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« You blow a fuse, zing boom ! » Tu t'amuses. Tu es toute seule dans ta chambre d'étudiante et tu en profites pour chanter, la chose que tu aimes le plus faire en ce monde. Une chanson de Björk que tu adores, tu la déclames, tu la cries à certains moments. Quelqu'un entre dans ta chambre sans frapper et demande de faire un peu moins de bruit, ce qui te fait un peu déprimer. Tu t'arrêtes rapidement avant de t'asseoir sur ton lit. « Peut-être qu'il a un problème aux oreilles .. » tu te dis pour toi même. Car il n'y avait rien de moche dans ce que tu faisais, au contraire. Tu ne pouvais pas envisager qu'il y ait juste besoin, parfois, de silence pour travailler, puisque tu avais l'habitude d'étudier avec de la musique dans les oreilles.
Tu te lèves, et trébuche sur ta longue jupe voilée. Aujourd'hui, tu es habillée d'une chemise qui t'arrive à la taille et laisse apparaître ton nombril, et de ce bas blanc. Un foulard dans tes cheveux roux complète ta tenue. Tu es assez coquette, malgré ton style original, et tu as passé du temps à choisir les vêtements que tu voulais porter. Et tes pas te mènent jusqu'à l'extérieur du bâtiment, pour trouver le pavé des chemins d'Harvard. Tu te balades pendant un moment, en pensant à tout et à rien. Comme au fait que cela fasse plus d'un an que tu es ici, et que le nombre de tes amis se compte sur les doigts de ta main. La qualité à la quantité hein ? C'est ce que tu te dis. Tu es très heureuse avec toutes les personnes que tu as pu rencontrer ici, même si ton prince charmant n'est pas encore en ligne de mire.
Il y a bien Ezio, mais tu doutes qu'il s'intéresse à toi. Même si vous vous rapprochez beaucoup. Tu as le béguin pour lui mais ne dis rien, pour ne pas gâcher votre grande amitié naissante. Tout d'un coup, tu commences à marcher en sautillant les gens autour te regardent comme si tu étais folle. Mais tu l'es. « Oui ! Regardez moiiii ! » tu cries tout en te rapprochant du parc du campus de l'université.
Tu viens souvent à cet endroit pour te ressourcer, pour profiter de la nature. Comme à ton habitude, tu trouves un coin d'herbe loin de tout et tu t'allonges, profitant de la fraîcheur de l'air sur ta peau. Et tu penses. Comme le monde est beau et rempli de merveilles. Comme tu aimes la vie que tu mènes, sans regrets. Vraiment ? C'est peut-être un mensonge. Tu roules sur le côté pour te mettre sur le ventre. Tu frissonnes légèrement à cause de la température mais cela ne te dérange pas : tu n'es pas frileuse.
Tu ne remarques même pas les pas qui se dirigent dans ta direction.
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