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i need some real friends (vega)

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Ca faisait environ une semaine qu'on me rappelait l'inévitable : il fallait se pointer au meet-up d'une nana que je ne connaissais même pas pour faire plaisir à une amie. Je cache pas que j'en avais un peu rien à faire, mais si ça pouvait la rendre heureuse, je pouvais bien faire un effort. Je suis peut-être générale, mais j'en attends pas beaucoup d'une blogueuse, notamment parce que j'ai cette image de la fille qui se prend trop au sérieux et qui rêve de sortir un jour un livre sur sa vie en s'attirant la sympathie des gens. Cela dit, peu réussissent à avoir beaucoup de notoriété parmi eux alors qu'ils font basiquement tous la même chose, et un public qui ne soit pas toxique. On pouvait laisser le bénéfice du doute et après tout, c'est pas moi qui allait lui taper la discution, je savais même pas ce qu'elle faisait vraiment. J'avais eu droit à quelques vidéos de démo lors d'une soirée mais c'est tout. Alors en mettant les pieds au lieu de rendez-vous, et quand je vois l'endroit bondé, j'ai qu'une envie c'est de ma barrer. Le public n'est pas uniquement féminin, mais je me doute bien que certains garçons sont surtout là pour tenter leur chance au cas où ils arriveraient à atteindre leur idole. J'arrive à comprendre que la star du jour est arrivée quand l'amas de gens commence à s'agiter et à crier son nom pour avoir un peu d'attention. Non mais sérieux... Ils peuvent pas se comporter en personnes civilisées ? Hé, laissez la arriver... Je parle pas très fort, mais j'ai pas vraiment envie de me faire remarquer et de toute façon pour couvrir le bruit il faudrait que je me mette à crier. Le groupe s'agglutine autour de la jeune femme, une véritable cohue, et en plus certains ne semblent pas avoir eu les bases de la politesse puisqu'ils se jettent sur elle, dont un garçon qui outrepasse largement la limite de la décence. Comme quoi, j'avais raison sur leur présence ici. Pour moi, c'est carrément trop. Hé ! Mais ça va pas ? Lâchez la ! J'essaye de disperser les foules et j'attrape le type avant de le faire reculer d'un coup. Certains reviennent à la raison et décident d'instaurer un certain périmètre de sécurité et bordel, je soutiens le regard du mec pour qu'il se tire et j'aurais aucun scrupule à en venir aux mains même si je risque de me faire étriper. Une fois le calme revenu, je me tourne vers la jeune femme. Ca va ? J'suis désolée, c'est pas un super début mais en réalité les gens sont beaucoup plus civilisés que ça dans le coin. Non parce qu'il manquait plus qu'un troupeau de gamines hystériques et on était servies, j'étais venue pour faire du babysitting mais je peux pas rester inactive quand je vois ça. Puis, sans vraiment comprendre pourquoi, je lui lâche un : tu as vraiment de la patience, j'aurais déjà été me réfugier au premier starbucks du coin... J'avais le souvenir des journalistes qui m'avaient sauté dessus lors des révélations sur ma famille, et clairement, ça me rappelait toute l'angoisse que j'avais pu ressentir à ce moment là.


@Vega Avgeropoulos
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⋆ — i need some real friends donc, c’était le grand jour. c’était le meet-up. et j’avais pas tellement l’habitude parce qu’en soit, je bougeais pas vraiment de la nouvelle orléans. peut être parce qu’en soit, j’étais trop attachée à cet endroit, puis aussi parce que j’étais sûrement un peu peureuse dans le fond. moi, ça m’allait très bien de rester derrière ma caméra à raconter tout et n’importe quoi. je sentais pas le besoin d’aller rencontrer mes abonnées par la suite. et c’était pas un manque de reconnaissance parce que je savais que cette notoriété et que l’argent que ça me donnait je le leurs devait mais.. de base, les vidéos, les articles, c’était pour moi. c’était mon évasion. mais voilà, j’allais commencer les cours en septembre, j’avais déménagé à boston et j’avais pas vraiment eu le choix que d’accepter ce moment. disons qu’ils en avaient déjà essuyé des tas de refus de ma part alors là, qu’est-ce que j’aurais pu donner comme motif alors que pour une fois, j’étais réellement sur place ? et quelque part, j’avais mal au ventre. j’étais pas une fan de l’effet de foule. le décor de ma chambre était amplement suffisant. puis je ne savais pas non plus comment est-ce que j’étais censée me comporter. être.. moi ? ou bien jouer la nana un peu trop distante ? ouais, sûrement que j’allais y aller à l’improvisation en fait parce que concrètement, j’étais pas douée pour planifier. même mes vidéos n’avaient pas spécialement de scénario et je crois que c’était pour ça quelle marchait. parce quelles étaient juste terriblement naturelle, avec les fails, les erreurs, les bafouillages et.. ouais, être moi serait certainement la meilleure solution. bref, je venais d’arriver, j’avais le droit à un briefing en même tant qu’on avançait mais j’avais pas le temps d’entendre la fin que j’entendais mon prénom être hurlé par dizaine. des vega par ci, des vega par là, je savais même pas où je devais regarder et sûrement que ça devait se voir à ma tête que j’étais complètement paumée. en trois secondes, j’avais l’impression que c’était l’anarchie. trop de gens autour de moi, à me parler, à me toucher et moi, j’avais l’impression de suffoquer. je détestais ça. je détestais ne plus avoir mon espace vital et ouais, j’crois que je peinais à respirer. y avait des mains baladeuses dans le lot et ça, c’était certainement le pire. et j’entendais une voix qui prenait le dessus sur le reste, qui semblait trouver que c’était complètement dingue comme engouement et qui tirait soudainement un type me libérant légèrement. doucement, les choses se calmaient. de l’espace, de l’air et mon visage apeurée. « je.. je crois, oui ? » je passais une main dans mes cheveux, un peu fébrile, regardant autour de moi les visage me dévisageant. c’était malaisant putain. vraiment. mais je me risquais à un sourire, comme pour apaiser tout le monde. comme pour dire que.. ouais, y avait pas de souci à se faire. « si tu veux tout savoir, j’crois que j’aimerais pouvoir y être avec un bon caramel macchiato entre les mains. » mais c’était pas le programme et je tenais mes engagements. « j’crois que certain ont confondu ça avec une rencontre tinder. » parce que ouais, entre les déclarations d’amour et les attouchements, ça avait plus l’air d’une orgie que d’un meet-up. « vega, enchantée. et… merci. » parce qu’elle avait eu le courage de s’interposer, chose que peu de personne faisait.
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Sérieusement, les gens ne savaient absolument pas se tenir. De vrais sauvages, avec cette pauvre fille qui donnait de son temps. Soudain, y'a toute la réalité  qui me frappe : y'a pas d'entre deux dans son activité. En plus de tous ces fans qui ne savent pas respecter un autre être humain, combien y en avait-il encore qui profitaient d'être derrière un écran pour l'insulter gratuitement, pour se moquer d'elle, pour critiquer ses choix de vie ? Au fond, j'avais fais exactement la même chose en la rangeant dans une case, dans un préjugé que je m'étais construite à partir de... rien. Bravo, Violet. Bien sûr qu'elle était perdue, bien sûr que ça ne devait pas être facile  et ouais, je voyais dans ses yeux qu'elle était pas là avec plaisir même si elle arrive à décrocher un sourire à cette marée humaine. On dirait qu'ils ont pas capté la limite entre virtuel et monde réel. Je sais pas ce qu'ils s'imaginent, mais de là à te sauter dessus, n'importe quoi. Elle m'étonne même en répondant à ma petite remarque, et je ris un peu. Oh ça peut s'arranger, il y en a un dans le coin. Bon, fallait pas qu'elle me prenne pour une creep non plus du coup j'ajoute un : je peux te monter après ''tout ça'', si tu veux. Ouais j'ai du la juger trop vite et je m'en veux pour ça. Alors autant essayer de rattraper mon erreur, moi qui me clame féministe. J'aurais beau scander autant de fois que je veux ''girls support girls'', ça ne sera que putain d'hypocrite si je l'applique pas. Mon amie m'avait fait comprendre que Vega débarquait à peine à Boston : elle devait être totalement paumée, voire même surprise que je me sois interposée. Je secoue la tête en cherchant les mecs en question dans la foule : sérieusement, un peu de décence... Depuis quand tu leur devrais quoi que ce soit ? Au delà du respect de l'individu, c'est probablement comme ça que ça se passe dans leur tête : ils sont ses vues, dont ils peuvent tout se permettre. Elle se présente etje lui souris comme pour la rassurer : Enchantée, Vega, je m'appelle Violet. Je jete un rapide coup d'oeil  au groupe qui s'impatiente. Clairement, déjà qu'elle avait probablement peu de connaissances ici, c'était pas rassurant du tout d'imaginer que n'importe qui pouvait envahir son espace vital. Si jamais le macchiato t'intéresses encore après avoir terminé, je serais dans le coin. Je connais le quartier comme ma poche. Je laisse un silence avant de reprendre : je sais ce que ça fait, j'ai eu l'habitude de raser les murs fut un temps alors passer inaperçu ? C'est un peu une compétence dans mon CV, maintenant. Alors qu'un premier petit groupe s'approche de Vega pour commencer, je fais quelques pas en arrière en lui faisant signe que je serais pas loin. Au moins, elle pouvait voir que j'étais pas une fan, non ? Ça pouvait la rassurer sur mes intentions.
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⋆ — i need some real friends parfois, je me demandais pourquoi j’avais choisi cette voie là. pourquoi est-ce qu’un matin je m’étais levée avec l’envie de faire des vidéos, pourquoi est-ce que j’avais persisté et pourquoi est-ce que j’avais gagné autant de notoriété. ouais, je m’en posais des tas de questions comme celle-là parce que dans la finalité, c’était fatiguant. fatiguant de ne jamais pouvoir faire de pause. peu importait l’endroit où je pouvais me trouver, je recevais des commentaires. certains étaient encourageants, d’autres étaient beaucoup trop insultants. et comme dans chaque situation, on avait la fâcheuse habitude de retenir le mauvais côté. alors ouais, par moment, j’avais envie de tout laisser tomber juste pour arrêter de lire les « salopes » qui ne cessaient de revenir comme si des inconnus étaient en position de me juger. « puis c’est pas comme si j’étais une star » j’avais un peu du mal à saisir par moment. cet engouement. à croire que j’étais importante alors que dans la finalité, je ne faisais rien d’autre que partager ma vie. ce que j’aimais, mes habitudes, mes tenues, mes bons plans.. c’était pas non plus le truc de malade en fait. j’avais jamais joué dans un film ni sortie le moindre single et.. et pourtant, on me considérait parfois comme si je foulais le tapis rouge d’hollywood. « ah, pourquoi pas ? » j’haussais les épaules plutôt emballée par l’idée. moi, j’oubliais pas que j’allais vivre ici et que j’connaissais personne. alors ouais, faire des rencontres c’était un peu mon objectif premier dans tout ça. et ouais, vraiment, cette violet, elle était pire qu’agréable. je lui adressais un nouveau sourire alors qu’on me faisait gentiment comprendre qu’il était tant que j’aille m’asseoir à la table prévu et je m’excusais légèrement avant de commencer le tour de tous les fans présents. parler, rire, plaisanter, signer des autographes. ouais, c’était tellement bizarre de faire ça. puis y avait les photos. beaucoup de photo. j’avais l’impression que j’allais finir par rester bloquée en position sourire tant j’avais la mâchoire crispée à la fin. et quand c’était fini, quand j’avais finalement le droit de quitter ma place et de m’en aller, je cherchais des yeux dans la salle la fameuse brune qui était venu à ma rescousse au tout début. réajustant ma veste en jean sur mes épaules, je finissais par la repérer et partait alors en sa direction. « ça tient toujours pour le café ? » s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît. « promis tu passeras un bon moment, j’suis pas insupportable ni rien de tout ça. »
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Je vois les gens passer les uns après les autres pour passer quelques instants en compagnie de Vega, de grappiller un sourire, des mots, une signature, une photo, et je me demande sincèrement comment tout cet engrenage peut se mettre en place. Parfois, les gens n’ont aucune limite, mettent en place un culte de la personnalité inexplicable et n’ont plus de discernement, on a pu le voir quand la petite brune était arrivée sur place. Clairement, j’étais pas le genre de personne à pouvoir être mise en avant de cette manière, je préférais de loin ma place d’héritière plutôt que de personnalité publique. Et au fond, je sens qu’une sorte de profond respect pour Vega est en train de naître en moi, ça doit clairement pas être facile tous les jours. J’espère juste ne pas l’avoir fait flipper... Et quand le meet up prend fin, qu’elle s’approche de moi, je me rend compte que je suis contente tandis qu’elle, elle a presque l’air anxieuse de ma réponse. Clairement, mes préjugés avaient pris une grande claque dans la figure... Mon amie était partie avant moi, et ça me laissait du temps. Bien sûr, je t’ai proposé et je t’ai attendue en plus ! Je suis un peu comme ton carrosse. Méga comparaison, crown me. Et ça avait pas été chose facile de rester ici avec tous les pépiements et les cris de souris des fans qui venaient d’obtenir une photo, pressées de la poster sur les réseaux sociaux. T’as de la chance, il est pas très loin et un peu caché, on devrait être tranquilles, tu mérites bien ça. Viens, on sort par derrière. Silence. Sans sous entendus hein. Vas y enfonce toi, Violet, t’es vraiment pas sortable. Bon sang, elle mériterait plus que ça. Je l’emmène donc, et retrouver Cambridge me fait le plus grand bien. Je vérifie l’allée pour ne pas tomber sur un visage familier. Je lui fais signe de me suivre d’un air complice : Bienvenue à  Cambridge, Vega. T’as eu le temps de visiter un peu ou j’ai le plaisir d’inaugurer ? J’avais envie qu’elle se sente à l’aise et qu’elle puisse discuter en toute confiance. Je venais pas de très loin, mais c’est jamais facile de débarquer dans une nouvelle ville...
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⋆ — i need some real friends quoi que je pouvais l’être. j’étais pas objective en disant que je l’étais pas parce que j’étais typiquement le genre de fille incapable de s’arrêter de parler par moment, adepte des blagues bien lourdes qui ne faisait rire que.. moi ? bon ok, mon frère et ma soeur avait tendance à rire aussi mais j’crois que c’était juste par simple politesse parce que dans le cas contraire, j’étais capable de bouder pendant 48 heures non stop et ça aussi c’était plutôt agaçant. donc bref, peut être que j’avais pas compris. peut être que cette fille, violet, elle m’avait proposé un café juste par politesse mais que dans la finalité elle s’en fichait totalement sauf que moi, à peine le meet-up avait- il prit fin que j’étais déjà à ses côtés un peu comme une sangsue. fallait pas m’en vouloir mais j’étais nouvelle ici. j’connaissais personne et mes abonnés n’étaient pas mes amis. sans méchanceté aucune. « un joli carrosse alors. je suis quasi sûre que t’étais pas une citrouille avant » donc voilà. l’art de faire des blagues pas drôle, d’avoir l’air un peu lourde sur les bords. et j’savais bien que je devais tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler mais c’était typiquement le genre de concept que je n’appliquais jamais. pour la simple et bonne raison que j’y pensais après coup. sauf que.. la phrase qui suivait, elle était presque aussi lourde que la mienne -si ce n’était pas plus- et j’avais pour unique réaction un grand sourire qui venait étirer mes lèvres. « ok, je crois que je t’adopte officiellement. enfin pas comme on adopte un chihuahua hein ? j’veux dire.. j’te prends pas pour un animal.. enfin » putain mais c’était quoi cet art de s’enfoncer un peu plus à chaque phrase ? alors dans la finalité, je baissais la tête et préférait la suivre à l’extérieur alors qu’elle me servait un peu de garde du corps à vérifier que la voie était bien libre. j’aurais été plus en confiance que j’aurais sûrement fait une roulade à la james bond mais.. ouais, j’allais m’abstenir. « rapidement. disons que j’ai visité les bars surtout et puis, j’étais pas mal dans mes cartons » l’emménagement, tout ça. ça prenait du temps en fait. mais j’commençais les cours qu’en septembre alors en soit, j’avais largement le temps de m’habituer au reste maintenant. « j’crois que j’ai un peu de mal en fait. la nouvelle orléans c’est tellement.. différent ? » ouais voilà, c’était le mot.
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Ok, je l'appréciais de plus en plus cette Vega, et franchement c'était mal parti vu la montagne de préjugés que j'avais imaginé avant de me pointer au meet-up. Je l'imaginais superficielle voire un peu stupide, mais pas du tout. A sa façon, elle était super attachante, et je me surprend même  à rire à ses blagues qui ne volent pas plus haut que les miennes : « on dirait qu'on s'est bien trouvées toute les deux. » Franchement, je suis contente que la situation aie tourné comme ça. Je veux dire, en dehors de la foule hystérique... Ça, on aurait pu s'en passer. Je peux pas m'empêcher d'avoir un sourire en coin quand elle parle des bars. « Classique ! C'est là aussi où j'ai passé le plus clair de mon temps quand j'ai débarqué. Sauf que j'avais pas l'âge légal et qu'il fallait bidouiller pour avoir un verre. » La douce époque où j'ai rejoins Boston à peine âgée de 18 ans et encore animée par un désir de rébellion. Vega continue en parlant de la Nouvelle-Orléans et je me retrouve projetée quatre ans en arrière. Ouais, je comprends, parfois New York me manque terriblement. Le chemin jusqu'à notre Starbucks n'est pas très long, je le vois déjà au bout de l'allée, pourtant je me concentre sur ma nouvelle compagnie. « Si c'est pas indiscret... Pourquoi tu as déménagé ici ? J'veux dire, Boston c'est une belle ville mais la Nouvelle-Orléans aussi... » Et puis, quelque part, elle avait l'air triste d'avoir abandonné son ancienne ville... « T'es pas toute seule ici quand même ? » Non parce que le pire c'est de débarquer sans connaître personne. Je lui souris : « Tu sais, si ça t'intéresses... J'peux te filer mon numéro et te fais visiter des coins sympas. J'ai eu le temps de m'habituer et puis j'étudie à Harvard, y'a plein de soirées étudiantes où tu pourrais venir. » C'était toujours un bon moyen de faire de nouvelles connaissances et puis ça serait moins gênant de se pointer à une soirée quand quelqu'un qu'on connaît y est aussi. La devanture du Starbucks s'est rapprochée jusqu'à être devant notre nez et je guette la file d'attente : « Prête à chasser le macchiato ? » Il allait prendre cher celui là.
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⋆ — i need some real friends ouais, en fait c’était typiquement deux villes avec deux ambiances différentes. limite, à la nouvelle orléans, tout le monde se connaissait. on pouvait sortir dans la rue et saluer tous les gens croisés parce qu’on se rendait compte qu’il s’agissait des voisins, d’un copain de classe ou d’une connaissance des parents. alors ouais, ça avait une ambiance bien plus familière et apaisante que boston ou cambridge. et sûrement que c’était difficile parce que je ne connaissais personne, que je n’étais pas encore étudiante et qu’il était donc compliqué pour moi de vraiment réussir à m’intégrer en si peu de temps mais j’avais concrètement l’impression qu’il allait être difficile de me sentir comme chez moi ici. « tu m’étonnes. une chance pour moi que je n’ai pas ce problème là » l’avantage d’être majeur et vaccinée. puis en soit, même avant d’avoir l’âge requis pour prendre un verre, un joli sourire suffisait à se faire offrir une boisson. « je commence les cours en septembre et.. je voulais m’immerger dans tout ça avant d’être jetée dans la fosse aux lions » parce qu’harvard était peut être l’université la plus prestigieuse au monde mais à en entendre les bruits de couloirs, y avait aussi énormément de rivalité entre tout le monde. « ma soeur et mon frère sont là aussi mais.. même si la famille c’est bien, on peut pas juste rester entre nous » même si dans le fond, j’étais pas certaine que ça me dérange vraiment. au moins je serais en terrain connu. sauf que j’étais quelqu’un de plutôt sociable en fait et j’étais pas sûre d’être capable de me refermer comme ça. « c’est vrai ? » que je demandais le regard soudainement pétillant. non mais parce que clairement, j’étais limite euphorique d’entendre un truc pareil. « j’veux dire.. ça serait super cool de ta part mais.. j’veux pas être une plaie non plus pour toi » même si en soit, j’étais quand même plutôt cool dans mon genre et loin d’être prise de tête. « plus que prête même » poussant les portes du starbucks, je poussais un soupir devant la file d’attente. c’était dingue que cet endroit soit toujours aussi bondé. « tu fais quoi comme études du coup ? t’es dans une maison d’ailleurs ? » je me renseignais parce que dans le fond ce serait bientôt à moi de passer par ce genre d’étape en fait.
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Elle est adorable, cette fille. Elle a tout pour plaire, elle est charismatique avec une petite touche de déluré. Je comprends mieux tout ce qui a fait son succès : le monde d’internet est impardonnable mais j’étais convaincue qu’elle y avait fait sa place avec brio. « Ok je vois même pas POURQUOI je devrais pas t’emmener, en fait.  » Parce qu’en vrai, elle me faisait marrer, elle avait ce petit côté un peu awkward qui m’attendrissait. Et franchement c’est pas rien du tout quand on me connaît. En plus, elle est venue ici avec sa famille... On avait beau aimer les siens de toute ses forces, probablement qu’il arrivait un stade où c’était simplement plus supportable. « Tu sais quoi ? Si ta fratrie est ok, tu pourras aussi les inviter, y a pas de raison ! » Clairement, s’ils étaient la même qu’elle, ça promettait d’être marrant. « D’ailleurs je viens d’emménager avec ma meilleure amie et on comptait organiser une crémaillère. Tu serais la bienvenue. Et pas besoin de faire ta timide, je serais super contente que tu viennes.  » C’était un bon début, non ? On avance dans la file mais l’attente n’est pas si longue que ça quand on ne fait que discuter. Le sujet revient sur les études et je hausse les épaules : « J’étudie l’économie et l’administration. Ouais, les chiffres et les papiers, c’est carrément le pire en fait.  » Non parce que plus jeune, on m’aurait dit "tu partiras à Boston étudier comment remplir des papiers administratifs", je lui aurais ris au nez et j’aurais peut être fait un malaise par manque d’oxygène. Faut croire que le destin est vraiment un petit rigolo. Je penche un peu la tête : « Ouais je fais partie d’une confrérie mais... Enfin je sais pas si t’as entendu parler des maisons à Harvard. Y’a pas mal de clichés sur certaines d’entre elle et, vraiment, j’vous rais pas que tu t’imagines que j’suis comme ça... Enfin t’as l’air d’être une fille super qui juge pas sans connaître, c’est pas contre toi.  » J’ai vécu si longtemps dans la rue, ça me ferait bizarre qu’on me catalogue comme coincée du cul, fille à papa qui ne jure que par son compte en banque. J’étais loin de ce cliché, du moins j’espérais.
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