ROSE PEARL SONENCLAR ► Melissa Benoist

C'est le 14/11/1993 à New-York, que les membres de la famille Sonenclar m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommée Rose-Pearl. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de journalisme, avec option musique depuis 1 an. OU je travaille en tant que promeneuse de chiens depuis 1 an. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Lowell.

Je ne parle plus à mes parents ▲ Ma famille est très riche ▲ Je n'ai jamais vraiment eut de petit-ami ▲ Je ne parle jamais devant un public, même s'il s'agit de ma classe ▲ J'ai un chat nommée Astoroth ▲ Je n'aime pas la viande ▲ J'ai toujours été mince ▲ Je sais chanter ▲ Je donne aux organismes de charité ▲ Je n'ai pas beaucoup d'amis

▲ Aujourd'hui, en allant promené les chiens dont j'ai la responsabilité, je me rend compte que je n'ai plus aucun sac à caca. Trop tard pour aller en chercher, je prie pour qu'aucuns des chiens n'aient une envie soudaine. Évidemment, l'un d'eux fait une crotte. Suivi par un autre, et un autre et tous au même endroit ! Un lot de caca en plein centre-ville ! Je me fait discrète, et tente de partir mais un homme me repère. Ni une ni deux, il court prévenir un agent de police, avec moi qui reste comme une andouille devant mon lot de caca. Je suis repartie avec une contravention... mais aussi avec des sacs à caca. Merci monsieur l'agent ! VDM.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Je n'y vais pas. On ne remarquerais même pas ma présence, et même si... On me rappellerait rapidement où est ma place.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Je pense que j'y participerais. J'ai connu la pauvreté, et je sais ce que c'est que d'avoir faim. Si je peux venir en aide à d'autres personnes, alors c'est avec plaisir.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Je ne sais pas. J'adore chanter, donc ça serait l'occasion de découvrir si j'ai du talent enfoui en moi ou pas. Mais, je suis beaucoup trop timide pour oser monter sur scène et faire entendre ma voix.

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

En général, les filles belles & gentilles ne viennent pas me parler. Je passe pour un OVNI, à chaque fois, donc on évite de m’accoster. Cependant, si elle vient vraiment m'adresser la parole, alors je verrais ça comme une chance d'avoir une nouvelle amie qui semble unique.

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Non ! Pas du tout. C'est dégradant pour un homme de se faire vendre. Et c'est gênant, même pour moi, d'admettre qu'on est tellement seule que le seul moyen d'avoir un homme à ses côtés et de l'acheter. Ce n'est pas mon genre de truc.

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Je pense que la vie l'a gâté et qu'il a beaucoup de chance. Seulement, au lieu de profiter lui-même de son argent pour se vanter et revendiquer sa supériorité face aux autres, il ferait mieux de donner à des œuvres caritatives.. tout simplement.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

J'ai beau avoir tout de l'intello de base, je n'en suis pas vraiment une. J'ai une moyenne correcte mais passer tout les soirs à des conventions sur une époque plus ou moins ancienne ? Non, c'est un peu trop. Je laisse ça aux passionnés du genre.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Ptit-Bouh et j'ai 18 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à PRD. J'ai aimé le design, le fait que ça soit un rpg d'université et qu'aucun nombre de ligne soit imposé alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, j'aurais besoin d'aide. J'utilise Melissa Benoist comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Ptit-Bouh. Je fais environ 15 lignes par RP.

Mot de la fin ? ▲ Hâte de me compter parmi vos membres !

Je m’avance dans la grande cour d’Harvard. Presque un parc, par ailleurs. Aujourd’hui, c’est la journée où l’on accueille les nouveaux élèves, ceux qui feront partit d’Harvard au début de cette nouvelle année. Je n’aime pas ce genre de journée. Trop de gens que je ne connais pas, trop de filles qui me rappellent les Cabot… la fraternité qui ne m’acceptera finalement jamais.
Nous avons promis de participer aux stands qui se trouvent sur tout le campus, afin d’aider les nouveaux élèves à s’adapter. Comment pourrais-je, ne l’étant moi-même pas totalement ? Cependant, j’obéis au mot d’ordre et me rend donc dans le stand de présentation. Un stand banal, assez indiscret par ailleurs. Il s’agit là de raconter son parcours et quelques petits détails de sa vie afin de mieux se connaitre. Cela pourrait être sympa, mais pas pour moi.

Je m’assois sur l’herbe, dernière arrivée du petit groupe de 5. Assis en forme de cercle, chacun commence alors à raconter sa vie plus ou moins intéressante. J’écoute, j’apprends à connaitre les gens qui seront à ma place l’année prochaine même si je sais que c’est la dernière fois qu’ils m’adresseront la parole. Puis, vient mon tour. Et là, grande angoisse… je n’ai pas réfléchi à ce qu’il me doit de dire. M’ayant adaptée au statut de spectatrice, je suis plus ou moins surprise quand vient l’annonce de mon prénom. Je me mets alors à réfléchir. Dans ma tête, un petit discours se met alors en place. Et pendant ce temps, c’est comme si la réalité s’était arrêté, comme si le monde était en pause. Par quoi devrais-je commencer ?..

Je suis né le 14 novembre 1993, à New-York. Ma mère était mère au foyer et mon père était un grand magnat de la finance. Je suis venue au monde dans une famille riche, où notre fortune se comptait en milliard de dollars, un truc de fou. Autant vous dire qu’en tant que petite fille, j’étais heureuse. Qui peut se vanter d’avoir eut un poney pour ses 6 ans, ou même le parc Disney rien que pour elle pour ses 10 ans ? Pour accompagner le tout, ma mère était une mère adorable et franchement aimante. J’ai eut beaucoup de chance, même si mon père n’a jamais vraiment prêté attention à moi. Je n’en souffrais pas, et je n’en avais pas franchement le temps avec mon surplus de cadeau.
Vers mes 15 ans, j’ai ressentit un drôle de sentiment. Je n’ai jamais vraiment usé de mon argent moi-même, et je ne me suis jamais vanté d’avoir des choses que d’autres n’ont pas, au contraire. J’avais pris l’habitude de regarder les documentaires sur les tribus d’Amérique Latine qui vivent d’un rien. Certains sont dans une misère affreuse. Et c’est sans parler du continent Africain. Même à 15 ans, j’avais conscience de ma chance et de la pauvreté très présente en ce monde. Je pensais que je n’y pouvais rien, et que je ne pouvais rien y faire. Seulement, 1 an après seulement, la dure réalité s’est opposée à moi. Mon père avait acheté un puits de pétrole non exploité, en Afrique. Très près d’un village d’africains. Et il voulait tout simplement y faire venir des machines dans le but d’avoir encore et toujours plus d’argent, chose qui m’était insupportable. Le village aurait dut partir, vers une destination inconnue ! À ce moment là, j’ai compris que je devais intervenir pour changer le monde, ne serait-ce qu’un peu. Mon père n’a pas compris, ma mère n’a pas oser le contredire. J’ai insisté, ayant tellement d’arguments en main. Le village fut tout de même déménagé, et les machines envoyées sur le site. Mon père vu mon intervention comme de l’irrespect envers la vie qu’il m’avait offerte, envers le bien-être auquel il m’avait fait profiter. Il ne comprit pas, et décida dans un excès de colère de me faire partir de la maison. Il affirma simplement que si la situation des pauvres m’inquiétait tellement, alors je devais me rendre compte par moi-même de cette même situation. Symbole paternel…
Je me suis retrouvé dans la rue à seulement 16 ans. Ma mère, qu’on se le dise, ne m’a pas retenu. Elle avait peur de mon père, qu’il fasse pareil avec elle. Comment peut-on abandonner sa fille ainsi.. ? Je ne comprends simplement toujours pas maintenant, 2 ans après. Toujours est-il que j’ai appris ce qu’était la pauvreté. Vivant dans un foyer d’accueil, me nourrissant à l’aide des organismes de charités. Allant à l’école malgré tout, pour avoir une chance de m’en sortir et pour m’éviter de retourner en rampant chez mon père. Je m’en suis bien sortit, à priori. J’ai obtenu une bourse au lycée afin de venir ici. J’ai été accepté et depuis 1 an, je m’en sors plus bien. J’ai un travail de promeneuse de chiens qui me rapporte assez d’argent pour manger et donner aux organismes qui m’ont aidée dans le passé. J’ai d’assez bonnes notes. Je ne parle toujours pas à mes parents, et ne veux surtout plus bénéficier du confort de leurs argents sales. Je ne vis que par moi-même à présent… même si j’en souffre…

À ce moment, une voix se fit entendre :
- Heu.. Rose, c’est ça ? On attend que tu nous dises ton parcours.
Je sors de mes pensées, fait un sourire timide et prend la parole à mon tour.

"Je m’appelle Rose-Pearl, et j’ai 19 ans. Je suis ici depuis 1 an, étude en journalisme. J’ai obtenu une bourse d’étude qui m’a permise de venir à Harvard et il me reste encore 2 ans à passés ici. Sinon, j’ai eut un parcours normal à vrai dire, rien d’important à souligner…"

Je baisse la tête, tandis que le teneur du stand me remercie pour ma participation. Le stand se termine, et me relève du sol. Je fais un sourire timide aux gens qui m’entourent, puis marche à nouveau vers un autre stand. Vivement que cette journée se termine…