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quand tu n'as pas de cavaliers mais que tu as au moins la robe > carter&levi

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J'emmerde le bal et toutes ces fantaisies. J'emmerde la recherche d'un cavalier, ou plutôt, j'emmerde le fait d'être en attente qu'un mec, ou voire même une fille, vienne te demander de l'accompagner au bal. Vient ensuite l'achat de ta robe, en fonction du thème de cette année. Jusqu'ici, les Cabot ont eu des thèmes géniaux mais n'ont jamais été choisies. J'emmerde la société qui veut ça et je m'emmerde moi-même parce que j'aime ça. Parce que j'aurai voulu que tu sois là. J'aurai même voulu être celle qui te demande de m'accompagner. Mais je n'ai pas le cœur à la fête. J'aurai pu dire que je n'ai pas le cœur à la danse mais ça, je l'aurai toute ma vie. J'ai toujours pensé que j'aimais mes exs mais, en voyant l'amour que je te porte, même aujourd'hui, surtout aujourd'hui, maintenant que je suis libérée de ton emprise, je me dis que non, tu es celui que j'ai vraiment aimé. Tu es mon premier amour et bon sang, je sais que je vais avoir du mal à aller de l'avant. Je voudrais pouvoir boire et t'oublier mais le souci étant que l'alcool me fait mal au ventre. Et je préfère t'avoir ancré constamment dans ma tête que d'avoir mal au ventre. Je ne sais pas hein, mais ce sont des choses étranges qui ne s'expliquent pas... Je me réveille en sursaut et là, une migraine me prends d'un coup. Je devrais vraiment arrêter de fumer cette merde avant de m'endormir, mais le souci étant que sans ça, je n'arrive pas à dormir. Un cercle vicieux dans lequel tu m'as laissée, toi qui avait décidé d'arrêter de fumer depuis que tu t'étais officiellement mis en couple avec elle. Tu ne peux pas savoir à quel point je la déteste. Elle t'a changé du tout au tout, comme si, celui que tu étais avant ne lui convenait pas. Comme si elle avait cherché à te modeler afin d'être l'homme qu'elle voulait alors que moi, je t'aimais comme tu étais. Avec tes qualités et tes défauts et, Dieu seul sait le nombre de défaut que tu avais. Je t'aime sombre connard ! Je ne vais pas raconter toute ma vie. Toute cette partie où je me prépare et je finis perchée sur des talons parce que du haut de mes 1m57, mes amours de Levi et Carter sont 2 fois plus grandes que moi. Je les aime. Autant que je t'aime toi. Je pense que ça, tu le savais même du temps où tu étais encore des nôtres. J'arrive au centre commercial pile au moment où mon joint se termine et tu t'échappes de mes pensées le temps que la fumée et ses effets restent dans ma tête. Le temps de faire quelques magasins avec mes sœurs. Je sais que de toute façon, tu me reviendras dans 3 ou 4 heures.

@Carter E. Reed @Levi Fawkes Underwood
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{ quand tu n'as pas de cavaliers mais que tu as au moins la robe }
crédit/ tumblr ✰ w/ Levi & Monica

Quelques jours. Dans quelques jours, ça fera un an qu’elle avait perdue son fils et elle était loin d’oublier tout ça malgré sa nouvelle grossesse. Ouais, ça paraissait juste dingue dans le fond d’être enceinte pour la première année de cette perte. Putain, elle redoutait tellement cette journée bien qu’il n’allait rien se passer de si dingue que ça, du moins elle supposait, mais elle savait parfaitement qu’elle allait juste être dans son coin, elle allait être renfermée avec tout le monde, ne voulant juste pas partager son malheur en quelque sorte. La brune soupira doucement en regardant en face d’elle, ce plafond qu’elle connaissait par cœur maintenant. Elle ne sortait plus tellement voire plus du tout depuis qu’elle était revenue de chez ses parents, déjà parce qu’elle n’avait pas envie de perdre cet enfant, encore une fois, elle n’arriverait pas à supporter cette étape-là et secundo, parce qu’elle devait montrer à Dimitri qu’elle avait changé, qu’il pouvait lui faire confiance, que les conneries s’étaient juste du passé. C’était radical comme solution, mais elle ne savait pas comment lui montrer autrement alors bon. Sa langue glissa sur ses lèvres en se levant enfin, même si elle sortait peu, aujourd’hui elle allait prendre l’air extérieur et ça allait juste lui faire du bien. Carter allait faire du shopping avec deux femmes très importantes dans sa vie, Monica et Levi. Franchement, elle savait que ça allait lui faire du bien de passer du temps avec les deux jeunes femmes, elle allait juste profiter de cette après-midi sans se poser de questions. Elles allaient chercher une robe pour le bal… sauf qu’elle n’était plus étudiante et que pour l’instant, elle n’avait pas de raison d’y aller. Secrètement, elle attendait juste la demande de Dimitri et qu’est-ce que c’était moche d’attendre une telle demande, de redouter qu’il y aille avec une autre alors qu’il en avait le droit. Bref, elle détestait juste ça. Peut-être qu’elle n’irait juste pas tout simplement, mais elle n’avait pas refusée la demande de ses amies. Elle pourrait au moins donner son avis, c’était toujours ça, non ? Elle descendit du taxi en tendant des billets, les mains dans les poches de sa veste, elle se rapprochait du centre commercial avant de sourire en coin en voyant Monica qui était déjà présente, la première arrivée. La brune allait vers elle pour poser sa bouche sur sa joue assez rapidement avant de lui sourire sincèrement. « Tu vas bien ? »
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❝ quand tu n'as pas de cavaliers
mais que tu as au moins la robe

leviartica.

Ces gens-là. Ouais ceux qui t’emmerdent, qui te font royalement chier. « Les mecs c’est tous les mêmes et l’amour ça craint ». Non, merde. L’amour, ça ne craint pas, l’amour c’est beau. C’est un sentiment profond, il caresse le rêve à l’état d’éveil. Parce que même si tout le monde en a du mal, même si tout le monde souffre, c’est une sorte de drogue, personne ne s’en passe, tout le monde se voile la face. Ces gens-là, qui ne comprennent pas, c’est inévitable, t’es amoureux, souvent, tout le temps, sans le savoir ni le vouloir. Il y a toujours une personne, ta mère, ton père, un ex, on a tous quelqu’un qui nous hante. C’est souvent quand on l’a perdu qu’on se rend compte de son importance, de sa présence depuis ce temps, un éclair, vulgaire. Tu n’aimes pas ces personnes reniant l’amour, méprisants un attachement. T’es solitaire, une lionne qui avance seule, du moins ce qu’elle en dit. Ce n’est qu’une facette, illusions, des conneries. T’as besoin de quelqu’un dans ta vie, de proches pour te maintenir debout. Des pupilles brillantes qui t’illuminent tous les matins, qui embrasse un sourire le log de ton visage. Tu l’sais t’as besoin d’un être, une âme sœur à partager ta vie, ne faire plus qu’un le long des années à vivres main dans la main. Ces individus prônant la solitude, le célibat, qu’une femme n’a besoin de personne pour grandir, c’est absolument vrai, évoluer sans personne c’est la suite logique d’une vie, le XXIe siècle, mais il y a ce vide, un complément, imcomplété. Personne ne pourra te faire dire le contraire. Paradoxe, la lionne sauvage a besoin de son lion au tableau des absents. Tu traînes des pieds, les yeux qui longent les détails autour de toi. Le regard des gens que tu croises à peine. Sans te presser tes jambes, balancées de gauche à droite sans exactement suivre une ligne droite continuelle. Tes cheveux blonds qui virevoltent avant de se cogner contre tes épaules. Tu en as rien à foutre d’une robe, pourquoi essayer de changer ta façon de t’habiller pour le temps d’une soirée. Tu envisages d’y aller en jean, converses. T’es sûr d’être raccordé à n’importe quel thème dans une neutralité parfaite. De trouver ton âme sœur, ta partie manquante, lui aussi en jean converse, peut-être sous la table du buffet où tu vas finir, un verre entre tes doigts qui iront gratter de la nourriture sans même bouger, la place idéalement trouvée. Tu arrives devant tes meufs sûres, tu lèves une main en guise de signe amical. Salut. T’es pas dans le tactile, elles le savent, au fil des années qui passe. Vous avez déjà des idées pour vos superbes robes de princesse, j’imagine. Tes entourées d’une cabot et d’une fille beaucoup plus fille que toi, ta masculinité ne va décidément pas s’imposer. Comptez pas sur moi pour essayer des supers robes de cocktail knackis j’sais pas quoi hein ! Il faut poser la ligne jaune, c’est important.

©️ MADE BY LOYALS.
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Je suis la femme la plus impatiente de la planète. Je n'aime pas être en retard, ce qui fait que je suis toujours la première arrivée sur les lieux d'un rendez-vous. Sauf que je n'aime pas attendre. Elles le savent... J'espère qu'elles arriveront très vite. Pourquoi j'angoisse pour rien ? Ce n'est pas comme si on avait un rendez-vous important. On est là pour acheter des robes, pour un bal dont on ne connaît même pas encore le thème, sachant qu'aucune de nous n'a de cavalier, ou alors, peut-être que j'ai loupé un épisode... Je regarde au loin et je vois arriver une grande brune élancée qui me tire de mes pensées. Mes amours sont quand même magnifiques, je dois l'admettre. Elle s'avance gracieusement vers moi avant de déposer un baiser sur ma joue. J'ai envie de lui sauter dessus tant je suis heureuse de la voir, mais je tiens trop à cette petite merveille qui se trouve dans son utérus et je connais mon côté maladroit, tous mes proches sont au courant de ce trait de caractère qui m'est si particulier et propre. Je vais super bien et toi ? Je viens déposer doucement ma main sur son ventre et je commence à parler comme une folle au petit bébé qui n'est encore qu'un petit être au sexe inconnu. Et toi comment tu vas ma petite merveille ? Maman te nourrit bien ? Je viens poser mon oreille sur son ventre, comme pour écouter la réponse de bébé fœtus. Ma mère m'a toujours dit que j'étais son enfant le plus chiant et le plus étrange. La plus folle et franchement, j'aime assez. Si elle savait que je suis bien pire qu'elle ne le pense et qu'elle ne voit que ce que je la laisse entrevoir de moi. Mais je l'aime ! La cinglée arrive et me tire de mes pensées et de ma discussion avec bébé foetus. Cheveux flamboyants comme toujours, d'un air cooleps, elle nous salut de loin, comme à son habitude, et je la regarde en plissant des yeux, comme à mon habitude, car j'aime les bisous de mes amis. Mais elle n'est pas tactile et il faut s'y habituer. Elle est comme ça et il faut la prendre avec sa folie si particulière. Si on m'avait dit un jour que j'aurai des amies comme elles, je n'y aurai pas cru. Mais je ne le regrette pas une seconde aujourd'hui car ce sont ces folles créatures qui me font tenir le coup, jour après jour, maintenant qu'une partie de moi s'en est allée. Saaaaaaluuuut ! Une idée, moi ? Elle se trompe lourdement. Je n'y ai même pas encore réfléchit. Pour le coup huumm... Non ! Je suis totalement perdue pour le coup, donc heureusement que Carter est là ! Ce n'est certainement pas à Levi que je vais demander des conseils sur ma robe de bal. Rien qu'en y pensant, un petit rire s'échappe de ma bouche. On sait tous comment ça finira avec Levi. A partir du moment où elle t'envoie un message pour te demander quelle couleur de vernis mettre alors que ça, ça vient de là-haut. De ta tête, de ton envie du moment, des vêtements que tu portes en général, de ton humeur. Sombre folle ! Tu veux pas en essayer au moins une pour me faire plaisir ? Je fais une moue, style Chat Potté. Avec les yeux énormes que je me tape, je n'ai rien à envier à ce petit chaton. Je pense que je lui fais même de la concurrence. Une robe bien verte aux couleurs de ta confrérie ? Ca lui irait bien Carter, tu trouves pas ? Le regard du Chat Potté, surtout, ne pas baisser les bras et les yeux...
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Sortir avec ses deux amours allait faire en sorte de faire taire ses pensées tristes et moroses, elle savait qu’avec les deux jeunes femmes elle retrouverait en quelque sorte le sourire et elle en avait besoin. La brune redoutait tellement ce dix-sept avril à cause de la perte de son fils tout en sachant qu’elle était de nouveau enceinte, elle avait beaucoup trop peur de le perdre encore une fois, mais elle gardait encore et toujours ses peurs pour elle-même, ne voulant partager ça avec personne d’autre. La brune arrivait bien assez vite vers son amie pour la prendre dans ses bras rapidement et pour déposer longuement un baiser sur sa joue, chose qu’elle faisait à chaque fois avec la jeune femme – parce qu’avec elle c’était permis et surtout obligé dans le fond. « Je vais bien. » De façade seulement, à l’intérieur c’était une autre histoire sauf qu’elle n’avait pas envie d’en parler maintenant, elle n’avait pas envie de saouler tout le monde avec ses états d’âme. Puis elle n’avait pas le temps puisque Monica était en train de parler à son ventre enfin du moins au bébé qui était en train de grandir en elle, elle ne pouvait pas tout gâcher, c’était attendrissant comme moment – assez marrant aussi c’est pour cela qu’elle laissait un petit sourire se dessiner sur son visage. « Ta petite merveille va très bien, elle grandit doucement, mais sûrement. Puis la maman le nourrit très bien puisque depuis un moment, elle mange pour dix alors il ne manque de rien. » Vrai, son appétit avait juste augmenté. Déjà qu’elle était gourmande naturellement, là c’était deux fois pire alors elle mangeait encore et encore. Son ventre commençait à s’arrondir doucement aussi, tout prenait forme et ce n’était pas plus mal. Le moment s’arrêtait avec l’arrivée de Levi et son légendaire bonjour. Elle était comme ça, il fallait la prendre comme ça et pour rien au monde, la brune voudrait la changer. La jeune femme était parfaite comme ça, elle n’était clairement pas comme les autres et ce n’était pas plus mal. Elles formaient réellement un groupe assez atypique dans le fond, c’était loin de lui déplaire. « Heeeey. » Elle secoua sa tête face à son signe de main, Levi tout simplement. Puis elle finit par hausser les épaules face à la question laissant d’abord la jeune cabot répondre avant elle. « Je suis pas étudiante donc j’irais sûrement pas puis c’est pas comme si j’avais envie d’y aller alors j’ai pas besoin de robe. » pourquoi mentir et tourner autour du pot ? Elle n’avait rien à foutre à cette soirée sauf pour se prendre la tête et clairement elle n’en avait pas envie. Elle resterait dans la suite à laisser les heures passées, c’était un bon plan dans le fond, non ? Mieux que d’aller à une soirée stupide et de voir Dimitri avec une de ses meufs. Un petit rire finissait par sortir de sa bouche face à la brune qui essayait de convaincre la blonde d’essayer une robe, elles allaient clairement en avoir pour des heures et des heures, mais elles pouvaient réussir, non ? « Exactement, une robe verte pomme ça serait l’idéal pour elle. » La jeune femme laissait un petit rire sortir de sa bouche incapable de faire autrement. « Ou un truc rouge qui ferait en sorte que tout le monde la remarque, ça pourrait être pas mal, non ? » Elle tourna sa tête vers Monica comme pour avoir son avis sans faire attention à celui de celle qui était concerné par cette discussion.
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