ALIX RIMBAUD ► matthew hitt

C'est le vingt-et-un décembre à saint paul de vence, que les membres de la famille rimbaud, ouais ouais comme le poète, m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) alix jules. Je suis en recherche de l'idéal et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis pas du tout intéressé par l'amour physique, donc peu m'importe le sexe de la personne et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée, mais j'aime pas trop ça. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de philo depuis cette année ans. OU je travaille en tant que dealeur de licorne en sucre depuis quelques mois. Et pour terminer, je voudrais intégrer les eliott puisque mon père souhaite que j'y sois ou les quincy qui me conviendrait d'avantage en raison de mon côté altruiste, pacifiste et assez bohème (uniquement si confréries).

plein d'espoir ▲ sourd ▲ optimiste ▲ sauvage ▲ innocent ▲ amoureuse de l'amour ▲ passionné de littérature ▲ amical à ses heures perdus ▲ fragile ▲ attachant ▲ versatile

▲ Sa vieille carcasse de navire, elle en a enduré. Lui, c'est toute sa vie. Pourtant, sa vie, il l'aime bien. Il se dit qu'un jour ça ira mieux, qu'un jour ce sera rose. Ouais, ça il en est persuadé, même si les Hommes l'ont déçu, il espère qu'un jour il connaîtra ce genre d'ami qui vous fait sourire dans les pires moments, ce genre d'ami qui n'existe que dans les livres, pense-t-il. Malgré son côté "j'aime la terre entière", ou du moins qu'il s'efforce d'être, il garde une rancœur qu'il tente de dissimuler depuis le jour fatidique qui le hante depuis. Là, il marchait avec son air de tendre amoureux vers l'élue de son cœur. Bien évidement, elle, entourée de ses fidèles amies, ne se rendit guère compte de sa présence. Timide, il lui toucha l'épaule, dans l'espoir qu'elle se retourne. Malheureusement, elle le fit. Enfin, lui il était pas mal content qu'il le fasse, mais attendez voir. Elle conservait son masque impassible. Il entama une phrase « je voulais te di... » qu'il ne finira sans doute jamais. Aussitôt, la demoiselle avait soupiré et prononcer la phrase fatidique, la dernière qu'il entendra. « écoute alix, t'es bien mignon, mais sérieusement j'en ai rien à branlé de ce que tu ressens. tu m'soules à toujours venir me voir là. » Un adolescent de quatorze ans, c'est fragile. Un adolescent, ça a un cœur grand, mais si fragile.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

L'alcool, c'est trop vicieux. Ça te brouille le cerveau, ça te rend impuissant face à la vie. Mais ça permet d'oublier tes malheurs, donc pourquoi pas dira-t-il. Par contre, la foule, ce n'est pas son truc. Le monde, ça la perturbe. Au pire, il ira piquer une bouteille pour se la descendre dans un coin.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

C'est une idée merveilleuse, il y ira surement. Enfin tout dépend d'où cela se déroule, ouais.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Ce mec, il n'aime pas trop la musique. En même temps, il est sourd. Par contre, il ne verrait aucune objection à s'y rendre.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Alix a tendance à idéaliser tout ce qui croise sa route. Si la jeune fille est mignonne, il la trouvera très jolie. Par contre, la fille parfaite, ça risque de trop lui rappeler celle qui lui a brisé le cœur. Ainsi, mieux vaut pas qu'il croise une telle créature. Ouais ouais, ça va être dur.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Pour s'amuser, surement. Après tout, ça recrée un peu le prostitué masculin, de se laisser aller aux services d'une jeune femme. C'est marrant, pense-t-il.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

C'est sûrement un pote, ouais. Alix, ce mec, il aime tout le monde. Pas d'exception. Bon, si t'es moche, t'as moins de chance d'être parmi ses proches. Ouais, il est un peu élitique le gars.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

La littérature, c'est son pécher mignon. Il n'a besoin d'être dépendant de personne pour lire. Pas besoin de scruter les lèvres de son interlocuteur. C'est sa liberté. Par contre, une conférence, très peu pour lui. Il risque d'être un peu perdu, de ne pas pouvoir tout décrypter.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle ta mère en string et j'ai quinze ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à sérieux, c'est ilh quoi. Je me suis dis "pourquoi pas" alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je dis pas non à un peu d'aide (a). J'utilise matthew sexbomb hitt comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ [b300 pour les rps banals, et 600 et plus pour ceux plus importants[/b] mots par RP et mon personnage est un personnage de mon cru.

Mot de la fin ? ▲ unicorn is life.

Il patiente. Seul. Cela fait si longtemps qu'il a l'impression d'être enraciné au banc. Après tout, ce n'est pas plus mal : il n'a jamais eu de repère. Un objet constant, c'est rassurant pour un garçonnet de cinq et quelques années. Le bois vermoulu, il le connait par cœur, lui et ses rainures. Les écritures qui le recouvrent, le marbre d'amour d’antan, il les a lu jusqu'à se qu'ils imprègnent sa mémoire, pareil à un pierre gravée. Il lui arrive de se questionner au sujet de ces couples dont la passion a été frappé dans le bois : ont-ils duré ? Peu de chose perdure en ce monde, pense-t-il fatidiquement. C'est peu coutumiers, de telles déductions de la part d'un être si jeune. Ses pieds balancent au rythme d'une chanson qu'il a écouté la veille, à travers la cloison d'une porte. Il l'a déformé, sans doute. Les paroles de tantôt lui reviennent à l'esprit, perpétuellement.



Cela fait près d'une vingtaine de minute qu'il patiente en vain. Les passants défilent, tous munis de cette mine joyeuse. Peut être en raison de Noël, qui sait. Pourtant, pas un signe de sa mère. C'est toujours ainsi. Lui, il patiente, elle, ne tient ses promesses. Elle s'excuse la plupart du temps d'une glace, d'une tablette de chocolat dont il raffole. Il n'est pas tout à fait perdant, au final. Il espère, à chaque instant, percevoir sa mère qu'il aime tant, malgré tout. Il lui semble même entendre ses talons pianoter discrètement sur le macadam. Sombre Illusion. Ses yeux se baissent, il craint être oublié. Comme à chaque fois. Ses mains tremblent, le froid le gagne. Les larmes montent. Pourtant, son début de crise de panique s'interrompt lorsqu'une main câline sa petite tête vêtue d'un bonnet en laine chinée grise et noire. Son visage retrouve peu à peu des couleurs. Son cœur galope déjà. Il l'aime sa mère.

LE CHATEAU DU PETIT PRINCE
BRÛLE ÉTERNELLEMENT
COMME SON CŒUR, VIVEMENT

Sa gorge, elle est en feu. Les flammes ardentes de la colère le ravage. Son cœur est un brasier prit au piège par sa propre passion. Trop grande, trop puissante. Son calme olympien semble ne plus avoir été sien, tant il s'abandonne à sa rancœur. En même temps, lorsque l'on garde trop pour soi, l'on finit toujours à saturation. Là, c'est ce qu'il se déroule. Le poids des injustices l'étouffe, il se débat. Il regrette profondément. Il s'insurge contre sa bêtise. Si seulement il s'était tu. Si seulement il avait été moins collant.. Si seulement... Si seulement il n’existait pas, pense-t-il avec gravité. Ses mains tremblent, il s'écroule sur son lit.



Ose-t-il jurer. Lui, si prude. Les eaux de ses yeux s'acharnent. Alix se recroqueville. Alix pleure. S'il ne s'était pas éprit de cette fille, il n'en sera surement pas à ce stade. Il a été trop lourd, pense-t-il. Il aurait dû être d'avantage distant, ne pas lui porter tant d'attention. Il fait toujours dans l'excès. Il veut crier, il veut se décharger. Pouvoir enfin livrer ce qui lui pèse sur le cœur. Enfin.



Il se tait. Ses tremblements se stoppent. Comment cela se fait-il qu'il n'entende pas sa propre voix ? Serait-il devenu muet ? Il le craint fortement. Il a peur d’emmètre un son, la réponse le terrifie. Si jamais il avait perdu sa voix pour toujours ? Comment ferait-il donc pour communiquer ? Par le biais, de signes, de morceaux de papier ? Alix soupire, en vain. Pas un bruit, silence total. Ses sourcils se froncent. Un soupir peut être produit sans la parole, remarque-t-il soudainement. Il se mord la lèvre inférieur. Timidement, il tend sa main vers son portable. L'attente du résultat lui noue l'estomac. Lentement, ses doigts libère l'engin. Lentement, il entame sa descente. Pas un bruit. Il a touché le sol, comme il l'aurait fait dans un film d'antan. Non, ce n'est pas son larynx qui lui fait défaut, mais son audition. Pauvres oreilles maltraitées, valdinguées par trop de mots inappropriés.




Son sac sur l'épaule, il part. Il n'a guère besoin de plus : le surplus, il se le procurera là-bas. Il s'en va à la conquête de sa terre promise, de son échappatoire. Même si Alix tient à sa famille, il n'éprouve presque aucun remord à la quitter ainsi. Il est soulagé, même. Bien évidement, ils lui manqueront, mais c'est secondaire. Il est parvenu à négocier ce qu'il a toujours souhaité. Partir loin d'ici. Quitter la France, ce pays qui l'a vu grandir pour un autre, meilleur peut-être. L'aventure, elle lui fait chambouler le cœur, mieux qu'aucune femme ne saura le faire. Enfin, il trouvera sans doute l'amour là-bas, qui sait. Ce n'est pas son intention première, par contre. Alix veut se ressourcer, savoir qui il est véritablement, ce que la vie lui réserve. S'imposer un défi, sans doute. Il veut se prouver qu'il est capable de se reconstruire, de se débrouiller seul. Malgré sa confiance apparente, il appréhende. Tout lui semblait encore si simple, hier. Il lui suffirait de lire sur les lèvres de son interlocuteur, se disait-il avec engouement. L'anglais, encore moins celui déformé par les Américains, n'est guère sa langue maternelle. Son cœur se serre. Il pose son front contre le hublot : too late, pense-t-il dans son nouveau dialecte.