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for making me this way (leviel)

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❝ for making me this way
LEVIEL.

T’es démoralisée, comme souvent faut avouer. Cette merde qui t’es arrivée, quelques mois avant de te retrouver encore effondrée dans ton canapé. On arrive presque à voir la forme de ton cul et les dessins de ta petite culotte à force de rester voûtée dans ce sofa à la couleur complètement délavée, passée avec le temps que tu passes dessus. Tu dois sortir, comme dirais Zora, voir du monde, comme si elle n’était pas au courant que t’n’aimes personne, tu veux voir personne, rester loin des têtes de cons de cette ville, de ce pays, de toute cette merde. T’es pessimiste, beaucoup trop. Misanthrope ? Non. Tu aimes le contact de tes proches, tu veux avoir de l’attention sur toi, tu en as besoin, toujours, tu ne l’avoueras jamais, non. Tes émotions en tourbillon. La peau de ton cul qui caresse le tissu déformé de ton canapé, tes mains aux effluves de chips barbecue bacon qui s’éveillent enfin sur l’écran de ton téléphone. Ael, tu veux le voir, entendre sa voix familière rassurante, celle qui enveloppe ton âme déchirée d’un doux baume réparateur. C’est juste un ami, c’est ce que t’aimes avec lui, vous ne vous prenez pas la tête. C’est simple, sans fioritures. Tu ne veux pas que ça change, c’est rare de ta pars de ne pas t’attacher, trop t’accrocher et tout gâcher. Tu enfiles finalement un costume, un vieux costume tout droit venu d’aliexpress et des petites mains de chinois sur exploités. Une soirée déguisée, la bonne idée. De quoi se marrer ? Après avoir picolé. Tu lui as envoyé l’adresse de cette soirée mondaine façon eliot, bleu qui te sort par les yeux. Tu attends devant la grande porte de l’hôtel où se trouve la réception. Tu ne sais même pas le but. Peut-être récolter des fonds qui vont finalement finir au fond des poches d’un riche « sauveur », plutôt fossoyeur. Tes bras contre ton torse, une veste en cuir déchirée par endroit qui recouvre tes épaules. Le regard à peine étonné des piétons qui te regardent vaguement. À croire que croiser Harley Quinn devant un hôtel luxueux est presque normal. Tu soupires, impatiente. Tu marmonnes entre des deux lèvres maquillées de rouges baveux. T’as pas intérêt de me poser un lapin Thompson.

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@C. Ael Thompson
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for making me this way // Leviel ※※※ Pourquoi avait-il accepté sérieusement ? Non, mais franchement il était beaucoup trop gentil par moment et c’était un moment où il s’était montré beaucoup trop gentil, mais il appréciait Levi malgré tout alors c’était une bonne occasion pour passer un moment avec elle, non ? Il ne comprenait toujours pas comment elle avait pu rester son ami après ce qu’il avait fait à sa sœur, mais le mather ne cherchait pas réellement à comprendre. De toute manière, il n’était pas du genre à se prendre la tête, jamais. Bon il avait du se trouver un costume assez rapidement, trop rapidement parce qu’il se retrouvait déguiser en prince charmant. Non, mais lui en prince charmant, c’était une grosse blague, non ? En plus, ça grattait, ce n’était clairement pas agréable. Il tirait sans cesse sur le col de la chemise, il pensait que c’était une chemise, il n’en savait trop rien, il n’avait juste pas l’habitude d’enfiler toutes ses conneries. Une clope entre ses lèvres, il cassait totalement l’image du prince charmant et heureusement d’ailleurs, il était loin d’être un prince charmant, il était un connard et pas très charmant, pas du tout même. Le brun marchait dans la rue pour rejoindre l’endroit où devait l’attendre la blonde, il était un peu à la bourre comme toujours, c’était en quelque sorte sa marque de fabrique, non ? Ouais, sauf avec ses potes sauf qu’il avait mis du temps pour enfiler tout ça, pour accepter juste de sortir dans cette tenue, c’était ridicule putain. Il était totalement ridicule sur le moment. Levant les yeux au ciel, il entendait la remarque de la blonde arrivant derrière elle, il entoura ses épaules de son bras pour l’approcher contre son torse. « T’arrêtes quand de te plaindre ? » Jamais sûrement, mais il l’appréciait comme ça après tout. « T’es pas mal en Harley Quinn, tu sais ? » Le brun posa ses lèvres sur sa joue pour la saluer avant de reprendre la parole doucement. « T’es aussi dingue qu’elle en plus, ça te va parfaitement. » Nouveau sourire en coin, elle n’avait pas encore vu son costume et elle allait juste se moquer de lui, il en était certain.

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À ne rien comprendre. Tu ne sais pas non plus, elle t’a demandé, plusieurs fois déjà, pourquoi ? Pourquoi être encore amie avec lui alors qu’il l’a fait souffrir, alors que tu t’amuses à donner des conseils à ta sœur, pour qu’elle fuit les connards alors que toi, tu restes amie avec son ex le connard. Tu n’aimes personne, du moins, pas grand monde. Tu te lasses, les gens t’agacent. Ils finissent par se barrer avant que tu leur dises de le faire, personne n’est fidèle, tu ne trouves pas ça normal, c’est pas réel. Tu ne comprends pas, pourquoi l’humanité cherche juste à se barrer. Pourquoi personne ne peut rester, tout le monde est trop pressé. Tu les laisses partir, tu ne cours pas après ceux qui ne le méritent pas. Qui ne te mérites pas. Ael, ce n’est pas pareil, c’est Ael. Tu l’aimes bien, c’est quasiment élémentaire. Une bouffée d’air frais, t’es poumons ont besoins de cette médecine douce. Tu sais que la ligne jaune est tracée bien trop loin pour arriver à la dépasser à ses côtés. Tu l’attends, impatiemment, tu ne changes pas avec le temps. Ses bras qui t’entourent rapidement, ton dos qui se colle à son torse et sa chaleur qui enveloppe ton corps fragile. Son aura enflammée qui vous embaume tous les deux sur ce bout de trottoir. T’arrêtes quand de te plaindre ? Un sourire qui se dessine sur ton visage, ton menton qui se baisse légèrement vers le bas pour éviter qu’il puisse l’apercevoir. Tu ne voudrais pas lui donner trop de satisfaction à savoir que sa présence te fait du bien. Levi, sauvage, seulement juste un peu trop sensible. T’es pas mal en Harley Quinn, tu sais ? Tu lâches un petit rire en agrippant à ton tour tes doigts autour de ses avant-bras, le derrière de ton crâne qui s’appuie contre le haut de son torse à la naissance de son épaule. Dis le mec qui me disait que je n’étais pas assez femme y’a trente minutes. T’as ce style, plutôt garçon manqué, grunge. Tu ne suis pas les codes dictés par la société. Tu enfiles ce qui te vient sous les mains, tes fringues chinés ici et là dans quelques trous à rats. Il dépose un baiser sur ta joue avant que ses lèvres reprennent à souffler doucement dans tes oreilles. T’es aussi dingue qu’elle en plus, ça te va parfaitement. Ta main qui s’entortille le long de te cheveux séparés en deux couettes sur les côtés de ta tête. Tu m’connais bien finalement ! Ce costume te va comme un gant, blonde complètement folle, ouais, il te manque plus que ton joker. Tu te retournes, un pas en arrière, un moment de bug qui se discerne sur ton regard qui longe le mather de haut en bas. Quelques secondes avant d’entendre une explosion de rires sortir d’entre tes lèvres maquillées. On est vraiment très loin de mon joker là ! Son costume qui contraste parfaitement au bonhomme enfilé dedans. C’est Zora qui serait tordue de rire aussi, douce ironie. Tu t’approches de lui à nouveau, un ricanement toujours planeur, tu passes ton bras en dessous du sien, tes cheveux blonds qui gigotent dans tous les sens. Vous ne ressemblez à rien et tu adores ça. Allons envahir le buffet ! Vous rentrez tous les deux dans le hall, des regards étonnés qui se pointent vers vous. Ouais, ok. Ta bouche qui vient s’approcher de son oreille cette fois. J’crois qu’on n’est pas trop dans le thème. Évidemment sans aucune surprise, un thème Charleston des années 20 est à l’honneur dans cette foule de riche. Une vieille dame te regarde avec mépris, tu finis par la regarder en jetant ton épaule en l’air. J’imagine que vous n’êtes pas déguisée. Tu lâches un fin sourire sarcastique. Les années 20 c’est potentiellement son année de jeunesse, en rien un déguisement du coup, non ? Vous faites tache dans cette réception.

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for making me this way // Leviel ※※※ Le jeune brun ne comprenait pas comment s’était possible, comment ils avaient pu rester amis malgré ce qui s’était passé. Venant de lui ce n’était pas étonnant, il s’en fichait de ce genre de chose, de ce qu’il devait faire normalement après une rupture ou du moins après un abandon. Parce que c’était un peu ce qu’il avait fait, il était juste sorti de la vie de la blonde sans donner le moindre signe de vie par la suite. Ael l’avait brisé comme personne avant, normal il avait été son premier amour, mais est-ce que c’était une raison ? Sûrement pas, mais il ne savait pas faire autre chose que ça. Enfin ce soir, hors de question qu’il se prenne la tête pour avoir des réponses à ses questions totalement idiotes. Il profitait simplement du moment avec la jeune femme et qu’importe qu’elle soit la sœur de son ex ou un truc dans le genre. Sauf qu’il n’allait pas profiter pleinement, il avait un costume tellement horrible, il n’arrêtait pas de tirer sur le col et franchement, il avait de gros doutes sur le fait qu’il allait tenir toute une soirée avec ce genre de déguisement, même pour Levi il n’allait pas tenir, c’était trop fou. Arrivant par derrière, il entoura ses épaules de son bras pour la coller contre lui, un sourire en coin sur ses lèvres, heureux de la retrouver. Cela faisait combien de temps qu’il n’avait pas passé du temps avec ? Beaucoup trop de temps, il se rendait compte qu’elle lui avait en quelque sorte manquer quand il se retrouvait avec elle, quand ils étaient aussi proche l’un de l’autre. « Et je vois que t’as fait un effort non négligeable pour le coup. » Ouais, il n’allait clairement pas s’en plaindre parce que même si elle avait son charme avec son look de garçon manqué, c’était toujours mieux de la voir dans ce genre de tenue, de voir sa part de féminité. « Tu m’autorises à regarder alors ? » Ael laissait un petit rire sortir de sa vie tout en reprenant le sujet de la discussion qu’il avait eu en message un peu plus tôt. Le jeune français ne forcerait jamais la blonde à faire quoi que ce soit, il n’avait jamais fait un truc pareil avec Zora et puis peut-être que son respect pour la jeune femme était plus grand qu’il ne voudrait bien le croire. « Je te connais depuis un moment. » Haussant les épaules cachant juste le fait qu’il avait juste retenu comment elle pouvait être, c’était une chance pour elle. Généralement, il ne se souvenait pas des prénoms des femmes qu’il pouvait rencontrer sauf celles qui comptaient en quelque sorte. Zora avait été la première qui avait eu cette chance, il voyait ça comme une chance alors que c’était juste naturel pour les autres. « J’ai pas trouvé mieux. Puis te plains pas, tu auras Ael le prince charmant pour toi ce soir. » Lui-même il trouvait ça assez hilarant, ce n’était clairement pas lui ce costume, le joker aurait été parfait. Le jeune mather était totalement dingue, il avait des soucis, de très gros pour agir comme ça avec les femmes, pour être à ce point un mec sans cœur. Sauf ce soir, ce soir il retrouvait en quelque sorte cet organe qui lui permettait de vivre, il n’avait pas besoin d’être froid pour éloigner la blonde, il préférait clairement l’avoir dans sa vie. Les deux jeunes finissaient par avancer pour rentrer dans la salle et ô grand étonnement, ils n’étaient pas dans le thème. Totalement à l’opposé de cette soirée. « On s’en fiche. Au moins, on rend leur soirée bien plus belle qu’elle ne l’aurait été sans nous. » Ael lui tira la langue avant d’éclater de rire en l’entendant parler avec une femme qui était clairement en train de vous prendre de haut, ça le faisait doucement rire, mais qu’importe. Il était fier de son milieu et de ses origines, de ce qu’il était en somme. « Elle est jalouse de toi, parce que t’es au bras du plus beau mec de cette soirée. » Lui narcissique ? Tellement pas, mais il finit par tirer la jeune femme pour aller manger. « J’ai faim suis-moi. »

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Tu parais solide. Tu te fais cette image de femme forte, celle à qui rien ne touche, tu n’es jamais blessée, non parce que t’es une de ces féministes qui conquièrent le monde sans avoir besoin de personne, celles qui tiennent debout sans faillir. Tu donnes cette image de provocatrice et de combattante, véritable bonhomme que t’es. Mais putain, conneries. Sur toute la ligne, ta vie n’est que fragilité. Cette façade ne cache qu’un bout de femme qui n’arrive pas à contrôler ses émotions, avec une susceptibilité beaucoup trop sensible. Tu n’es pas forte, tu ne te laisses pas accéder par les hommes, tu refuses de coucher avec n‘importe qui, sans être attachée, sans rien éprouver, tu as peur. Peur qu’on te voit nue, totalement à découvert, sans cette carapace solide. Pur qu’on rentre dans ton jardin secret et qu’on découvre que tu n’es finalement qu’une pauvre femme qui a besoin qu’on la protège et qu’on lui donne de l’attention. Ses mains qui t’entourent et qui se rapprochent beaucoup trop de ce que tu protèges. Ton corps entier vibre, c’est ce contact anodin que tu redoutes, que tu raffoles à la fois. Tu te détaches de lui, ton costume de faux cuir qui paraît tellement ridicule à côté de celui d’Ael. Rien ne va, entre vous deux. Rien ne concorde. Tu rêvais d’un joker à ton bras tu te retrouves avec un prince de conte pour enfants qui finirait certainement très mal en vue du prince glissait dans un costume qui ne lui va pas du tout. Ael, n’a rien d’un prince, en tout cas pas celui qui irait à une princesse. C’est plutôt le genre de Sa Majesté à organiser des soirées orgies dans les caves du château entouré de bons vins et de sorcières. Tu rentres dans la salle de réception, ton prince corrompu au bout de ton bras, les regards remplis de jalousies, pointés sur vous. On s’en fiche. Au moins, on rend leur soirée bien plus belle qu’elle ne l’aurait été sans nous. Votre duo improbable, votre duo remarquable. Tu n’as rien à foutre des moqueries et autres conneries qu’on peut cracher sur votre cul. Tu veux t’amuser, comme vous savez faire, comme vous faites si bien. La bonne paire qui va bien. Tu réponds à cette mégère, celle qui te lances n regard assassin, éperdument choquée par la tête que tu viens de lui tenir entouré de ses tas de billets humains qui peuvent l’entourer. elle est jalouse de toi, parce que t’es au bras du plus beau mec de cette soirée. Tu lâches un petit ricanement, ton visage qui se tourne vers celui de ton beau gosse princier. Sourire sur tes lèvres, parce qu’il faut avouer que oui. Il est probablement le plus beau mec de cette soirée, de loin. Il te rend heureuse, même si c n’est que le temps d’une soirée, parmi tant d’autres où tu étais en relation libre avec ton sofa. Et que ce beau mec se traîne avec une traînée en faux cuir à son bras ! On ne peut pas dire que Harley Quinn soit très respectable dans son genre. Mais qu’est-ce qui est le plus vulgaire aux yeux de ses riches ? Le faux cuir chinois ou les tatouages infinis sur le long de ton corps ? Il finit par te traîner par le bras pour aller en direction du buffet. Quel homme, il est donc parfait. Tu arrives devant le buffet, petits mets et alcool sous ton nez. Ton sourire s’allonge. Tu donnes un coup de coude à Ael, guidant son regard avec un signe de ta tête vers celle magnifique bouteille de vin à peine entamé qui traîne sur la table trop richement décorée. Ton regard s’assombrit presque au rythme de ta connerie. Ni une ni deux, tu attrapes la bouteille rapidement avant de la coller contre toi et de traîner à ton tour Ael un peu plus loin dans un coin un peu plus reculé de la foule. Tu brandis ton trophée, tellement fière de toi. Non ! J’ai oublié des petits fours ! Ascenseur émotionnel, radical. Tu souffles en regardant ta bouteille, relevant ton regard vers le sien. On peut déjà se bourrer la gueule avec un vin au prix de ma maison, cool nan ? Tu prends une gorgée, ton poing qui s’enroule vulgairement autour de la partie fine de la bouteille. Une vraie mather.

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for making me this way // Leviel ※※※ Les apparences étaient trompeuses, il ne le savait que trop bien pourtant il s’arrêtait bien trop souvent sur sa première impression sur les personnes qu’il pouvait rencontrer. C’était ce qui s’était passé avec sa colocataire avant qu’ils finissent par mettre les choses aux claires, mais c’était aussi une manière de se protéger. Il mettait une barrière entre lui et les autres, son cœur toujours enfermait et incapable de s’ouvrir à quiconque. Être un connard avec les autres, c’était la seule chose qu’il savait faire et depuis des années ça marchait assez bien. Il avait réussi à faire en sorte que Zora sorte de sa vie parce qu’elle était bien trop attachée. A ses yeux, elle aurait fini par l’abandonner comme son père alors il était parti avant en la brisant. Le français s’en voulait forcément puisqu’elle avait eu une place importante dans sa vie, parce que pendant un moment elle avait compté et peut-être qu’elle comptait encore, mais qu’il ne serait jamais prêt à vraiment l’avouer. Zora était une des seules choses qu’ils avaient en commun avec Levi, il s’était attendu à ce qu’elle sorte de sa vie par la suite et pourtant à l’heure actuelle, elle était contre son torse puis ils finissaient par avancer ensemble vers une soirée. Une soirée qui n’était pas leur genre et où ils finissaient par faire tâche, mais qu’importe. Il n’aimait pas rentrer dans le moule, mais il aurait préféré un autre costume que celui du prince charmant, il détestait ce truc, réellement. Il finissait par déboutonner le col pour se sentir un peu mieux, mais le résultat était encore loin. Il se sentait toujours piéger dans ce truc, il aurait dû venir sans costume en fait, ça aurait été tellement mieux pour lui. « Une trainée que les vieux pervers vont mater sans aucun problème et peut-être que tu vas en faire bander un. » Le jeune mather laissait un rire sortir de sa bouche, il espérait que ce n’était pas le cas pour elle parce que c’était totalement bizarre si quelque chose comme ça se passait. Quoi que finalement, ça pourrait apporter de l’animation à cette soirée. Alors ouais, il avait un peu envie de voir un truc pareil. Le jeune brun finissait par tirer la blonde vers le buffet, il la connaissait assez pour savoir que la bouffe était un truc très important pour elle. Elle mangeait beaucoup plus que lui, en même temps c’était assez facile de plus manger de lui. un sourire en coin finissait par se dessiner sur le coin de ses lèvres en voyant ce qu’elle était en train de lui montrer, elle était en train de lui plaire là, très clairement. L’alcool, c’était son ami depuis très longtemps et il n’était pas prêt de le sortir de sa vie malgré ce qui s’était passé pour son père. Finissant par la suivre en lâchant un petit rire. « On s’en tape des petits fours, on a l’alcool. » Ce qui était clairement le plus important pour lui, il avait ses priorités dans la vie que voulez-vous. « On arrivera jamais à se bourrer la gueule avec ça enfin j’y arriverai jamais, j’ai besoin de plus que ça. » Mais elle savait comment il était par rapport à tout ça, il était toujours dans les excès. Ael finissait par s’approcher de la blonde pour prendre la bouteille et boire derrière elle sans attendre. « Bon sinon on va pas passer notre soirée ici, si ? »

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Une trainée que les vieux pervers vont mater sans aucun problème et peut-être que tu vas en faire bander un. Tu lâches un petit rire, ça serait pas le premier vieux que tu ferais bander, certainement. Le premier mec que tu pourrais exciter, c’est simple, ton cul fait l’affaire, ton cul le missile nucléaire. Ne t’éloignes pas trop de moi je pourrais me faire violer par un centenaire sur une table en marbre. Celui que tu trémousses à travers la salle, direction le buffet, direction le manger. Tes yeux se jettent sur la multitude de petits fours aux gouts dont t’ignorais l’existence et Dieu sait que t’as pu manger un tas de conneries dans l’histoire de ta vie. Mais c’est autre chose qui attire tes prunelles bleutées. La bouteille de verre contenant le nectar sacré. Du putain de vin qui doit valoir beaucoup trop cher pour être sifflé par deux mather sans aucun respect pour la cause célébrée dans cette soirée. Merde. Tu t’éloignes du buffet, la fameuse bouteille à la main, dans un coin un peu plus éloigné de la foule, toi et Ale, ton Ael. On s’en tape des petits fours, on a l’alcool. Tu fais une grimace en continuant de regarder le buffet que t’as peut être quittée un peu trop vite la table sacrée. Tu marmonnes entre tes lèvres, tu râles. On arrivera jamais à se bourrer la gueule avec ça enfin j’y arriverai jamais, j’ai besoin de plus que ça. Tu ricanes finalement, parce que c’est clair que toi non plus. Tu es ce genre de femme à pouvoir boire un bon moment sans arriver à atteindre la limite de trop, t’es forgée, tu t’es entraînée toute ta vie, peut-être un peu trop tôt. Ça frôle l’alcoolisme. Tu bois une grande gorgée sans même arriver à déguster le goût qui devrait être exceptionnel mais qui finalement est juste, décevant ? Il te prend la bouteille des mains pour boire derrière toi, tu essuies le bord de tes lèvres avec le dos de ta main. Putain de vin français je pensais qu’ils étaient bons moi. Tu relèves un regard vers lui, tapotant sur son torse du bout des doigts. Ho fais pas cette tête je suis française aussi au fond. Il est français, tu es Française, de souche, ta mère porteuse tout ça. Bon sinon on va pas passer notre soirée ici, si ? Tu hoches des épaules. Quel genre de conneries vous pourrez faire ici, hein. Tes mains traînent toujours sur le haut de son tors flirtant entre le tissu d’une affreuse qualité et le grain de sa peau à l’endroit où il a retiré un bouton près de son cou. On se serait déguisé pour rien c’est con. T’as une idée ? Ton sourire sournois serait presque un peu trop charmeur dans ce genre de situation, dans cette idée à la con que t’as eu de venir ici. Hé, mais j’crois qu’ils ont une piscine couverte ici. Viens on va voir ! Tu le prends par le poignet, encore, à croire que c’est une habitude de traîner les gens derrière toi. Tu as juste peur, peur qu’il se barre ailleurs parce que tu le gaves avec tes conneries, tes idées débiles qui surgissent de nulle part. Tu veux qu’il reste avec toi, juste avec toi, le temps d’une soirée, de penser à autre chose, qu’il te fasse rire, et sourire. Son costume y aide déjà pas mal, ce soir. Vous avancez dans un couloir, sans savoir où vous allez, la bouteille de vin qui est votre nouvelle amie. Tu marches devant lui, ton petit cul moulé dans cette tenue de faux cuir prêt à craquer sous le coût de la mauvaise qualité. Mais j’te préviens j’aime pas l’eau. Moi j’veux juste te pousser et verser le vin dedans pour voir ce que ça va faire dans le chlore. Probablement rien ??


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for making me this way // Leviel ※※※ Il agissait sans prise de tête sortant des conneries à la minute parce qu'il était comme ça surtout avec la blonde. C'était simple et sans prise de tête avec elle, vous pouvez parler de tout et de rien surtout, vous étiez capables de faire les cons ensembles. Comme actuellement, lui avec son costume de prince charmant et elle en Harley Quinn dans cette soirée plus que mondaine. Le genre de chose qu'il détestait parce que ce n'était pas son monde, il n'avait rien contre les personnes qui avaient du fric, mais ce genre de soirée c'était juste pour se montrer et clairement il n'avait pas le temps pour ses âneries. Ils finissait dans un coin, une bouteille en leur compagnie, étonnant ? Absolument pas, ils étaient tout les deux mather après tout, c'était un peu dans les gènes et encore plus dans les siens. Il lâcha un petit rire, il ne parlait pas que de son père, mais il avait des origines irlandaise alors la bière il ne pouvait que connaître. C'était tellement stupide de penser comme ça, mais qu'importe, il aimait bien, ça rendait sa situation moins triste dans le fond, c'était juste le destin, ce foutu destin qui avait décidé pour lui depuis sa naissance, bien avant en fait. La bouteille finissait dans ses mains, sa bouche contre le goulot et il laissait le liquide finir dans son estomac, il finit par grimacer un peu avant de rire, c'était dégueulasse, mais clairement ça fera l'affaire pour ce soir. « Tu penses réellement que je suis vexé ? » Ael finit par sourire doucement avant de baisser ses yeux sur la main de la blonde, il était surpris, mais il ne préférait pas faire de commentaire. Après tout, elle faisait ce qu'elle voulait, il était son cavalier enfin son prince charmant ce soir. Grosse blague, il avait envie de rire encore une fois face à ses pensées tellement bizarres. Mais sur le moment, il préférait clairement boire après avoir demander s'ils allaient rester ici, ils se faisaient chier et il avait besoin d'alcool beaucoup plus fort que ce qu'il avait entre les mains, c'était de la merde. « Au moins j'aurais pu te mater, un peu et tu aurais eu un prince charmant pour une nuit, donc c'est pas pour rien qu'on s'est déguisé je trouve. » Est-ce qu'il l'avait réellement regardé ? Pas tellement, ce costume lui allait bien, mais il n'avait pas abusé non plus. Il respectait réellement la jeune femme, plus que les autres et il n'allait pas la prendre pour une femme qu'il mettait dans son lit comme ça, juste pour un coup d'un soir comme ça. Le jeune brun finissait par la suivre, du moins sans réellement avoir le choix pour aller vers une piscine. Il haussa les sourcils face à sa remarque avant de jeter la bouteille directement dans l'eau en face de lui, elle verrait bien s'il se passerait quelque chose, non ? Mais elle verrait deux fois mieux en étant dans l'eau, il sourit en coin avant de poser ses mains sur sa taille pour la porter et le foutre dans l'eau sans aucune délicatesse. Surtout ne prenant pas en compte ce qu'elle avait été capable de lui plus tôt. « [color=#00994d]Le vin avec le chlore, ça donne quelque chose alors?[/color) » Il finissait par laisser un petit rire sortir de sa bouche en croisant ses bras devant son torse.
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Tu n’aimes pas l’eau. C’est oppressant, c’est affligeant. Tu n’as jamais aimé ça, c’est comme ça. Sans raison valable, t’as peut-être subi le maître-nageur à la passion de jeter des petits enfants dans la flotte, sans pitié, avec grande perversité. Tu n’aimes pas cette sensation de ne pas avoir pied, ne rien contrôler. L’eau qui s’agite, l’eau dans les yeux. Cet élément trop imposant. Personne n’a jamais su le maîtriser, le dompter. Qui pourrait ? Dame nature la contrôle, s’en amuse. Elle joue avec, taquineries. Tu remontes à la surface. Ton visage perlé d’eau, tes mains qui essuient rapidement le bord de tes yeux maquillés. Tu cherches le bord, tu paniques. T’es où ? Pourquoi la vie ? Il t’a poussé, l’enfoiré. Tu aurais dû la fermer, ta gueule. Ne rien dire, oui t’aimes l’eau, t’adores ça, oui douce ironie. Tu patauges, petit chien dans son bassin. Tu arrives à atteindre le rebord après quelques longues secondes de lutte acharnée contre toi-même, contre le liquide chloré. PUTAIN !!!! Tu hurles, tes tympans tremblent, ton cœur s’agite. Putain de merde ! T’es un putain d’enfoiré de merde ! Tu es phobique, lunatique. Tu devrais le jeter dans l’eau, le tuer, le noyer, avec grande souffrance. Le regarder souffrir autant que tu souffres à être dans une piscine, sans même avoir eu le temps de réfléchir au sens de la vie. Ton maquillage coule, t’es dégueulasse. Je te déteste. Tu râles, tu n’aurais pas dû le prendre avec toi ce soir, ni même lui parler de piscine. Mais tu l’aimes bien, tu as besoin de lui. Il est chiant, c’est emmerdant. Cette soirée t’emmerde, les riches tu les emmerdes, lui tu l’emmerdes. Tu emmerdes, tout le monde. Tu es mouillée, ça te fait chier.

FIN.



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