moment pour respirer dans cet amas d’évènements. Parfois j’ai l’impression de vivre à cent kilomètres/heure, forcée à m’essouffler dans un marathon interminable. Et puis, il y a ces moments où enfin, je suis paisible. Ouais, le parc, rien de mieux. Rester enfermée dans une chambre à fixer inlassablement une feuille de papier n’a jamais été productif.
J’arrive sur place, je traine les pieds dans l’herbe et je marche un peu perdue. Perdue, parce qu’en réalité, je ne fais qu’errer. Je me promène à la recherche du néant. Et puis je la trouve elle. Elle est encore là. Une inconnue, et pourtant ce n’est pas la première fois que je croise son chemin. Parfois elle danse, parfois elle chante. D’autres fois, elle se parle. Toute seule. Toujours toute seule. Trop curieuse, j’ai toujours voulu savoir ce qu’elle pouvait bien se dire. Pourquoi venait-elle, à chaque fois, ici. Probablement pour respirer. A plusieurs reprises, j’avais tenté d’enquêter sur elle. Découvrir qui elle est. J’avais posé des questions, écouté des rumeurs. Mais la seule chose que j’apprenais, c’est que personne ne la connait vraiment. « Cette fille, elle est un peu tarée. » Après nombreuses recherches, c’est tout ce que j’avais appris.
C’était juste cette fille que j’apercevais au loin de temps en temps, celle que j’observais parfois, intriguée par son existence. Ses cheveux brulaient sous la réflexion de la lumière, et aussi seule qu’elle soit, son sourire l’emportait. Je ne sais pas. Parfois, j’ai cette envie incontrôlable de la discerner, comme une énigme posée sur mon chemin. Mais je n’ai jamais osé franchir le pas. J’abandonne à chaque fois, de peur de la déranger, trop impliquée dans son propre monde et moi dans le mien. Mais pas aujourd’hui. J’en ai envie. Et sans m’en rendre compte, je suis déjà à quelques pas d’elle.
Elle ne m’a pas calculée. Je crois que j’ai rougit en me rappelant que j’allais sans doute l’emmerder. J’aurais préféré qu’elle me remarque, qu’elle dise quelque chose. Ça m’aurait évité de devoir me lancer. Je n’ai jamais été douée pour m’introduire. Personne d’autre à l’horizon. Je prends une profonde respiration et m’assieds à côté d’elle de but en blanc. « Hé, j’ai trouvé de place où m’assoir nulle part ailleurs. C’est… bondé, ici. Alors, tu veux bien m’laisser un peu d’ton herbe ? » Wow, Dylan, tes phrases d’accroches sont vraiment impressionnantes.
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L'herbe te pique le visage. Sur tes vêtements s'imprime la couleur verte, que tu auras du mal à faire partir à la machine. Mais à quoi bon ? Cela ne fait que rendre ton habit plus unique. Il a vécu. Comme toi tu as vécu, comme tu vis encore aujourd'hui. Tu te demandes parfois comment font ces gens qui ne vivent que dans le passé ou le futur, quand toi, tu as de la peine à te dépatouiller avec le présent. A quoi bon se préparer psychologiquement pour des choses qui pourraient ou pas arriver ? Autant prendre tout ce qui vient sans penser aux conséquences. Et après, si tu te ramasses la figure, tu te relèves avec le sourire. C'est ta philosophie et tu en es fière. Les gens peuvent te critiquer autant qu'ils veulent, en attendant, ce n'est pas toi qui es malheureuse, au contraire. Il peut te manquer tout ce que tu veux, tu trouves toujours cette petite chose pour te donner le sourire.
Tu ne remarques pas les pieds qui sont à quelques mètres de ton visage. Tes paupières se reposent et tu rêves, à un autre monde. Un monde où tout le monde t'aimerait, où tu aurais plein d'amis, et où tu ne serais plus moquée. C'est peut-être ce à quoi tu aspires, en fin de compte. Être acceptée. Non pas être normale, puisque tu penses la normalité tellement ennuyeuse. Tu as envie d'être différente, mais que les gens puissent t'aimer pour cela. Tu ne penses absolument pas que quelqu'un puisse vouloir te parler, alors qu'une personne de ce genre se trouve juste à côté de toi. Tu ouvres enfin les yeux et aperçois une jeune femme s'asseoir à côté de toi. Tout d'abord, tu es un peu surprise. Puis tu te redresses un peu pour te mettre en tailleur et lui fais un grand sourire, sans même la connaître.
« Hé, j’ai trouvé de place où m’assoir nulle part ailleurs. C’est… bondé, ici. Alors, tu veux bien m’laisser un peu d’ton herbe ? » Tu ne questionnes même pas ses motivations. Elle aurait pu mentir sur le nombre de gens qui occupaient le parc, que tu l'aurais crue. Elle te semble tellement sympathique. Tu acquiesces sans un bruit et te balances d'avant en arrière comme une personne atteinte. Un silence s'établit. Mais il n'est pas tendu, non, plutôt le genre de silence qui vous donne envie de le prolonger, juste parce que c'est agréable. Tu continues à te balancer en souriant et au bout d'un moment, tu prends la parole.
« Freya, c'est mon nom. Mais tu peux m'appeler Marguerite-dans-les-prés. C'est mon nom d'indien. » Tu regardes droit devant toi, en riant quelque peu. Cette fille, tu ne la connais pas mais tu l'aimes déjà. Elle est le genre de personne avec qui tu n'as pas besoin de formalités, tu sais qu'elle ne te jugera pas sur ça. Puis, enfin, tu arrêtes de bouger et tourne ton regard vers elle. Tes yeux rencontrent les siens et ton sourire s'agrandit. « Tu crois pas que les cours devraient se faire dans les parcs ? L'ambiance serait tellement plus chaleureuse ! Et on pourrait réciter nos cours en courant après les papillons .. Tu étudies quoi toi ? »
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Au final, elle a réagi silencieusement en se redressant, assise en tailleur. Tant qu’elle ne me crie pas de m’éloigner, j’en conclue que je ne l’ai pas dérangée. Toutes les deux dans la même position, elle commence à gigoter, à se dandiner et se balancer sur les côtés alors que moi, je reste complètement immobile, tirant du bout des doigts pour arracher quelques brins d’herbes. Pour moi, ça a une valeur thérapeutique. De pouvoir rester assise, la fraicheur du sol contre moi, et découpant lentement les touffes vertes qui m’entourent. J’en oublie presque que je viens de débarquer, sans même avoir l’obligeance de me présenter. Mais ça n’avait pas l’air de la contrarier. C’était un peu comme si, pendant un instant nous nous connaissions depuis si longtemps que nous n’avions plus besoin de se saluer. Je suis arrivée, me suis assise, et dans un silence total, je crois que j’ai compris pourquoi elle était aussi souvent seule. Parce qu’elle n’avait pas besoin de communiquer, son sourire était suffisant. Et puis finalement, elle s’est lancée à briser le silence. Freya. Je me répète son prénom dans la tête, c’est comme une mélodie lointaine, une de celles qui ont traversé les légendes septentrionales. C’est déjà ça, j’aurais appris son prénom. Et puis, elle enchaine. Marguerite-dans-les-prés. Je fronce les sourcils, dubitative, les yeux rivés sur mon tas d’herbe. Non pas parce que sa remarque était surprenante, mais parce que je n’avais aucune idée de ce qu’aurais pu être mon prénom indien. Et ça me taraude. « Hm.. Je suis un peu jalouse, je n’ai pas de nom d’indien, moi. » Laissant afficher une moue d’enfant sur mon visage, je la fixe un instant. « Mais j’m’appelle Dylan. Ça aurait pu être un chouette nom de Jedi, ça. ». Ouais. Si j’avais pu naître dans une galaxie far, far away, j’aurais été un incroyable Jedi. Dylan Black-Hoover, aussi bien que Luke Skywalker. Elle relève la tête à son tour, et nos yeux se croisent. Damned. J’ai rougit encore une fois, parce qu’elle avait ce regard perçant. Des yeux bleus trop profonds qu’on s’y perdrait à trop s’y plonger. Et pourtant, je m’y égard quelques secondes. Le temps d’être rappelée sur Terre par une autre de ces répliques. Je hausse les épaules. « Le mieux, ce serait de grimper aux arbres, on aurait une belle vue. Courir, on serait essoufflés au bout d’un moment, et ça deviendrait difficile de réciter. » Je termine ma phrase par un sourire taquin. Elle a ce genre de discussion enfantine à laquelle je pourrais répondre indéfiniment. Comme à un gamin qui cherche à étancher sa soif de connaissance. Celui qui questionne tout, partout, tous le temps. Cette fille n’est pas comme les autres, et ça n’est pas plus mal. « Là, j’essaye de t’étudier toi. Mais c’est pas aussi facile, pas vrai ? Alors le reste du temps, j’fais du journalisme. Parce que j’voudrais bien écrire un jour. Un rêve d’enfant, tu vois ? Et parfois, la musique, parce que c’est plus important que le reste. » J’ai posé mon menton entre mes mains pour avoir plus de stabilité dans mon observation. Je la dévisageais pour apprendre chacune des formes de son portrait. « Comme toi, pas vrai ? La musique. » Si mes recherches avaient été peu concluantes sur sa personne, j’avais la persuasion de l’avoir déjà croisée au détour d’une salle de musique.
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Tu ne sais pas comment elle va réagir. Tu n'as aucune idée de la façon dont elle va prendre tes paroles. Si elle les prendra, et composera avec, ou si elle rejettera cette première tentative de contact. Tu ne fais que l'observer de tes grands yeux, et finalement, puisque tu as fini de parler, elle se décide à prendre la parole. Sa voix est comme une douce mélodie à ton oreille : tu te laisses bercer sans pour autant perdre le fil. C'est surprenant. Ton sourire s'agrandit à ses remarques et tu décides de rebondir tout de suite. « On a qu'à t'en trouver un, de nom d'indien ! Suffit de prendre quelque chose que tu aimes, et .. Voilà. Regard-Troublant-Sourire-Charmant .. Non ça fait pas vraiment indien ça mais ça te va très bien ! » Tu la complimentes sans même t'en rendre compte. C'est une de tes habitudes, d'essayer de rehausser les autres tandis que tu t'oublies un peu. Mais ce n'est pas grave, tu auras bien le temps de te trouver des caractéristiques positives sur ta personne. Dylan, elle s'appelle. Ça lui va bien, c'est un nom cool. Mais elle aurait pu s'appeler Bernadette que tu aurais toujours aimé. « Enchantéééeeeee, alors nos noms combinés ça fait .. ça fait .. Dya .. Ou alors Frelan .. Tu préfères quoi, dis ? » Tes doigts trouvent l'herbe qui s'étale partout autour de toi et tu fais danser quelques brins. Tu ne la remarques pas rougir : tu es bien trop enfermée dans ton monde pour remarquer une chose pareille. Et puis, tu ne détaches pas ton regard du sien, comme si ce contact était plus important que tout. Grimper aux arbres ! Quelle merveilleuse idée ! Déjà, tu t'y vois. Tes partitions aux mains, tu chanterais avec les oiseaux .. Tes jambes se balançant en dessous de la branche .. Tu pousses un soupir rêveur. Et on te sort de ton monde encore une fois. T'étudier ? Pourquoi t'étudier ? Le mot choisi est tellement étrange. Tu n'es pas très intéressante. Et en plus, tu ne peux concevoir qu'on s'intéresse à toi comme ça. Ecriture, musique. Mais pourquoi elle ne l'a jamais vu chez les Lowell cette Dylan ? « Comme moi, c'est vrai ! Je vois que tu as fait tes devoirs ! » Tout d'un coup, tu te lèves et tournicote sur toi même. « Parfois j'aimerais être une princesse de Disney .. Que les animaux viennent .. Et qu'on puisse chanter ensemble .. » Tu pousses quelques notes douces, à la façon vocalise de Blanche-Neige et te rassois subitement, l'air sérieux. « Il faut faire attention. On ne sait jamais quelle sorcière passant par là voudrait prendre ma voix. Remarque, si on me proposait d'être une sirène à la place, pas sûre que je n'envisagerai pas cette possibilité .. » Tu fredonnes une petite comptine pour enfants, et t'allonge à nouveau pour observer le ciel. Tu es contente d'avoir fait cette rencontre. Dylan.
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Son sourire. C’est difficile d’imaginer une personne plus souriante. Elle a la joie de vivre d’un enfant le soir de Noël. Je ne sais pas où elle a trouvé ce nom, mais il lui irait tout aussi bien. Regard-Troublant-Sourire-Charmant. Je me contente de détourner les yeux le temps de faire un état des lieux, ne sachant pas comment réagir. Je n’ai jamais été très douée face aux compliments. Particulièrement lorsqu’ils viennent de spécimens agréables de la gent féminine. Je me suis contentée d’un discret remerciement. Mon nom indien enfin découvert, j’en profite pour ne faire qu’un avec la nature. Une longue respiration, les poumons plein d’air, je décide finalement de retourner affronter son regard. Une fille pleine de surprise. A peine connaissait-elle mon prénom qu’elle cherchait déjà les différentes combinaisons possibles associé au sien. Mais comme elle avait l’air d’y mettre tout son cœur, ces extravagances restaient adorables. « Hmm, Frelan, ça sonne comme un nom d’insecte. » Elle a un air rêveur, et je n’ose pas interrompre son imagination plus longtemps. Je m’autorisais seulement à laisser échapper un rire, étonnée par cette soudaine envie de se lever. Alors qu’elle commence à valser dans les airs, je la contemple, elle et son allégresse, et je regrette de ne pas être venue plus tôt à sa rencontre. J’aurais pu passer à côté d’une rencontre aussi captivante. C’était une de ces personnes complètement ancrées dans leur monde, et qu’elle me laisse y pénétrer un instant, c’était fascinant. Sa jupe qui virevolte autour d’elle, le tissu danse contre le vent, et sa voix m’envoute un instant. Quelques notes sortent de sa gorge et me bercent agréablement le temps qu’elle avoue avec quelle ambition, elle aurait voulu être l’une de ces Cendrillons, Blanche-Neige et compagnie, moi absorbée par son image quelques seconde. « Je suis sûre que t’en es déjà une. » Et puis, elle s’est aussitôt rassise auprès de moi. Ses yeux qui brillent à la lueur du soleil pourtant absent, comme si elle s’extasiait sur chaque détail du par cet qu’un être légendaire allait en sortir. « Faut pas t’inquiéter pour ça. Si une sorcière vient te menacer, tu as un grand chevalier Jedi à tes côtés. Je ne la laisserai pas t’enlever ta voix aussi facilement, parce que j’aurais du mal à en apprendre plus sur toi autrement.[/b] » Alors qu’elle s’allonge dans l’herbe, je reste assise pour mieux l’observer quelques instants et la rejoint dans cette position. C’est plus confortable comme ça, même si l’humidité de l’herbe rafraîchit ma peau. Après qu’un frisson ait parcouru mon corps, je reprends ma phrase sur un ton enfantin. « On pourra toujours écrire pour communiquer, tu sais, mais ça n’sera pas pareil si tu ne chantes pas. J’viendrais au bord de l’eau et tu me raconteras la vie là-bas. Tu me présenteras à d’autres poissons, peut-être même que tu croiseras Némo. J’ai toujours rêvé d’être amie avec un poisson. C’est fascinant là-dessous, tu auras plein d’histoires à raconter. »
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Tu te sens bien, à l'aise, et tu ne veux pas que ce moment finisse. Tu bénis Dylan d'être venue s'asseoir à côté de toi, alors que rien ne prédestinait ce moment. Tu sautais de conversation en conversation, sans prendre garde au fait que la jeune femme à côté de toi puisse être perdue. Elle semblait arriver plutôt bien à s'en sortir. Frelan, un nom d'insecte .. Oui, c'est vrai que cela ressemblait à frelon. « Alors ça sera Frelan. Frelan est en train de discuter. Frelan est dans l'herbe. Frelan sont ? Frelan est ? C'est assez marrant si on veut parler en langage codé, d'utiliser le singulier .. » Tu te perds dans tes réflexions qui ne servent à rien. Tu n'as pas peur d'être ridicule, pas avec elle. Tu as l'impression qu'elle ne se moquera pas de toi, peut-être que tu te trompes et que cette rencontre se terminera mal. Optimiste comme tu es, tu ne penses pas à cette alternative. A la place, tu danses. Et quand elle te dit que tu es déjà une princesse, le rouge se fraie un passage derrière tes tâches de rousseur. Tu avais un rêve pareil aux petites filles, sauf que tu n'as jamais vécu la désillusion à l'adolescence. Tu penses toujours qu'un prince charmant sur son grand cheval blanc va te prendre et t'emmener loin d'ici. Dylan promet de te protéger si une méchante sorcière arrive et tu acquiesces en souriant, silencieusement. Tu aimes avoir à penser que tu as un chevalier Jedi qui empêchera toute personne maléfique de te faire du mal. Tu es complètement dans ton jeu. Elle aussi apparemment, puisqu'elle te raconte comme elle aimerait aller rencontrer les poissons dans l'eau. « Oh ouiii j'aurais tellement de choses à te dire. Il faut que je garde ma voix ! De toute façon, comment est-ce que je pourrais charmer les beaux hommes-sirène si je n'ai pas mes chansons .. C'est littéralement la seule chose que je sais faire de toute façon, chanter. Et dire n'importe quoi. » Tu t'arrêtes avec un petit sourire triste et passe tes bras en dessous de ton cou. Un soupir s'échappe de ta bouche. Tu te sens tellement inutile, la plupart du temps. Et tu te rends compte que tu es sûrement en train d'ennuyer la pauvre Dylan qui ne savait pas dans quoi elle s'était engagée en venant s'asseoir ici. « Je suis désolée je me suis emportée .. » Toute ta joie semble s'être envolée. Tu restes une coquille vide. Ta gorge se serre, et même si tu sens ls larmes monter, tu fais tout pour remettre un sourire sur ton visage et ne pas y penser.
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La jeune femme reprend le rythme essouflé de ses pensées dès lors que j'évoque les insectes. C'est à croire qu'elle n'arrête jamais de cogiter. Dès qu'il lui passe quelque chose, son esprit se met en marche jusqu'à la prochaine idée. Et tout s'enchaine, sans jamais de pause. Je hausse les épaules, c'est ma réponse la plus courante, indécise et trop silencieuse. « Au singulier, c'est un peu comme si nous ne formions plus qu'une seule existence. Freya et Dylan, unies le temps d'une phrase. » En sautant du coq à l'âne, nous abordons les princesses, les poissons, et sa future vie sous la mer. Comme si nous étions des amies de longue date, elle accepte de retourner à la surface pour me raconter toutes ses péripéties. Tant mieux. Je ne voudrais pas qu'elle parte dans cette aventure sans avoir de ses nouvelles. Et j'ai réussi à la convaincre de garder sa voix. C'est une bonne chose, parce que ne plus avoir l'occasion de l'entendre alors que je venais à peine de la découvrir aurait été un choc pour moi. Mais soudainement, elle coupa court à ses extravagances. Une ombre au tableu, derrière cet océan de folies se cache un ilôt de fragilité. Alors qu'elle commence à s'inquiéter des divagations qu'elle me racontait, j'ai tourné ma tête vers elle pour tenter de la rassurer. Sur un ton protecteur, presque nostalgique, le visage plus grave que la seconde précendante parce qu'au fond, je suis inquiète de ce qui peut se passer dans sa tête. « Tu sais, les autres gardent tout ça dans leur tête, et puis ils oublient. Ils deviennent ennuyeux, parce qu'ils en ont perdu leur imagination. Moi j’aime bien quand tu t’emportes. Tu souris, et tu as l'air heureuse. C'est plus agréable comme ça. » C'est une rencontre tardive, une connaissance depuis quelques minutes seulement, mais je me sens concernée par son existence. Comme un être fragile que j'ai besoin de proteger. Je l'ai observé pendant si longtemps, que j'avais l'impression de l'avoir connu des semaines plus tôt. Et puis je reste là, à la fixer, à attendre une réaction de sa part. J'ai envie d'appercevoir son rire, celui qui a disparu pendant quelques secondes. C'est comme si les nuages avaient engloutis le soleil trop faible, dans un élan d'égoisme, en me privant de sa lumière. Et puis le ciel n'est plus qu'un amas de nuances grisatres. « J'ai envie de savoir, moi. » Dès lors qu'elle avait repris son serieux, j'avais été coupée d'un monde imaginaire. Des chroniques féeriques, des classes dans les arbres, et des souvenirs d'enfance. C'était comme écouter les histoires maternelles avant de s'endormir, comme une berceuse qui me balote contre le souffle du vent alors que mon corps frissonne. Jusqu'à ce que tout s'arrête. « Parce que j'aime bien t'écouter. »
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Ses phrases sont poétiques, pleines de sens, et pas complètement décousues comme les tiennes. Tu te sens coupable d'être si différente, si étrange, de ne pas pouvoir te la fermer juste un peu et de te laisser emporter. Après tout, c'est pour cette raison que tu n'as pas tellement d'amis. Qui souhaiterait être en ta compagnie ? C'est incroyable. Toutes ces pensées passent dans ta tête et tu te laisses miner encore un peu plus profondément. Tu ne prêtes plus attention à Dylan, tu te renfermes totalement sur toi même. Un voile semble s'être levé derrière tes yeux, et on ne peut plus t'atteindre. Le noir reste dans ton esprit. Tu hais ces moments là, où en un claquement de doigts, un moment qui paraissait magique puisse s'assombrir aussi soudainement. Et puis, tu te rappelles que c'est de ta faute, car tu as une personnalité dérangée. Que tu es dérangée. Que tu aurais ta place dans un hopital plutôt qu'à Harvard, la grande université. Tu as travaillé si dur pour venir ici, et tout semble se transformer en échec. Tu as des bonnes notes, pourtant, mais ce n'est pas assez pour toi. Tu voudrais avoir une vie sociale plus remplie, être plus populaire, plus .. normale. Dans ces moments là, tu n'aimes plus ton extravagance, ce qui fait de la peine à ton entourage. Finalement, la voix de Dylan te sort de ton état semi comateux et tu tournes ton regard vide vers elle. Elle aime te voir sourire. T'entendre parler. C'est ce que tu comprends. Et là, c'est obligatoire, les robinets s'ouvrent. Des grosses larmes coulent sur tes joues et tu ne peux plus les arrêter. Tu as envie de sentir la présence de quelqu'un, près de toi. Tu as bien Dylan, mais.. Vous vous connaissez depuis tellement peu de temps. Tes joues se mouillent, tu as l'impression que tes canaux lacrymaux ne peuvent plus s'arrêter de produire de l'eau salée. Finalement, sans lui donner un signe pour la prévenir, tu te jettes dans ses bras. Tout simplement. Tes mains s'accrochent dans son dos, et ton visage reste dans son cou, respirant son odeur, profitant simplement du moment présent. « Je suis désolée d'être si stupide .. » tu murmures à son oreille. Tu n'as pas peur de la proximité que tu as imposé tout d'un coup, au contraire, tu te sens bien, collée à elle comme cela. Elle sent bon, c'est ce que tu te répètes inlassablement. Tu mouilles son t-shirt avec tes larmes et tu espères qu'elle ne t'en fera pas cas. Au bout d'un moment, tu te retires avec un petit rire tout en séchant ton visage de tes mains. Ça va déjà mieux. « Merci, »
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Parfois, j'ai l'impression de ne pas être suffisante. Lorsque ces personnes ont besoin d'une épaule sur laquelle se reposer, et que je reste là, sans comprendre ce qu'il se passe autour de moi, complètement désarmée. Dépassée par les évènements. Lorsqu'en compagnie de Gwen, je me rend compte que j'ai été incapable de l'aider toutes ces années, dans les moments où elle aurait eu besoin de ma compagnie, alors que j'ignorais tout de son existence. Et j'ai l'impression de ne rien pouvoir y faire. D'être face à un mur de glace, trop froid, trop sombre à escalader. Elle commence à pleurer, et mon cœur se pince d'autant plus fort. Je n'ai pas envie de la faire pleurer ou de la voir pleurer. J'ai l'impression d'avoir ouvert la boîte de Pandore en m'approchant d'elle. Peut-être que j'ai fait une erreur, peut-être qu'elle aurait été plus tranquille si je n'avais pas dérangé l'ordre de son monde. Et puis elle se jette contre moi. D'abord déroutée, je ne sais pas comment réagir, puis, dans un instinct maternelle, je referme mes bras sur elle pour la serrer au plus près de moi. Je passe ma main droite dans sa chevelure pour calmer l'enfant que j'ai contre moi. En réponse à ses murmures, je lui chuchote inlassablement les mêmes mots. « Ca va aller. » J'en sais rien. Mais j'espère bien. J'espère bien que tout va s'arranger, qu'importe ce qu'il se passe dans sa tête, dans sa vie, et dans l'univers entier. C'est comme si le monde a cessé de tourner rond. J'ai de la peine pour elle, ses larmes me rendent nostalgique. Elle me rappelle mon enfance, les moments d'incertitude, seule. Les plus difficiles. Ceux qui n'ont de compagnie. Ceux qui nous réveillent la nuit, nous retourne le cerveau jusqu'à se poser la plus infime des questions. Pourquoi. Je n'ai plus envie de la lâcher, de peur qu'elle disparaisse, qu'elle s'envole si je ne la tiens plus assez. Elle est trop fragile, c'est une de ces porcelaines qui exploserait contre le sol si je la laissais tomber. Et pourtant, notre étreinte disparait pour la laisser respirer. Je retrouve un sourire mélancolique à son merci. Je suis rassurée qu'elle se soit apaisée, mais je ne connais que trop bien ce sentiment. Au final, je me redresse pour attraper mon sac. En fouillant dedans, j'en ressors un paquet de mouchoirs et lui en tend un. « Tiens. C'est toujours mieux que mon t-shirt. » J'ai saisi sa main affectueusement, parce que j'avais envie de lui dire que, si elle en ressentait le besoin, j'avais une collection entière de t-shirt qu'elle aurait pu mouiller. Je préfère de loin la tenir contre moi que de l'imaginer sangloter à l'abandon. « J'suis là, hein. T'es pas stupide, t'es pas toute seule. Sinon, Frelan, ça sert à rien. »
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