Why am I missing you so much ? ► Julian M.

Why am I missing you so much ?
Julian & Elisa

Les déboires amoureux, j’ai l’impression que je ne connais que çà. J’ai beau n’avoir que 21 ans, j’ai l’impression qu’on ne veut vraiment pas que je sois heureuse en amour. Coucher avec les hommes, c’est plus simple mais ce n’est franchement pas pour moi. Je pourrais amplement en profiter, je pourrais sortir avec n’importe qui, enfin avec pas mal d’étudiants mais je ne suis pas comme ça. Je profite sans pour autant me donner à n’importe quelles personnes. Je n’ai pas envie de perdre mon temps. Je suis beaucoup trop mature pour mon âge et parfois çà me fait vraiment défaut. J’aimerais pouvoir être insouciante et faire tout ce que font les jeunes de mon âge, mais j’ai toujours besoin d’être un cran au-dessus. Je ne voulais qu’une personne et je ne pouvais pas l’avoir. Pourtant, j’avais réussi à avoir Julian le temps de quelques semaines mais çà n’avait pas duré. Je savais qu’il aurait fallu que je lui dise pour ce que je venais d’apprendre mais je n’en avais tout simplement pas eu la force et j’avais préféré me terrer dans mon silence. Je ne sais pas pourquoi je suis venue ce soir, je ne sais pas non plus pouvoir j’ai commencé à autant boire. Ce n’est pas moi et même si je bois de temps en temps, çà reste toujours très peu. Mais ce soir, j’ai l’impression que quelqu’un à mis quelque chose dans ma boisson. Ou bien, j’ai trop bu. Je ne sais pas trop. Tout se bouscule dans ma tête, tout est en train de s’emmêler. Ma vie semble tellement compliquée alors que j’ai tout de même de la chance. J’ai même beaucoup de chance d’être là, d’être aux Etats-Unis et de pouvoir être dans une prestigieuse université comme Harvard. Pour ce soir, je faisais un peu trop n’importe quoi et il fallait que je m’en aille et que je rentre me coucher. Une fois dehors, une bouffée d’air frais me fit le plus grand bien. J’étais complètement pompette même si j’étais encore un peu consciente de ce qu’il se passait. J’avais oublié mon manteau, mais je n’avais pas envie de faire demi-tour pour me retrouver de nouveau dans cette fournaise infernale. Je marche, je continue et j’ai l’impression que tout se ressemble. Oulala, il faut que je m’arrête 2 minutes pour reprendre mes esprits. Je ne sais pas pourquoi, je me mets finalement à pleurer une fois assise sur le banc que je trouve.

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Julian & Elisa

Ce que les filles pouvaient être compliquées. La vie aussi franchement. J’avais rompu avec Elisa depuis peu d’ailleurs. On ne pouvait pas dire que notre relation avait durée longtemps. Loin de là. Elle avait duré quelques jours, semaines uniquement. Je ne pouvais pas dire que j’avais des sentiments amoureux pour elle mais j’étais quand même attaché à la jeune femme. Il fallait croire que ce n’était pas suffisant. En effet, la jeune femme avait appris soit disant que j’avais quelqu’un dans ma vie. Oui, je l’avais elle dans ma vie. Apparemment, on lui avait dit que j’étais en couple avec Joséfine. Ce que j’étais mais cela faisait déjà un moment ceci dit que je ne l’étais plus. On ne se comprenait pas et surtout, j’en voulais aussi à Andrew de lui avoir balancer de la merde. Je n’avais pas mis longtemps pour me rendre compte que c’était lui qui lui avait dit. Toujours lui, décidément. Comme si le fait qu’ils avaient coucher ensemble ne suffisait pas. Enfin bon, je n’avais pas envie d’y penser pour le moment. J’avais décidé d’aller prendre un verre et de m’occuper de ce fait de quelques devoirs dans un café. Je me rendais dans un que je connaissais et où je connaissais la patronne. Je pouvais ainsi boire, manger et passer le temps que je voulais sans qu’on ne me dise quoique ce soit. Au bout de quelques temps, je finissais par partir pour rentrer. Ce fut sur le chemin du retour que je vis quelqu’un que je connaissais. Elisa. Décidément.. Elle semblait mal en point et, je ne sais pas. Je m’approchais tout de même. « Elisa ? » Je posais une main sur son épaule. « Qu’est ce qui se passe ? » Je lui demandais alors.

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Julian & Elisa

Depuis quelques jours, j’ai l’impression de faire un peu n’importe quoi. Je ne me reconnais pas, je ne sais plus qui je suis. A vrai dire, est-ce que je l’ai vraiment su ? Mais j’essaie de remonter la pente, je profite de ma jeunesse, comme on m’a souvent répété d’en profiter, j’ai commencé à écouter les gens. Au moins, je vais commencer à profiter de ma vie d’étudiante autant que je le peux. J’ai d’ailleurs tenter Tinder, alors là, je crois que c’est la plus grosse blague de l’année. C’est un peu à cause d’Andrew d’ailleurs mais bon, je ne fais rien de bien fou dessus, j’apprends encore à l’utiliser. Quoiqu’il en soit, j’ai toujours Julian dans la tête et je n’arrive pas à me l’enlever. J’ai beau faire tous les efforts qu’il faut, impossible. On ne peut pas dire que notre relation fut très longue ou même très intense mais j’ai toujours eu un faible pour lui. Du moins, depuis au moins un an. L’alcool dans le sang, il fallait que je m’éloigne de cet endroit qui devenait soudain sordide. Si Andrew me voyait, je suis certaine qu’il serait content que je profite tout de même des soirées qu’il peut y avoir sur le campus et même celles à l’extérieur. J’ai encore pas mal de travail à accomplir avant mais au moins j’ai mis un pied dans un tout autre monde que le miens. L’air frais me fait du bien, une petite brise légère se permet même de s’arrêter un peu sur mon visage. Je ferme les yeux et finis par m’asseoir parce que je ne peux plus avancer. Soudain, dans même comprendre pourquoi, les larmes me montent rapidement aux yeux et quelques unes perlent déjà sur mon visage. Quelle imbécile je fais. C’est fou comme la vie peut basculer d’un seul coup. On peut être heureux, puis malheureux en un claquement de doigts. Je découvre surtout ce soir que je suis bien trop sensible comme fille et la maturité n’a rien à voir là dedans malheureusement. J’entends alors une voix que je connais que trop bien. La main sur mon épaule, je lève alors la tête et découvre alors Julian. Je ferme les yeux et détourne rapidement le regard. Je n’ai absolument pas envie qu’il me voit en train de verser quelques larmes. Rien, tu peux continuer à marcher lui dis-je doucement un peu de poussière bien sure…

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Julian & Elisa

Marcher me faisait du bien. Après tout, prendre l’air et tout ça, ce n’était pas de refus. J’avais été faire un tour pour corriger quelques copies avant de décider qu’il était l’heure de rentrer. J’étais plutôt quelqu’un de calme, comparé à ma jeunesse. Non pas que j’étais très vieux non plus. Non. Mais disons que je n’étais plus du genre à coucher, boire à la folie et ce genre de choses. Loin de là. Ce n’était plus mon cas, ni mon genre. Bon je ne suis pas blanc comme neige mais voilà. Coucher sans sentiments ne m’intéressait pas vraiment. Ceci dit, j’avais pu voir ce que m’avaient apportées mes dernières relations de couples et.. pas grand-chose de positif. Il y avait eu Josefine qui est tombée dans le coma puis Elisa. En parlant d’elle.. je crois bien que c’était elle que j’apercevais. Elle se trouvait sur un banc et visiblement, elle ne semblait pas très bien. J’hésitais un moment puis finalement, je m’approchais d’elle. Je déposais une main sur son épaule. « Je n’en ai pas envie. » Je poussais alors un soupir. Non, si je m’étais arrêté c’était pour quelque chose et je tenais quand même un minimum à elle. Je n’allais donc pas la laisser. De la poussière ? Non vraiment, et à cette heure de la journée ? Elle me prenait pour un naïf ? J’avais connu mieux question excuses pour le coup. « Tu penses que je vais te croire ? » Je demandais sans vraiment attendre de réponse. Je m’approchais pour m’installer à côté, sur le banc et sans attendre d’autorisation. « Qu’est ce qu’il y a ? » Je lui demandais cette fois en la regardant. Je ne pouvais pas la forcer à me parler quoique.. peut être bien.

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Julian & Elisa

Je ne sais pas si c’est moi ou bien si c’est parce que ça ne va pas dans ma vie pour le moment, mais j’ai l’impression que je fais vraiment tout de travers. Je ne crois d’ailleurs pas que ce soit une impression. Alcool, soirées, je reste focalisée sur mes cours bien évidemment mais je fais des choses que je ne ferais pas du tout en temps normal. Il faudrait que je me reprenne, parce que je ne me reconnais absolument plus. Je sais que ma relation avec Julian n’a pas duré et pourtant, il a toujours cette place particulière depuis que je suis tombée sous son charme. Je suis bien trop sensible comme fille, je le sais et je le remarque encore plus aujourd’hui. Julian, sans même le savoir, a marqué sa trace dans ma vie, et il reste aussi le meilleur ami de Andrew. Il est toujours présent dans ma vie car il reste mon professeur et il faut absolument qu’à la prochaine rentrée, je change de professeur. Je ne peux pas rester dans sa classe, ce n’est pas possible, c’est trop compliqué et j’aurais dû m’en douter dès le départ finalement. Sur ce banc, il faut vraiment que je me reprenne mais mes larmes perlent sur mon visage sans même que je ne puisse faire quoique ce soit. C’est alors que je sens une présence. Julian. Il obsède mes pensées et en plus de cela, il est devant moi On n’est plus ensemble pourtant, du coup, tu ne devrais plus te soucier de moi j’ai envie de le rejeter mais c’est difficile. J’essuie les larmes qui coulent encore sur mon visage et essaie de faire bonne figure. Je ne m’attends pas à ce qu’il me croit, il est bien plus futé que ça, mais j’avais tout de même essayé. Il s’installe alors à côté de moi, je ne bouge plus. Je n’avais pas du tout envie de parler, et surtout pas à lui. Que pourrais-je bien lui dire ? Que je pense toujours à lui ? Que malgré, quoi, les deux semaines qu’on a passé tous les deux, il obsède toujours mes pensées ? non, certainement pas. Je n’ai pas envie d’être humiliée de la sorte. Je te jure ça va, c’est Paris qui me manque un peu c’est tout une nouvelle excuse encore bien bidon puisque même lui sait que Paris ne me manque pas forcément, du moins pas mon ancienne vie Parisienne Ne t’en fais pas, tu peux rentrer

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Julian & Elisa

Ce n’était pas parce que je n’étais plus avec quelqu’un que je ne me souciais pas de la personne. Au contraire. Ce n’était pas parce que je n’étais plus avec Elisa que je me fichais d’elle. Bon, je n’avais pas vraiment montré la même chose à mon ex en ne venant plus la voir. Mais Elisa savait que je tenais à elle. Enfin, je lui avais dit même si ce n’était pas trop ce que j’avais montré ou dit ces derniers temps. Mais le fait d’être là le prouvait, non ? « Et alors ? Parce qu’on a rompu ça n’empêche pas que je tiens à toi. » Je ne sais pas si elle se soucierait de cela, s’il arrivait quelque chose ou quoi de mon côté. Je pense que oui quand même. Alors son excuse pour me repousser était un peu inutile. Et cela ne fonctionnait pas puisque je restais à ses côtés de toute façon. Je poussais un soupir. Elle avait combien d’autres conneries de ce genre à me sortir ? Je n’y croyais pas un mot. « Ah vraiment ? Ce n’est pas ce que tu me disais. Ou tu changes vite d’avis. » Je voulais lui faire comprendre que son excuse ne fonctionnait pas avec moi. « Tu comptes me repousser longtemps ? » Je lui demandais une fois encore. « Parce que je ne compte pas bouger tant que tu ne m’auras rien dit donc, on peut toujours finir la nuit ici au pire. Cela ne me dérange pas. » J’étais du genre aventurier, à aimer voyager. Du coup, la nuit à la belle étoile ne me dérangeait pas. Ce n’était pas la même chose, encore moins sur un banc mais voilà. Si elle voulait que je parte alors, elle allait devoir me dire les choses. Ou bien elle devrait partir avant.

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Julian & Elisa

Je suis complètement paumée et çà m’était pas arrivé depuis que j’étais partie de Paris pour retrouver mon père aux Etats-unis. Je n’ai pas vécu de nombreuses histoires d’amour, certaines n’ont même pas du tout duré mais je suis quelqu’un de sensible et je m’attache très vite aux gens. Même si j’ai réussi à oublier, je n’arrive cependant pas à m’enlever Julian de la tête. Ce n’était d’autant pas facile puisque c’est mon professeur de photo jusqu’à la fin de l’année et que je le vois toutes les semaines. Les rumeurs disent qu’il parle avec plein d’étudiantes sur tinder, et çà me fait peur. Peur, oui, et je ne peux même pas lui dire car nous ne sommes plus ensemble. Mais je ne suis pas mieux, je fais n’importe quoi et je me suis même mise à Tinder. Ce n’est pas non plus très fou, je n’ai pas envie d’envoyer des coeurs à tous les hommes que je peux voir, je n’y vais pas souvent d’ailleurs sauf la dernière fois ou j’ai parlé avec un étudiant et j’ai fini par aller chez lui. Je voulais oublier Julian mais même comme ça, je n’y arrive pas. C’est impossible. Moi je souffre, et lui… il fait sa vie comme bon lui semble. tu ne tiens pas à moi il ne peut pas me dire ça alors qu’il est lâchement parti. Enfin, il ne m’a pas retenu finalement. Je suis tellement en colère, et mal, parce que justement, il n’a rien fais pour me retenir, et aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il le vit bien alors que moi, c’est tout le contraire. Je sais que ce n’est pas ce que je disais sur Paris. Il le sait, il me connait, il m’a écouté. je sais soupire-je. Je ne peux rien lui cacher Visiblement, je suis quelqu’un qui change vite d’avis je mens, ce n’est absolument pas le cas. Il me demande jusqu’à quand je vais le repousser. Je ne te repousse pas encore un mensonge, et celui-ci, je ne sais même pas pourquoi je l’ai sorti Je me repousse moi même de toi. c’est une nuance étrange, mais c’est tout moi. Julian… son prénom… il glisse de nouveau sur ma langue. Tu n’as pas à essayé de faire ton chevalier servant. je suis une demoiselle en détresse ? qu’est ce que tu veux ? Pourquoi tu veux le savoir hein ? me voir pleurer ne lui suffit donc pas ? Je le regarde dans les yeux, mais finir par très vite détourner le regard.

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Julian & Elisa

Je n’avais pas oublié la jeune femme. Ce n’était pas parce que je ne lui parlais pas ou quoi que voilà. Ni que parce que notre relation avait durée peu de temps je ne pensais pas à elle. Loin de là. Il semblerait pourtant que de son côté, elle m’oubliait. Les rumeurs dans les couloirs cela existait, surtout à l’université. Il semblerait qu’elle ait couché avec un autre. Cela devrait rien me faire, elle faisait ce qu’elle voulait mais cela ne marchait pas comme ça. Je poussais un soupir. « Tu sais mieux que moi maintenant ? » Elle ne pouvait pas connaître mes sentiments ni dire ce que je ressentais. J’avais envie de la secouer pour le coup ou je ne sais trop quoi. « Pas pour Paris, arrête de mentir. » Sinon pourquoi est-ce qu’elle m’aurait dit ça l’autre fois ? Cela n’avait aucun sens. Elle ne me repoussait pas ? Je crois qu’on avait pas la même définition pour le coup. « Tu me repousses quand même. Mais d’accord, si tu le dis. » Cela restait un peu blessant. Je veux dire.. qu’est-ce que j’avais fait au juste ? Rien. On m’avait accusé d’être avec mon ex ce qui était faux. J’en voulais toujours à Andrew pour cela d’ailleurs, de dire de la merde sur moi et visiblement m’enfoncer. Je ne pense pas que j’aurai fait pareil si c’était l’inverse mais bon, c’était ainsi. « Parce que je te l’ai dit, je tiens à toi que tu le crois ou non. » Je la regardais alors. Je retirais ma veste pour la déposer sur ses épaules, elle allait tomber malade en plus de cela. « Tu ne devrais pas rester ici. Tu peux venir chez moi enfin.. tu devrais pas rester seule dans cet état. » Je ne sais pas si c’était clair ou quoi mais je lui proposais en tout bien tout honneur.

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Julian & Elisa

Je n’arrive pas à me l’enlever de la tête. Il est là, toujours présente et je ne sais pas comment faire pour m’en débarrasser. Mes pensées ne cessent de crier son nom, même quand je n’ai pas envie d’y penser. C’était compliqué. Un homme ne m’avait jamais fait cet effet-là alors que nous n’étions ensemble que depuis peu de temps. Je sais, c’est fou, je m’en rends bien compte mais je ne peux pas aller contre ce que je ressens pour lui malheureusement. J’ai des papillons dans le ventre, je ne peux pas les contrôler. Je ne sais pas quoi faire, et pour tenter d’oublier, je fais n’importe quoi. Je sais que ce n’est pas bien, je sais que je ne devrais pas faire ça mais de toute manière, je suis certaine qu’il est retourné avec son ex puisqu’elle est sortie du coma. J’ai découvert en plus de cela que c’était Joséfine, celle qui partageait ma chambre. Mais je ne dis rien, je ne fais rien, je n’ai pas envie de la confronter, de toute manière, je n’ai même pas à le faire. Je prends une profonde respiration lorsque j’entends sa voix. J’ai l’impression de rêver mais non, c’est bien lui. Je ne suis pas folle. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec toi, pas ce soir soupire-je en passant une main dans mes cheveux. Je me mords alors la lèvre. Un peu trop fort d’ailleurs et j’en ressens alors une vive douleur qui part rapidement. Je sais qu’il est têtu, donc je ne peux pas continuer comme ça à lui tenir tête, sachant qu’il ne lâchera rien. Alors quoi, si je dois te dire la vérité, çà me blessera encore plus pourquoi était-il ici d’ailleurs ? pourquoi m’avait-il reconnu ? je m’en voulais finalement d’être assise sur ce banc. J’avais besoin d’air, et trop de choses en tête, c’est tout je soupire lorsqu’il me dit que je le repousse Oui je te repousse je ne continue pas ma phrase Parce que j’ai pas envie de continuer à m’attacher à toi, alors que je ne t’ai plus auprès de moi voilà, c’est dit, je ne peux pas revenir en arrière. Et je me mets encore dans le pétrin. Je suis douée pour ça. J’aimerais que tu ne tiennes pas à moi comme tu dis dis-je dans un soupire à peine audible. Je ne crois pas une seule seconde à mes paroles. Tu as peur pour moi ? lui demande-je alors que j’aimerais juste avoir un câlin, rien qu’un câlin de lui. De cet homme que j’aimerais tant détester mais que je ne peux qu’apprécier. Si je te dis non, tu vas rester là ?

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Julian & Elisa

Je n’avais pas envie de me prendre la tête avec la jeune femme. Les choses étaient déjà bien assez compliquées entre nous. Je le savais. Mais je voulais simplement comprendre et régler les choses. Ceci dit, je ne suis pas sûr que cela se passe aussi bien que je pouvais tenter de l’imaginer. « Moi non plus. » Je lui réponds alors. Je ne demandais rien de spécial, simplement qu’elle me dise les choses mais elle n’avait pas l’air de vouloir. « Peut être, ou peut être que ça te fera du bien. » Il paraissait en effet que ce n’était pas trop bon que de garder les choses pour soi. Ne rien dire et tout garder enfouit. On finissait par exploser et cela faisait plus de dégâts au final. « Quoi donc ? » Qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir en tête ou quoi pour avoir besoin de sortir et se changer les idées. Je poussais un soupir en entendant ses mots. « Je suis là tu sais. » D’accord, ce n’était peut être pas comme elle le voulait. Comme nous le voulions ou comme elle pensait mais j’étais là. Je poussais un soupir en l’entendant. « Tu ne peux pas choisir Elisa. Je tiens à toi et personne ne le décide. » Moi non plus. Je ne décidais pas. A choisir, cela aurait été moins compliqué que de ne pas être attaché à elle mais dans la réalité.. ce n’était pas le cas. « Bien sûr que oui. Tu n’es pas en état de rentrer. » Et elle n’allait pas me contredire là-dessus, si ? « Je vais rester là ou sinon, au choix je peux te porter et t’emmener chez moi si tu ne veux pas écouter. » Elle était légère comme une plume donc oui.. je pourrais le faire. Elle devrait se méfier de moi pour le coup.