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alerte orange | todie @Sadie Bonacieux
La voiture décapotable faisait voler tes cheveux au vent, dans la nuit noire, le calme relatif des rues et la douceur de l'été. Sur le siège passager, les provisions de glace et les sodas se tenaient sagement, attendant leur heure. Quand tu avais reçu le message de Sadie, tu tournais en rond dans ta chambre, travaillant à moitié sur un devoir, réfléchissant à la vie avec l'autre moitié de ton cerveau. Mais tu ne t'étais pas un seul instant posé la question de ce qu'il fallait que tu fasses. Vous vous étiez mis d'accord sur ce code assez rapidement, et qu'elle utilise un code orange doublé d'un code jaune était suffisamment rare et important pour que tu n'hésites pas un seul instant. T'avais enfilé des vêtements décents en vitesse, et t'avais quitté l'appartement. Sur la route, tes pensées tournaient à mille à l'heure. Que tout ça se produise peu après que vous ayez discuté de Violet ravivait les souvenirs de la conversation, mais aussi rendait la coïncidence tellement improbable que tu avais du mal à la concevoir comme telle. Qui était donc ce crush mystérieux et pourquoi n'en avais-tu jamais entendu parler?
Garant la voiture en bas de là où habitait Sadie, tu descendis en vitesse, tes provisions entre les mains. Débarquer à cette heure-là de la nuit n'avait surement rien d'étonnant pour un voisinage constitué en grande partie d'étudiants, donc tu te fondais facilement dans la foule. Tu gravis les marches deux par deux jusqu'à arriver devant la porte de l'appartement de Sadie. Tu ne savais pas qui ouvrirait la porte, mais les gens qui habitaient avec elle te connaissait et elle les avait surement prévenus de ton arrivée. La porte n'était même pas totalement ouverte que tu t'étais faufilé à l'intérieur, en glissant un bonjour rapide aux occupants. Tu ne savais pas trop à quoi t'attendre au vu des messages. Des larmes, de la joie? Et tu ne savais pas ce qui te conviendrait le mieux non plus, ce qui te chiffonnait un peu. En arrivant devant elle, il lui jeta un coup d'oeil en coin avant de poser les provisions. C'est les cheveux ébouriffés, les vêtements débraillés, l'air essoufflé et un visage fermé que tu pris rapidement la parole, sans vraiment la regarder. "Alors, racontes-moi tout." Tu entrepris de déballer deux trucs de la glace qu'elle appréciait en période de crise.
panic!attack
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