Ft. ALEXANDER - Smoke weed everyday !

J'avais passé une journée des plus chiantes, je rêvais de me fumer un petit joint, seulement voilà quand on est une Cabot on se doit de montrer le bon exemple, de ne pas passer pour la droguée, la trainée et j'en passe. Non une Cabot se doit d'être parfaite en tout point. Mais moi j'avais des envies, j'étais entrée dans les Cabot pour ma famille, pour ma réputation, en fait tout ça c'était pour sauver l'honneur d'une des familles les plus prestigieuse de la côte Est, les Akhiok.

J'avais l'habitude d'aller fumer sous les gradins à l'abris des regards indiscrets et des gens qui s'amusent à casser une réputation. D'ailleurs j'y avais rencontré un mec plutôt sympa d'ailleurs, il s'appelait Alex je crois et sincèrement si il avait l'occasion de dormir dans mon lit ben j'irais pas dans la baignoire, enfin bref.

Je sortais de mon cours de langue étrangère et me dirigeais en direction du stade avec la ferme intention d'aérer mon cerveau. Je m'installais sous les gradins, à mon petit endroit habituel. Je posais mes quelques affaires et m'asseyais à même le sol. Une fois installée je sortais une boite à cigarettes qui contenait quelques joints déjà roulés.

J'allumais le joint quand j'entendis quelqu'un qui passait par là, je penchais la tête tout en restant discrète quand je me rendis compte qu'en fait ce n'était autre qu'Alex qui passait par là.

Psssst, Alex !

Je chuchotais mais en même temps assez fort pour qu'il m'entende, ouais j'étais une flippée, mais si les filles de Cabot apprenaient ça elles me vireraient de la maison à coups de pieds au cul et je vous avouerais que c'était pas le meilleur truc pour me sauver des nombreuses rumeurs qui pourraient courir sur ma pomme.

Ce mec avait l'air totalement paumée, mais en fait il en avait tout le temps l'air, trop défoncé, trop alcoolisé et j'en passe n'empêche que c'était ça que j'aimais bien chez lui, son côté gros fêtard et tout. En fait c'était un peu ce que j'aurais voulu être si je n'avais pas eu ce nom de famille sur mes épaules surtout dans un endroit comme Harvard où les réputations arrivaient bien vite.

Il regardait à gauche à droite, cherchant d'où pouvait venir cette voix quand il se tourna et m’aperçut enfin, dans la discrétion on ne fait pas mieux, j'vous jure ! Et en plus de sa discrétion époustouflante il semblait avoir autant de mémoire qu'un poisson rouge, ce mec était une perle à lui tout seul, y a pas à dire !

Jhules .. Je m'appelle Jhules, dis-je d'un air exaspérée. Ouais c'est ça en fait, ce mec m’exaspérais autant qu'il me faisait rire. Et pourtant faut dire que j'avais pas vraiment l'habitude de côtoyer de gens de son milieu, j'étais plutôt le genre de meuf avec son petit cercle d'amis dont les parents sont soit médecins soit avocats, mais avec lui c'était pas pareil, il avait un côté "bad boy" que j'aimais bien.

Bon tu vas te décider à venir où tu restes là ? Je le regardais en souriant.

Jhules .. Je m'appelle Jhules

Jhules, j'aurais plus dit "Emily", pourquoi je ne sais pas. A vraie dire ce que je sais, c'est que ce joint c'est de la pure bombe atomique, je suis tellement percher que ça va être dur de redescendre et je pense qu'elle a remarqué. Je commençais à avoir les yeux tout rouge, je transpirais comme un gros porc, jetais tout sauf dans mon état normal...Quoique il n'y a pas beaucoup de différence entre sobre et défoncer à la marijuana chez moi. Cette nana Jhules, Je l'ai souvent vus accompagner de ses sales pourriture de "Cabot" ces filles a papa de mes deux, je ne supporte vraiment pas les filles comme ça. Pourri gâter jusqu'à l'os. Ces sales gosses de riches ! En gros des filles qui ne se prennent pas pour de la merde... Comme les Eliot d'ailleurs ! Par contre, quand tu as une Cabot dans ton lit là. Elles sont complétement différente... L'année dernière je m'en suis tapée une et çe fut... comment dire ?! Très Sauvage... Je décide quand même de retrouver Jhules dans ça petite cachette. Une fois allongé sur l'herbe Toujours en tirant sur ce gros pétard je me retourne vers elle et lui dit.

JHULE ! Oui voilà j'avais complétement oublié. Tu fumes encore en cachette. Tu n'as pas peur qu'une de tes amies les "Cabot" te vois là, en plus en compagnie d'un Mather et pas des moindres ?!

Après lui avoir dit ces mots je commence à tiré une grosse et longue taff comme un bon gros toxico' que je suis et lâche la fumer en faisant des touts petits ronds comme à mon habitude. Puis je recommence avec ces petits ronds, mais cette fois ci je les balance en plein dans la tronche de Jhules avant de faire mon petit rire moqueur.

Comment peut'ont se faire aussi chier dans un endroit comme Harvard ?! Je me suis donné corps et mes pour venir dans cet établissement. Enfin j'ai seulement reussit la plus grosse arnaque de ma vie mais bon ça, c'est un secret.

J'aimais pas quand quelqu'un oublié mon prénom, ça me remettait à ma place de simple humaine et ça me faisait chier parce que j'étais pas une simple humaine j'étais Jhules Akhiok, alors oui qu'un personne qui soit plus bas que moi oublie mon prénom ça me faisait chier. Mais bon c'était Alexander et je commençais à le cerner , c'était le mec qu'avait l'air intelligent certes parce que pour être à Harvard il fallait soit être intelligent, soit malin. Dans tous les cas on ne pouvait pas dire qu'il était tout a fait con. Mais la fumette avait réduit sans aucun doute Sa mémoire à la taille d'une noix.

Il s'installa alors à côté de moi et s'allongea sur l'herbe, nous avons tiré une latte pratiquement en même temps, je recrachais la fumée pendant qu'il commença à me parler, je recrachais la à mon tour avant de lui répondre.

Ben écoute si elle me voit je me fais sans doute virer de Cabot et je suis la honte de la famille, à part ça tout va bien.

Non serieux j'étais vraiment mal barrée si on me chopé ici entre de fumer avec un Mather et le pire, un Mather de classe inférieure à la mienne, je priais intérieurement que personne ne viennent fourrer son nez sous les gradins. Je tirais une nouvelle taffe après avoir songé à cette triste tournure, mais il n'en était rien j'étais encore tranquille, personne à l'horizon. Alexander me recracha la fumée au visage, je pouffais de rire.

Est-ce que tu sais ce que recracher la fumée dans le visage d'une personne veut dire ?

Wild And Young !






-oooooooooh je vois que t'es open !


... pourquoi me regarde-t-elle comme ça ? C'est prouvé, je lui lâche que dis-je lui Crache ma fumée dessus, elle rigole.. elle est open ! ... ou pas, sa gifle me dis le contraire, oh, après tout... elle est pas si canon, m'en branle !

"je vois déjà que t'es folle de moi ! la trace de ta bague sur ma joue me l'a dit

J'étais là, calme tranquille, la petite créature dont j'ignore le nom...ah non Jhules voila, qui était assise à côté de moi semblait elle, un peu agitée. Elle avait l'air un peu plus ... chanceuse que moi, elle devait craindre quelques "représailles administratives" qui sait ! Ça n'est pas mon cas, loin de là... ça n'est pas comme si j'avais passé un concours ou je ne sais quoi pour arriver là ! Sa vie a l'air d'en dépendre ;

HAHA! m'écriais-je. tu m'as entendu là ?

... Waaaaw les mots sortent tout seul de ma bouche... c'est de la bonne là"
J'essayais de détendre l'atmosphère, pas que son mal aise me gênait... loin de là, mais quitte à se faire chier, autant le faire dans les toilettes des Dames debout sur la cuvette !

Tu viens souvent ici ? ... sous ... sous des trucs ? Toute seule... tu serais pas une serial killeuse non ?! j'ai fait du yoga moi madame !

Elle me regardait, elle souriait, elle riait même .. elle devait planer je sais pas, même si j'avoue être un mec sympa, drôle, sexy, assez sociable et surtout super sexy... où en étais-je ? Je savais très bien si elle venait la souvent et pourquoi elle y venait, mais je suis tellement perché à cause de cette "herbe" que les mots sortent tout seul de ma bouche. Pour conclure j'avais mal a la joue, suite à la baffe que je me suis prit dans la tronche et j’étais défoncer...

« oooooooooh je vois que t'es open ! » Non mais genre, il se prend pour qui le mec, je veux bien genre sauter sur tout ce qui bouge mais c'est quand MOI je le décide. Je levais ma main et y collais un gifle, « genre tu te prends pour qui mec ! » puis il renchérit une nouvelle fois, il n'avait pas la langue dans sa poche, ca avait le dont de m' énervait mais d'un côté c'était Alex, c'était pas comme si je ne commençais pas à le connaître, je savais qu'il était du genre à taquiner. Puis il s’écriât d'un coup « HAHA ! Tu m'as entendu là ? » J'arquais un sourcil, putain le mec il est tombé dans une marmite de THC quand il été gosse. « Euh.. j'aurais du entendre quoi ? » Je le fixais, ne le suivant absolument pas, j'avais l'impression d'être en face d'un extra-terrestre qui essaye d'entrer en communication avec moi. Puis il repris la parole en un langage que je comprenais beaucoup mieux. « Tu viens souvent ici ? ... sous ... sous des trucs ? Toute seule... tu serais pas une serial killeuse non ?! j'ai fait du yoga moi madame ! » J'explosais de rire, il était fou ! « Oui je viens quelques fois, c'est un peu le seul endroit où y a pas ces langues de BIP qui font tout pour te flinguer ta réputation » lui dis-je en souriant puis je renchéri « Ouais voilà c'est ça une serial killeuse, d'ailleurs tu devrais pas rester là avec moi.. », j'en rigolais. En fait j'étais seulement comme ça quand j'étais en sa copagnie, j'avais l'impression que sa perche déteignais sur moi, je tirais un latte en recrachant la fumée. « Au du yoga, fait attention 'paraît que ça te ramolli le cerveau ce truc. »