C'est le 16 Septembre 1993 à Paris dans le 4e arrondissement, que les membres de la famille Cellier-Northwood m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Solweig Lola. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale très aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de journalisme (majeure) et de design de mode (mineure) depuis 2 ans. Et pour terminer, je fais partie de la Eliot House.
Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?
Bien que je sois une Eliot et comme nous le savons tous, avec les Mathers ce n’est pas l’histoire d’amour du siècle, j’ai tout de même mes contacts dans cette confrérie, et je sais que leurs soirées sont les meilleures, donc oui ! J’y vais !
Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?
Evidemment ! Je trouve ces organisations géniales. Dans le milieu social dans lequel je suis, mes parents organisaient souvent des galas de charité, malheureusement les donateurs venaient plus pour se montrer que par pur bonté. Et ce que j’admire justement chez les Quincy, c'est leur bonté à l’état brut.
Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?
Personnellement, je dessine énormément, après mes études je souhaiterais diriger un grand magasine de mode en rédaction et illustration. Mais je ne vois aucun intérêt à montrer ce talent lors d’un Talent Show … On se croirait dans ces vieilles émissions télé américaines.
Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?
Bon .. ça va paraître super prétentieux, mais franchement, je n'ai rien à envier à une Cabot. Mais ça ne veut pas dire que je m'associerais à elle pour autant...
Les Winthrops font une enchère tous les ans. Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?
Heu .. Hahaha ! Je n'ai pas besoin de payer un homme pour qu'il soit à mon service. D'ailleurs, si c'était un métier, je me demande quel mot on emploierait pour désigner ces hommes là ...
Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?
Un Eliot n'a pas besoin de tous ces artifices pour avoir la classe. C'est comment dire .. inné, chez nous.
Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?
Oh et comment ! Je suis une passionnée de littérature, et j'ai un petit faible pour romans anglais, donc oui, ce serait bien mon genre !
Derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Lola et j'ai 19 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à Top-Site. Je trouve que le forum est magnifique sous tous les points, c'est juste le meilleur, alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors plutôt bien. J'utilise Frida Gustavsson comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr & Lola. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
C'est avec une immense tristesse et une nostalgie sans nom que Solweig laissait sa mère pour passer à l'embarquement. Cette dernière l'avait accompagnée à L'aéroport JFK, c'était la toute première fois qu'elle quittait son bébé, sa fille cadette, et malgré la fierté qu'elle éprouvait à son égard, elle ne pouvait s'empêcher de pleurer à chaudes larmes rien qu'en pensant que sa jeune fille était devenue une femme et que durant tout son séjour elle allait lui manquer. Mary allait désormais se retrouver seule à New York, puisque son dernier enfant quittait le nid familial. En effet, Solweig prenait le vol pour Boston, se préparant à une grande aventure à Harvard, afin d’y poursuivre ses études supérieures, où elle avait été acceptée plus tôt. Naturellement, cette séparation était très dure : depuis la mort de son père, suite à un cancer il y a quelques mois de cela, Solweig n'avait jamais été aussi proche de sa mère. Avec son frère, en revanche, ça n'avait pas marché que elle l'aurait souhaité. Ce dernier avait quitté la maison familiale depuis un bout de temps, dès qui eut atteint la majorité à vrai dire. Il avait choisit de faire ses études à Dartmouth, comme sa mère, la femme douce qu'il admirait et avec qui il n'y avait pas de conflits …
L'ENFANCE
Solweig avait toujours vécu en France. Née à Paris, à l’Hôtel Dieu, dans le 4ème arrondissement, elle avait été habituée au luxe dès sa plus tendre enfance. Elle vivait dans un somptueux hôtel particulier au charme haussmannien, où s’enchaînaient soirées et dîners mondains organisés par ses parents, qui s'étaient rencontrés dans cette ville. Ashley était issu d’une vieille famille d’aristocrates franco-anglaise, mais vivait à Paris, où il exerçait la fonction d’Architecte avec une renommée internationale. La mère de Solweig, elle, était née dans une des familles les plus influentes de New York possédant la Bank of America Corp. Mary, en étant la principale héritière. Ce fut lors d’un passage à Paris pour un voyage d'affaires, qu’elle rencontra son époux, qui vivait dans la capitale Française, alors fraîchement diplômé de l’université d’Oxford. Rapidement, des sentiments amoureux, forts et sincères s’installèrent entre eux, et Mary-Spencer décida de rester à Paris. Les deux amoureux se marièrent à l’automne 1989, et ce fut toute la haute société New-Yorkaise et Parisienne qui fut présente. Un an plus tard, Nathaniel Ashley Jr. naquit, puis trois ans plus tard, l’année de 1993, ses parents donnèrent naissance à Solweig Lola. Dès l’enfance, la fillette fit preuve de beaucoup de maturité. Elle se montrait studieuse et distinguée, au plus grand bonheur de ses parents. Scolarisée dans la meilleure école privée pour filles à Paris, elle rencontra Abygaëlle et Rose, avec qui elle ne tarda pas à lier une amitié très forte, de même qu’avec son autre grande amie, Nevada, rencontrée lors d’un camp de vacances, dans le sud de la France. Solweig confiait tout à ses plus proches amies, en qui elle accordait une confiance sans limite. Elles comptaient énormément dans le coeur de la jeune Cellier-Northwood, car elle savait déjà à quel point l'amitié était importante. Solweig était ce genre de petites filles aux allures de petite princesse qui parlait dès sept ans comme une jeune fille du monde. Elle portait souvent ces petites robes hors de prix que l’on trouvait dans ces boutiques Dior ou Chanel pour enfants, un serre-tête orné de perles blanches et des mocassins noirs vernis de marque, naturellement. Car pour Ashley et Mary-Spencer, rien n’était trop beau pour leur petit trésor. Malgré que le travail de ces derniers ne leur permettait pas de passer le temps nécessaire avec leurs enfants, ils restaient présents du mieux qu’ils pouvaient, et surtout aimants. Seulement, ils avaient engagée une gouvernante qui s’occupait des enfants et leurs leçons lorsqu’ils ne pouvaient assurer leur présence. Solweig et Nathan étaient tout l’un pour l’autre, Solweig rappelait à Nathan la douceur de leur mère, et lui rendait bien par son amour et sa protection.
L'ADOLESCENCE
Puis la petite Solweig grandit, et ce fut le commencement de l'émancipation. Oui, parce que c’est l’âge des grands changements, des grandes rencontres, qui déterminent quel genre de personnes nous serons en tant qu’adulte. Eh bien pour Solweig, l’adolescence avait pourtant commencé normalement. Enfin normalement. Comme la plupart des filles de son âge dirions-nous. Tout d’abord, ce fut l’âge de ses premiers débuts dans le milieu social dans lequel elle vivait. Son père commença à l’exposer au gratin parisien/new-yorkais, lors de ces dîners mondains. C’est d’ailleurs avec son meilleur ami, Ezio, qu’elle assista à son premier grand bal mondain. Ezio … C’était ce jeune homme qu’elle connaissait depuis sa tendre enfance, fils de grands amis de la famille, donc membre de l’élite. Il était son plus grand confident, son double au masculin, son tout. Ils se connaissaient par coeur. Seulement, cela ne suffisait pas à Solweig. Elle comprit qu’elle avait le béguin pour le jeune homme. Mais ce dernier repoussa ses avances sans ménagements. Elle lui en voulu énormément pour son comportement, et décida de ne plus jamais adresser la parole à Ezio, malgré le mal que lui faisait un changement aussi radical. Mais ce n’est qu’un peu plus d’un an plus tard, un soir d’hiver, alors qu’elle se rendait à un énième gala en compagnie d’une amie prénommée Colombe, qu’elle fit la connaissance d’un jeune homme, Honoré. Ils avaient à peine 15 ans à cette époque, pourtant, ce fut le coup de foudre. Son véritable premier amour. Un amour fou, passionnel. Il était le seul à l’appeler Lola à part son grand frère, c’était quelque chose d’exclusif pour elle, quelque chose de sacré. C’est avec lui qu’elle a touché à sa première cigarette, qu’elle a connu ses premières ivresses, … sa première fois. Elle aurait pu lui donner sa vie, lui, aurait pu traverser l’enfer pour elle. Seulement, ils étaient bien trop jeunes pour cerner un sentiment aussi fort. Ils ne voyaient plus les limites, se rendaient la vie impossible, ils se démolissaient. Peut-être était-ce bien trop intense, pour eux ? Probablement. Ils se quittèrent après plus d’un an d’histoire, au grand bonheur de Nate, le grand frère de Solweig, qui n’avait jamais apprécié Honoré pour l’influence qu’il avait sur elle. Pour lui, c’était juste le gars qui avait perverti et dépucelé sa petite sœur. Il ne méritait qu’un poing dans sa figure. D’ailleurs, depuis que Solweig avait grandit, c’était ça, le problème majeur entre elle et son grand frère. Sa liberté. Lorsqu’ils étaient petits, il n’était pas question de ce problème, il se montrait seulement protecteur envers elle. Mais depuis l’adolescence, il voulait sans cesse jouer ce rôle de père, alors que lui-même ne respectait pas son propre paternel. N’empêche que Solweig aimait son grand frère plus que tout, et c’était réciproque … C’est aussi à cette époque qu’elle sorti furtivement avec Jamie. Elle le connaissait depuis un bout de temps, puisqu’il était le grand frère de son amie Rose. Et pour cette raison, leur relation fut cachée, afin d’éviter la colère de cette dernière. Jamie l’aida à passer à autre chose quant à sa relation précédente, mais il la quitta avant que des sentiments forts s’installent.
ET BAM !
Il y a bien un moment dans la vie d’une personne ou ça commence à se compliquer. Et dans la vie de Solweig, ce moment arriva un magnifique jour de printemps, lorsque son père Ashley rentra chez lui avec une mauvaise nouvelle. Et la mauvaise nouvelle s’appelait ‘métastases’. Solweig avait alors 16 ans et demi. Nathan en avait déjà 19, mais il avait déjà laissé tomber sa petite sœur pour Dartmouth, fatigué de voir sa Lola faire les mêmes erreurs de jeunesse que lui, mais surtout par conflit avec son père, avec qui il ne s’entendait pas, malgré l’amour mutuel qu’ils avaient l’un pour l’autre. Toujours est-il que Mary fondit en larmes en apprenant la nouvelle, comprenant ce que cela voulait dire. Solweig au contraire resta calme. Elle ne comprenait pas encore que l'issue de ce combat s’avérerait fatale pour son père dont elle était si proche et si complice. En effet, un peu plus d'un an plus tard, le père de Solweig fut hospitalisé dans une maison de repos. C'était la fin, mais personne ne savait pour combien de temps exactement. Voir son père mourir de jour en jour fut pour Solweig une épreuve épouvantable, pénible. Elle prit conscience à ce moment là que son père n'était pas infaillible et qu'une fois passé de l'autre coté, jamais plus il ne reviendrait. "Le plus flippant, c'est l'inconnu" disait-il "après, on s'habitue !" Malgré la faiblesse de sa voix, il trouvait encore le moyen d'avoir des intonations sarcastiques et de rire auprès de sa fille cadette. C'est ce qu'il lui avait enseigné. La maîtrise de l'ironie. Au plus grand désarroi de sa mère qui ne supportait pas du tout ce ton là. Toujours est-il que Solweig et sa mère restèrent au chevet de leur père et époux chaque jour du matin au soir. Nathan, ne venait pas, ce qui rendait sa petite sœur, plus malheureuse que jamais. Ashley n’en voulait pas le moins du monde à son fils dont il pardonnait chaque erreur, il l’aimait, et ça, rien ne pouvait y changer. C’est surement à cette période que Solweig apprit à étouffer ses sentiments, ses ressentis. A ce moment là en l’occurrence, elle ressentait de la rage, de la colère, de la tristesse, du dégoût, de l’injustice et plus encore, pourtant, elle restait de marbre en toute circonstance, telle une reine des glaces. De toute manière, c'était si dur de voir son père partir de jour en jour, qu'elle n'était plus tout à fait sure d'en éprouver quoi que ce soit. Elle ne supportait plus de le voir dans cet état, le regard de sa mère plein d'incompréhension et de terreur, l'absence de son frère. Le dernier jour, lorsqu'il agonisa. Elle lui tenait la main et chanta la chanson préféré de son père, une chanson de Simon & Garfunkel, ‘Bridge Over Troubled Water’. C’était leur dernier moment père/fille. Il était dans un état semi-comateux, ses organes et membres mourraient les uns après les autres, pourtant, une larme coula le long de sa joue, et Solweig le senti serrer sa main. Ce n’est qu’à ce moment là qu’elle s’autorisa à pleurer … et c’est également à ce moment, si ce n’est à peine deux minutes plus tard, qu’Ashley Cellier-Northwood quitta ce monde.
NOUVEAU CHAPÎTRE
Suite à l'épisode tragique de la famille Cellier-Northwood, Solweig et sa mère déménagèrent pour l’Upper East Side natal de cette dernière. Elle avait envie de faire un retour aux sources, se rapprocher de sa famille, accablée par la tristesse de la perte d'un être cher. Ainsi, ce fut l’occasion pour sa fille de revoir plus souvent sa cousine maternelle, Charlotte. Les obsèques avaient été éprouvantes à souhait pour Solweig, et tout plaquer pour New York, était pour elle un nouveau départ, bien qu’elle connaissait déjà cette ville par cœur. C’était aussi un moyen pour Nathan de se rapprocher à nouveau de sa petite soeur, mais elle était vraiment en colère contre lui. Pour son absence. Elle l’envoya à maintes reprises se faire foutre, le blâmant de ne pas avoir été présent pour son père, sa mère et elle, aux moments ou elle avait vraiment besoin de lui, pourtant, elle ne s’en portait pas mieux. C’était une jeune fille sociable, et elle n’avait aucun mal à se faire des amis. Pourtant, elle avait l'impression qu'autour d'elle, personne ne la comprenait réellement. Elle se retrouvait alors seule dans un immense appart de standing sur la 5th avenue, puisque son père n’était plus, là, son frère étudiait à Dartmouth, et sa mère était trop occupée au boulot. Elle se sentait oh combien seule … Elle remit donc sa scolarité à l'ordre du jour décidant de postuler pour les meilleures universités afin de rendre fière son père à qui dans les derniers instants, elle avait juré de trouver le bonheur, avait dédié sa vie. Cet évènement l'avait changée. Une expérience de ce genre, ça vous grandit. Elle était devenue une magnifique jeune femme, belle oui, mais aussi responsable. Les luxueux sponsors du bal annuel des débutantes le remarquèrent, et ainsi, invitèrent Solweig à être présentée afin de faire son entrée dans la haute société comme il se doit. C’est à Paris, dans le prestigieux Hôtel Crillon que se déroula le bal, comme chaque année. Vêtue d'une somptueuse robe Valentino, elle y côtoya beaucoup de gens de son milieu, pas mal de filles de fondateurs de ceci, de propriétaires de cela, d’acteurs, ou autres célébrités, en bref, des héritières, comme elle. Seulement, Solweig se rendit compte qu’elle avait envie de prouver à ces gens qu’elle pouvait très bien entrer dans une université de la Ivy League grâce à ses notes, et pas seulement grâce à son compte en banque comme la plupart des jeunes de son milieu. A son retour à New York, elle continua de travailler dur, et obtint son diplôme de fin d’étude avec la meilleure mention. Elle fut évidemment acceptée dans plusieurs universités comme Brown, Columbia, Yale et d’autres, mais son choix se porta sur Harvard. Ce qui fit le plus grand bonheur de sa mère, Mary, qui voyait l’héritage spirituel que feu son époux avait légué à sa fille … Elle était si fière … Et c’est en repensant à tout ces souvenirs que Solweig enlaça sa mère une dernière fois avant de prendre sa valise et passer l’embarquement, avant de vivre une toute nouvelle aventure, Harvard.