I hear the ocean from far away (eloan)

 
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Take my hands now  
You are the cause of my euphoria
( @Eloan D. Bezos-Park  )
crédit/ Euphoria ✰ bangtan boys

une bouffer d’air, un vol de nuit, des films des années 2000 sur un écran en commun, un repas écoeurant et un long voyage c’est tout ce qu’il te fallait pour te mettre de bonne humeur. wookie te manquer déjà, la niaiserie dont tu fais pars t’étonnait presque, c’était la première fois de ta vie que tu attendais un sms en souhaitant que l’avion décolle de manière rapide et efficace. arrivée une heure en retard, comme tu l’avais prévu, après tout un billet aussi peu cher ne peux pas être d’une grande qualité. aéroport vide et sans âme tu te cales dans un coin pour envoyer des messages, le premier à eloan pour lui dire que tu es bien arrivée, le second à wookie puis les filles dans la convo what’s app. tu restes dans ton coin à regarder le temps passer, tes pensers torturer tournant à l’insomnie. t’es venue pour lui, parce que c’est lui et personne d’autre. il t’avais épauler et soutenue et tu fais de même, une promesse, un petit doigt et un fou rire entre deux gamins complètement paumer. et t’es encore là, parce que tu n’as qu’une parole. tu prétends ne pas avoir besoin de prendre l’air, parce que t’as trouver ta bouffer d’air, ton Wookie ta niaiserie est presque équoeurante mais il été le seul point positif de tes derniers jours. tout le monde t’enerver et t’agasser, au point tu t’avais envie de tout envoyer valser et dire bye bye à Boston. alors oui, peut être que t’en avait besoin toi aussi de ce petit break au milieu de nul part. n’existe pour ces prochains jours qu’Eloan et toi contre le reste du monde.

De l'espace, de l'air frais, du vide, c'est tout ce dont il avait besoin. Se retrouver seul, entourer d'un décor nouveau, de visages inconnus, ça lui plaisait, ça apaisait ce qui l'étouffait doucement et le faisait couler chaque jour un peu plus. Il y avait des périodes comme ça où, la maladie que sa psy nommait « dépression », le rongeait plus qu'à n'importe quels autres moments, et lorsque ça devenait ingérable il était plus facile de fuir, de prendre le large, en espérant que ça serait la dernière fois. Alors, il y a de ça quelques jours, Eloan avait chevauché sa moto pour vagabonder d'une ville à une autre, troquant finalement son bolide contre un Van d'une vingtaines d'années mais toujours en état de faire le tour du pays. Quoi qu'il lui en coûte, il s'était séparé du bolide auquel il était très attaché pour un tas de ferraille qu'il avait aménager d'un matelas, de grosses couvertures chaudes et d'oreillers confortables. Rien de tel que de s'allonger à l'arrière devant une vue incroyable. Elle était là, toute la beauté de sa quête. Il cherchait à ressentir des choses nouvelles, égaré entre ce vide constant qui l'envahissait et ce besoin indéniable d'effacer tout ce qu'il avait pu connaître de nocif jusqu'ici. Son itinéraire n'avait aucune destination précise, il roulait, encore et toujours, et c'est ce qu'il faisait aujourd'hui même. Les heures filait et comme prévu, il se rendait à l'aéroport de Minneapolis pour aller chercher Zora qui souhait le rejoindre dans ce break improvisé. Certes, l'idée de base était d'être seul, de l'être complètement, peut-être pour s'assurer de ne jamais avoir à revenir, cependant il ne pouvait pas refuser la compagnie de sa meilleure amie ; c'était probablement la seule personne avec laquelle il puisse partager ce genre de coup de tête sans avoir à justifier les raisons d'un départ précipité. Il n'y avait rien à comprendre, au fond, Eloan voulait juste essayer de vivre, ne serait-ce qu'un peu et quitte à étouffer, autant se sentir sombrer dans un décor qui en vaille la peine. C'est sur cette dernière pensée qu'il garait son véhicule imposant sur la parking quasiment vide, sortant de ce dernier pour s'engouffrer à l'intérieur et partir à la recherche d'un visage qui lui était familier, jusqu'à ce qu'il ne trouve ce pourquoi il était là ; « -Crapaud ! ».

 
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tu le faisait pour lui et uniquement pour lui. jamais ça ne t’aurais traverser l’esprit de le faire pour quelqu’un d’autre, jamais tu n’aurais imaginer faire tout ça pour un autre être que lui. sa personne été tellement importe pour toi que tu ne voulais pas le laisser seul. tu savais ce qui se passer, tu savait comment sa tête et ses nerfs et son âme été embrouiller et les idées noirs qui cohabité avec son esprit. tu été consciente de tout ça, et pour lui, et pour ne pas le perdre et pour ne pas le laisser couler tu été venu à sa recherche. tu n’allais pas rester longtemps, tu voulais juste savoir si il été encore en vie et en morceau, ton coté trop protecteur et maman poule prenait parfois le dessus sur votre amitié, mais tu ne voulais pas lui montrer de manière trop flagrante. alors un sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu émerges doucement, le soleil du Minnesota caresse ta peau avec douceur et éveille tes sens. une petite envie de manger un truc gras te chatouille l’estomac mais elle est vite chasser par la joie immense que tu as quand tu retrouves l’être aimer. « tête de poulpe! j’ai crus que tu m’avais oubliée. » tu laches un rire, presque cristallin résonnant dans l’immense vide qu’est l’aéroport à cette heure-ci. tu te jette sur lui, tes bras autour de ses épaules et tes jambes autour de sa taille, manque de le faire tomber avec toi dans une chute presque comique. « je suis affamer. la route c’est bien passer ? fait moi voir ton nouveau bolide! » trop d’information d’un coup, elle avait trop de chose à dire, et ça fini par s’embrouiller dans sa tête. « j’arrive pas à croire que t’as vendu ta moto. tu regrettes pas? » tu t’avances vers le parking ou trôner l’immense Vans, tu te souvient en avoir vu une seule fois dans ta vie et c’était en espagne. « wow »

Ces dernières heures n'avaient été que silence et solitude, et voilà qu'il retrouvait Zora. Même avec un état moral dès plus abîmé, il trouvait tout de même le moyen de lui sourire, comme pour lui montrer qu'en effet, il était là et il était bien vivant. Ce rictus n'était aucunement un mensonge, c'était simplement une façon de la rassurer. Alors, il s'approchait rapidement et ouvrait grand les bras pour l’accueillir comme il se doit. Il manquait d'ailleurs de tomber à la renverse mais l'étreignait du plus fort qu'il le pouvait, quitte à l'étouffer. « -Je suis désolé, il y avait du monde sur la route et puis j'ai aidé un mec à changer un pneu de sa voiture », parce que peu importe où il se trouvait, il venait toujours en aide à autrui, peu importe de qui il s'agissait. Quoi qu'il en soit, son côté serviable et bienveillant l'avait mis en retard de plusieurs longues minutes. « -Je connais un fast food dans le coin qui reste ouvert la nuit, on va aller s'empiffrer », sur ces mots, il traînait sa meilleure amie à l'extérieur pour regagner le parking afin de lui montrer le Van qu'il avait récupérer en échange de son bolide. « -C'était mon bébé, mais je crois que j'avais besoin de changement », lançait Eloan en haussant brièvement les épaules. C'est vrai qu'il n'avait jamais envisagé d'abandonner sa Harley, d'abord parce que sa moto c'était son précieux, quelque chose qui lui tenait énormément à coeur, mais ces derniers temps il avait juste l'esprit à l'envers et il avait agit sur un coup de tête en espérant juste laisser derrière lui une partie de sa vie, tout simplement. « -Je sais, il est classe, allez monte, on y va ! » et sur ces mots, il déverrouillait les portes et regagnait le côté conducteur.

 
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et tes bras enlace sa nuque avec tendresse, tu n’avais aucune idée de quand remonte votre dernier tête à tête. tout est aller si vite ses derniers jours que tu t’es perdu dans ta propre timeline. tu redescend pour marcher jusqu’à son nouveau jouet, il été difficile à croire qu’il est abandonner l’amour de sa vie pour un nouveau quelque chose. tu restes bouches béantes devant l’immensité de ce dit nouveau jouet. a vrai dire tu savais pas trop quoi en penser, le fait est qu’il est investit dans un appart sur roue voulait dire qu’il compte rester on the road pendant un moment ? ta visite était passagère et juste pour t’assurer de sa santé mental et physique mais tu voulais être sure de pouvoir retrouver ton meilleur ami un jour ou l’autre et non le chassez à la voler dans toute l’Amérique. « cool je suis affamée. » ton ventre te le rappel en gargouillant un son atroce, tu essaie de le cacher en toussant et pressant le pas dans le dit Van. tu laisses ton sac à tes pieds et attaches ta ceinture, la sensation été différente, c’est vrai ,vous êtiez si haut que le monde semblant ridicule à vos pieds et la vie été à couper de souffle. « pour quoi ce changement, d’ailleurs? » un tout, tu le sais, tu sais ce qui ce passe dans sa tête, les idées noirs qui infuse et prenne de la place. mais qu’est-ce qui a re-déclencher tout ça ? qui a allumer le bout de la bombe ? tu gardes ton regards sur la vue qui s’offrait à vous, un long soupire s’évader de tes lèvres alors que le vent balayer tes cheveux dans tout les sens, la fatigue commençait à te gagner mais tu n’en oublie pas ton but initiale : être là pour lui. « tu comptes rentré un jour ? ou je vais devoir te courir après comme on chasse les nuages? »

Il n'avait rien répondu, pas maintenant. Il n'était pas en mesure de donner de justification, de pourquoi, de comment. Il n'avait tout bonnement pas de bonnes raisons à donner. Eloan prenait des décisions sur des coups de têtes ces derniers mois et ces derniers jours plus importants que les autres. Ils avaient des conséquences, notamment moralement, mais c'était le poids de sa connerie, et il en prenait l'entière responsabilité. Alors, il démarrait silencieusement son petit bijou à la peinture écaillée, daignant allumer la radio pour masquer son manque de parole, manque de chance la chanson qui passait s'avérait beaucoup trop triste alors il l'éteignait aussitôt. « -J'ai changé parce que, j'en sais rien, le changement c'est cool il paraît », plutôt sarcastique pour quelqu'un qui avait toujours prétendu être effrayé par le changement. Malgré ça, il essayait de s'y faire, tout comme il essayait de paraître calme d'apparences. Eloan prenait la route en direction d'un fast food qu'il connaissait bien et qu'il appréciait beaucoup. Dans cet élan, il ouvrait sa fenêtre et saisissait précautionneusement son paquet de cigarette pour en glisser une entre ses lèvres et l'allumer à l'aide de son zippo. La question de Zora éveillait en lui un tas de points d'interrogations ; il ne savait pas, à vrai dire, il ne savait plus grand-chose. « -L'idée d'être un nuage, moi ça me va », ricanait le sud coréen détendre un peu plus l'atmosphère bien qu'il savait la question très sérieuse. « -Je rentrerais un jour, pour l'instant j'ai juste besoin d'air, juste un peu mais je reviendrais dans peu de temps, t'en fais pas pour ça », après tout, il ne pouvait pas vivre tel un vagabond toute sa vie, et il le savait, alors autant rassurer sa meilleure amie qui semblait s'en inquiéter. « -Et toi sinon, dis-moi tout, ça fait quoi d'être amoureuse ? ».

 
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tu le regardes un instant, laissant tes cheveux se décoiffer par le vent presque trop brutale. il n’allait pas t’en parler, tu le savait, pourtant tu es venu pour savoir ce qui n’allait pas, mais en même temps tu connais assez Eloan pour savoir que les choses n’ont parfois pas besoin d’explication. « j’adore ce changement. j’ai hâte de roupiller à l’arrière. t’as une destination précise ou tu roules sans savoir ou tu vas? » un nuage, c’est vraiment ce qu’il est. maintenant, tout de suite et tu toi es l’idiote qui cours après les nuages en pensant qu’en sautant tu pourras réussir à en attraper un, mais au final tu te rend compte que ça fini toujours par t’échapper et te glisser entre les doigts. car il n’y a rien de plus libre qu’un nuage, surtout quand on essaie de leurs courir après. « rentre quand tu as envie, tant que je sais que tu es vivant quelque part. et que tout ça te rend heureux, alors ça me vas. » si c’est ce qui le fait vivre alors oui, pas de soucis. tu laisse ton regard ce perdre sur l’horizon, t’avais dormi tout le trajet et tu n’avais pas grand souvenir du paysage que t’as pu voir, beaucoup trop fatiguée pour faire attention. cette fois-ci la route été dégager et le ciel se coloré doucement en rose oranger dans un soleil qui montrer timidement le bout de son nez, d’ici quelque heures il sera parmis vous et trônera au dessus de vos têtes. tu te sent libre et étrangement sereine, comme effacer de tout émotion négatif que tu aurais pu porter dans ta vie. sa voix te ramène à la réalité, tu laches un rire à sa remarque avant de mettre une mèche derrière ton oreille de manière timide. « je ne  suis pas amoureuse… » si tu l’étais, c’est débile à dire et surtout c’est étrange, mais tu l’étais. « j’me sent tellement bien avec wook, c’est juste dingue. j’me sent pas obliger de lui cacher des choses, je peux tout dire, tout ce que je pense et même si c’est pas interessant il fera quand même semblant de trouver ça intéressant. et j’aime.. j’aime tout en lui. ses cheveux trop fin, sa bouche, son rire, ses mains, ses mains eloan! et le truc qu’il fait avec ses mains quand il est nerveux et le bruit qu’il fait avant de se réveiller c’est… » tu te perd un peu, avant de rire de nouveau, gêner. « mh et toi? et hermès ? et vos futurs galipettes? »

« - Je suis content que ça te plaises parce que j'ai fais faire un double des clefs, je me suis dis que ça serait bien d'avoir notre bébé à nous quand on voudrait se tirer ici de temps en temps, il est autant à toi qu'à moi », et ça n'était pas des paroles en l'air. Il le pensait réellement, parce tout ce qui lui appartenait était aussi à Zora et il trouvait ça plutôt cool d'avoir quelque chose en commun, quelque chose à eux et qu'ils utiliseraient pour s'évader quand ils en éprouveraient le besoin ; « -Elles sont dans la boîte à gants ». Il ignorait où aller, du moins il connaissait quelques coins dans le coin où il voudrait s'arrêter avant de reprendre la route, mais rien de très précis. Il resterait à vagabonder de ville en ville encore un ou deux jours avant de rentrer chez lui, dans son appartement trop grand, trop vide et trop impersonnel. « -Je l'ignore, je roule et quand j'en aurai assez, je rentrerais, peut-être d'ici quelques jours », lançait-il en haussant brièvement les épaules. Une information pas si solide que ça au final. D'une oreille attentive, il écoutait son acolyte de toujours lui parler de cette relation qu'elle entretenait avec Hae-Wook et qui visiblement, lui faisait du bien et la rendait heureuse. Elle avait l'air épanouie et il était content de le savoir, elle le méritait vraiment. « -Zora, je vais devoir te dires les choses franchement alors accroche-toi bien, ça va te faire un choc », Eloan prenait son air exagérément dramatique, comme s'il s'apprêtait à lui diagnostiqué un cancer ou quelque chose du genre. « -Tu es amoureuse, je suis désolé », l'amour ? Un véritable tas d'emmerdes dont on ne sort jamais indemne. Pourtant, c'était quelque chose de beau, il ne pouvait pas dire le contraire. C'est sûrement pour ça que c'était douloureux, parce qu'être amoureux ça a beau être quelque chose de beau, quand ça s'en va, c'est brutal, inattendu et terriblement déchirant. Il ne fondait pas vraiment d'espoir là-dedans, pas plus qu'il n'en fondait dans les relations des autres, mais ça, ça n'était pas son problème et ça ne le regardait pas. « -J'imagine que ça te fais peur, sinon tu l'admettrais sans problème, pas vrai ? Si tu te sens bien avec Wook alors n'ait pas peur, lance toi à fond dans ce que vous avez à vivre, et si jamais un jour ça devait prendre fin, je serai là, quoi qu'il arrive », parce qu'il l'était toujours quand on avait besoin de lui, c'était comme ça. Un brin ailleurs, la question de Zora n'échappait tout de même pas à ses oreilles et aussitôt, il s'étouffait à moitié avec la fumée de sa cigarette, ses doigts se resserrant davantage autour du volant, priant pour que la route ne soit plus très longue et qu'il puisse s'empiffrer de frites bien grasses pour calmer ses pensées ; « -Aish, combien de fois faudra que je te dise qu'il n'y a rien entre Hermes et moi ? C'est juste mon ami, je.. Yah ! Tu m'épuises », soupirait Eloan en jetant sa cigarette à moitié consommé par la fenêtre. Hermes, quel sujet sensible. Il préférerait parler de quel menu ils choisiraient une fois arrivé, ça, ça lui causerait pas le moindre frisson au moins.

 
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( @Eloan D. Bezos-Park  )
crédit/ Euphoria ✰ bangtan boys

un sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu ouvres la boîte à gants pour prendre les dites clés. un porte clés « z » accrocher dessus, tu laches un rire et sert l’objet contre toi avant de glisser contre le conducteur pour déposer un léger baiser sur sa joue. « est-ce que c’est réel? ça veux dire qu’on peut réellement partir quand on veux? dès qu’on veux? » plus besoin d’attendre le prochain bus, faire du stop, le prochain avion, juste sortir et allumer son van pour partir sans date de retour. « merci, tête de poulpe. » je t’aime, beaucoup, réellement comme ce n’est pas permis. rentre s’il te plais, ne me fait pas courir après toi jusqu’au bout de monde, ne me laisse pas toute seule, ne me laisse pas me faire bouffer le quotidien et les gens et les émotions trop brut et trop réel que je peux ressentir. si tu m’abandonne, j’survivrais pas. c’est ce qui aurait du suivre, c’est ce que ton crâne te force à hurler, mais au lien de ça tu te tais. tu dis rien, rien dit du tout, parce que le plus important c’est qu’il soit heureux, qu’il chasse ses idées noirs. il n’a pas a porter les tiennes pour l’instant. « quel jeu d’acteur, c’est pour bientôt l’oscar? » tu éclates de rire à son annonce, il est vrai que tu avais tendance à t’emporter un peu. comme une adolescente face à son premier petit ami, idolâtrant tout ce qui pouvait être idolâtrer chez lui. « je sais que tu sera là. » te secoue la tête de manière positive. à vrai dire tout été si compliquée et complexe que tu ne savais pas vraiment si c’était vrai ou pas. l’amour, c’est un bien grand mots, cinq petites lettres pour la chose la plus inexplicable de cet univers. « pour être honnête, j’ai peur que ce soit juste de l’attachement à un degrés très, trop, élever. en fait quand j’ai faillit le perde, j’ai commencer à me dire que ma vie n’aurait plus aucun sens si il n’était pas là. et j’ai peut être forcer les choses, peut être que pour lui je suis juste un passe temps en attendant de sortir avec une vrai fille, avoir quelqu’un pour réchauffer son lit ou juste parce que pour le moment il a envie de tenter quelque chose de nouveau. » et quand il va rentrée à Seoul, pour les vacances ou pour le travail, tu passeras à la trap, relation volasse et rapide pour essayer quelques chose de dit nouveau. « je veux pas être celle qui aime le plus. pas encore une fois. » celle qu’il faut ramasser, celle qui doit récupérer les bouts de son âme et de son coeur en miette. « un ami avec qui tu voudrais coucher ça s’appel un crush; et tu as envie de coucher, plus et infinité avec Hermès. » tu lances un rire, tu les ships, c’est pas de ta faute. t’attend que ça, le moment ou il va enfin se rendre compte qu’il veut faire des choses pas catholique avec le winthrop. « tu vas l’invité au bal ? tu vas lui acheter des fleures ? le baiser dans la limousine? »

« -Oui, c'est réel, je suis content que l'idée te plaise, tu peux, enfin, on peut partir quand on veut et puis si jamais tu veux l'utiliser pour te tirer avec Wook, tu peux aussi, juste change les draps du matelas quand tu rentres mh », un fin rictus sournois naissait à la commissure de ses lèvres. Il aimait bien la taquiner, l'embêter un peu, de temps en temps. Il ne disait rien de plus, pas même concernant son retour. Qu'aurait-il pu dire d'autre ? Que ça l'effrayait, qu'il était terrorisé par l'idée de plonger corps et âme dans quelque chose de profond, d'ingérable et que toutes ces émotions, toutes ces craintes, cette peur étouffante était provoquée par une seule et même personne. Eloan était tout bonnement apeuré par l'idée de faire souffrir, de faire du mal et c'est généralement ce qui arrivait quand on s'attachait trop à lui, ou lorsque lui, s'attachait trop. Seulement ça, c'était difficile de l'énoncer, de le dire de vive voix, d'admettre cette réalité qui l'enfonçait indéniablement. Alors oui, il comprenait ce que Zora ressentait, la crainte de pas être assez, de pas être suffisante. C'était quelque chose qu'il pouvait tout à fait entendre et comprendre, parce qu'il l'avait déjà ressentit et il le ressentait constamment. « -Tu devrais peut-être lui avouer tes craintes crapaud, il devrait savoir que pour toi c'est pas juste comme ça, tu devrais vraiment.. être totalement honnête sur ce que toi tu ressens, pour pas tomber de haut, crois-moi c'est la meilleure chose à faire et puis, tu seras fixée », tout ce qu'il souhaitait c'est qu'elle soit pleinement épanouie, qu'elle laisse ses peurs s'envoler et qu'elle vive entièrement cette histoire qu'elle méritait d'avoir, une putain d'histoire heureuse. « -Ouais, je connais ça, je comprends », et une fois encore, ses doigts resserraient le volant, le coeur étouffé par les souvenirs aussi bons et mauvais que douloureux et déchirants. Égaré dans ses pensées, totalement submergé, la voix de Zora parvenait une fois encore à ses oreilles ; elle parlait de lui, une fois de plus, abordant un sujet qui le faisait plus reculer qu'autre chose. Ses doigts fermement accrochés au cuir du volant, il peinait à trouver de l'oxygène pour pouvoir lui donner une quelconque réponse ; « -c'est pas juste physique, il est là le problème Zora ». C'était dit. Parce que dans sa tête c'était déjà un bordel monstre, il avait du mal à garder le contrôle, alors laisser à Hermes le pouvoir de le guérir comme le bousiller davantage, c'était un risque qu'il était pas sur de vouloir prendre, c'était sa raison qui se battait contre ce qu'il pouvait bien ressentir et bien souvent, elle gagnait ; « -ça me coûte déjà de juste devoir l'admettre je.. J'en sais rien, c'est peut-être pas une bonne idée tout ça ? je préférerais qu'on en parle plus, parce que je.. Laisse tomber, tu veux ? Allons manger des frites bien grasses ».