journée des sales con chez les valmonts ! {Lilya}

Après quelque sms avec Cléolya, les deux amis d’Oxford avaient décidé de passer un peu de temps ensemble. Quand il était à Oxford, Cléo était sa meilleure amies, il était un peu nostalgique de ce temps où ils étaient inséparable, bien avant qu’elle rejoigne la confrérie des snobinard ici à Harvard. Il frappa à la porte et la demoiselle ouvrit. Liam afficha un moue perplexe. «  J’suis déçu. J’me rappelle de cette époque où tu étais en sous vêtement quand tu m’ouvrais la porte. Attend une seconde… » Il fit alors mine de réfléchir, regardant vers le plafond avant de reporté son regard sur elle. « … non ça c’était dans le rêve érotique que j’ai fait l’autre fois ! » Il afficha un air canaille, ravis de sa bêtise avant d’entrée. «  Le temps passe et tu es toujours aussi belle » dit-il en posant un bisou sur sa joue en guise de bonjour. «  J’ai emmené des films » dit-il en lui tendant les DVD qu’il tenait dans sa main. «  Si jamais ça peut t’inspirai pour ton sex toys. » Il parlait d'Eliot. Les films en questions ? «  Dix bonne raison de le larguer » « La rupture » «  Just Friends » .Affichant son plus gros sourire hypocrite, il observa ensuite l’open space de Cléolya. «  Waw. On ne se refuse rien. Un peu petit à mon gout. » Ironisa-t-il. «  Mais ça devrait pouvoir le faire pour ce soir. »

— Journée des sales cons chez les valmonts

— Chez Cléo, Boston, avril 2018

Je n'étais pas la meilleure des amies, j'en étais consciente, mais j'étais très souvent plongée dans des dossiers interminable et j'oubliais peut-être même de profiter de la vie. Je mettais même, malgré moi, Elliot de côté. Alors un sms touchant de ta part et voilà qu'on convenait de passer la soirée ensemble comme au bon vieux temps. T'étais un de mes plus anciens amis ici, parce que nous, ça remontait d'Oxford, le bon vieux temps ou tout était simple. Elle me manquait un peu cette vie-là, alors le temps d'une soirée ça allait n'être que toi et moi. Tu faisais retentir ton poing contre la porte et e me précipitais pour venir t'ouvrir.

« Arrête de rêver de moi la nuit, au lieu de trop regarder les formes de tes prétendantes, t'as oublié que t'avais la perfection sous tes yeux... » Que je disais en replaçant une mèche derrière mon oreille avant de rigoler. « Merci, et je te le retourne, j'ai l'impression que cette barbe, ça te rend plus viril, j'aime bien. » Que j'ajoutais alors que tu venais poser tes lèvres sur ma joue.

Et maintenant que t'étais la, je me rendais bien compte que tu me manquais atrocement, et j'étais bien décidée à profiter de la soirée.

« Tu n'as pas l'air de vraiment l'aimer toi, je me trompe ? » Que je demandais avant de t'entendre reprendre en venant te donner un petit coup de coude. « Au lieu de faire des manières, viens là ! » Que je disais en attrapant sa main pour venir enrouler mes bras autour de son cou et le prendre dans mes bras.

«  La perfection ? Ou ça ? » Il se retourna et chercha à gauche et à droite, faisant mine de chercher réellement quelqu’un avant de reporter son regard sur Cléo, un sourire amusé sur les lèvres. Il s’amusait à la taquiner et pourtant effectivement par bien des façons, Cléolya représenter la perfection pour lui. A Oxford ils étaient inséparables et leur amitié avait été comme une évidence. Charmeur, il ne tarda pas à la complimenter et elle en fi de même. Sa fierté grandit quand elle souligna sa virilité. Déjà que Liam était plutôt fier, là il jubilait. Il rentra dans l’open space après avoir donné les DVD  à Cléo. «  Moi ? J’vois pas ce qui te fait dire ça ! » Dit-il en jouant les innocents. Puis sans attendre, la demoiselle vint le serrer dans ses bras. Si au début Liam leva les yeux au ciel, agaçait, comme un enfant à qui la maman venait de faire un bisou devant l’école alors qu’il était trop vieux pour ça, il finit par sourire, appréciant cet échange pendant les secondes où elle ne pouvait plus voir son visage. «  C’est bon ? Tu a fini ? J’peux y aller maintenant ? » Reprit-il.

— Journée des sales cons chez les valmonts

— Chez Cléo, Boston, avril 2018

Je rigolais amusée quand je te voyais regarder un peu partout sauf devant toi. Peut-être qu'on avait été stupide de ne pas essayer à pousser notre relation un peu plus loin, mais cette amitié, elle valait tout l'or du monde. T'étais toujours aussi taquin et charmeur et ça me plaisait toujours autant de vivre ma vie au second degré quand j'étais avec toi. C'était simple, pas de chichi, juste deux amis qui se retrouvaient comme ci rien n'avait changé. Un compliment glissé et voilà que je te le retournais avant de t'entendre aborder Elliot. Arf, vous n'étiez pas beaucoup à l'apprécier finalement et c'était compliqué de vivre une véritable relation quand de chaque côté, nos amis nous mettaient des bâtons dans les roues.

« En même temps, tu n'aimes pas grand monde.. » Que je disais en roulant des yeux, avec le sourire.

T'étais pas possible en fait, et j'savais même pas comment je faisais pour te supporter, pourtant, j'étais demandeuse et je t'attrapais pour te prendre dans mes bras. Je me reculais à l'entente de ta remarque et d'un seul coup, je venais te frapper au niveau du torse.

« Je ne te permets pas ! Sache que c'est une chance pour toi de pouvoir me serrer dans tes bras, et tout le monde n'a pas le droit à ce traitement de faveur. » Que je disais en tournant les talons. « Allez, je vais te faire le tour du propriétaire non ? »

« En même temps, tu n'aimes pas grand monde.. » Elle marquait un point ! «  Si certaine Anglaise qui le mérite. » [/u]Il posa son index sur sa bouche. «  Mais chut c’est un secret ! Il ne faudrait pas que ça nuise à ma réputation. » Ah sa réputation ! Quand était-elle déjà ? Ah oui. Un truc du genre «  Encore plus machiavélique qu’il n’est séduisant, il n’a jamais proféré une seule parole sans quelques projets malhonnêtes, De toutes celles qu’il a conquise il n’en est pas qui en ait à s’en plaindre. » ? Pas exactement mais presque… Surtout pour le côté séduisant. Il était réputé aussi pour être un salaud sans cœur qui les collectionner et semblait se foutre de tout et de tout le monde. Oui, il arrivait qu’on dise qu’il n’aimait personne. Cléolya, elle, savait que ce n’était tout à fait vrai. Tout comme il savait faire fondre le cœur de glace de la belle Eliot.  Pour preuve, elle le serrait dans ses bras comme n’importe quelle personne sentimentale ! Le pire c’est qu’il trouvait moyen de s’en plaindre. «  Je sais » dit-il avec un sourire canaille, fier de sa sottise. «  Quoi tu veux déjà me montré ta chambre à coucher ? D’habitude les filles attendent qu’on soit sur le point de le faire pour ça. » Dit-il juste pour l’embêter. « Au fait, ton Eliot il sait qu’on se connait ou pas encore ? » Eliot et lui s’était accroché quand Lucky était encore là, Liam l’avait même frappé.  

— Journée des sales cons chez les valmonts

— Chez Cléo, Boston, avril 2018

Je te connaissais plutôt bien malgré le temps qu'on avait passé éloigné l'un de l'autre. Alors, ouais, tu n'étais pas le genre de mec bisounours qu'aimait tout le monde. Moi, j'étais entrée dans ta vie un peu par hasard, et le destin, il nous avait permis d'avoir ce genre d'amitié unique qui restait inchangé, même quand on passait des mois sans se voir. Tu posais ton index sur mes lèvres et je souriais avant de mimer te croquer le doigt. Je savais pas où il avait traîner celui-là, vu le nombre de nanas qui visitait ton lit, alors je préférais qu'il reste loin de ma bouche.

« Promis je ne dirais rien ! » Que je disais de mon visage le plus angélique possible.

Finalement, après une étreinte forcée de ma part, je te proposais de te faire visiter l'open space, fière et excité à la fois, avant de rire à ta remarque.

« Moi, j'suis pas comme toutes les autres, tu le sais.. Mais, non, tu ne visiteras pas mon lit Liam, j'ai mon sex toys, comme t'aimes si bien l'appelé qu'à déjà élu domicile dedans. » Que j'ajoutais d'un air faussement désolée. « Non, enfin, je ne sais pas.. Disons qu'on ne parle pas trop de nos amis respectifs, parce que personne ne nous soutien dans notre relation. »

Liam eut un sourire quand Cléolya fit mine de lui croquer le doigt, il appréciait énormément cette fille. Il n’était pas facile à aborder, à supporter mais elle avait su voir le cœur d’artichaut qui se cacher derrière le salaud sans cœur, tout comme il savait qui elle était réellement, une fille qui manquait d’affection.  Dans un sens ils se ressemblaient pas mal, même si Cléolya n’avait pas sa tendance à collectionnait les conquêtes comme lui. Enfin pas autant. Plus maintenant. «  T’es un ange. » lui dit-il en déposant un bisou sur sa joue. C’était alors partit pour la visite de l’appart et là encore Liam recommença ses taquineries, comme une deuxième peau. « Moi, j'suis pas comme toutes les autres, tu le sais.. » «  Je sais. Toi tu es mieux. » « Non. tu ne visiteras pas mon lit Liam, j'ai mon sex toys, comme t'aimes si bien l'appelé qu'à déjà élu domicile dedans. » «  Tu brise mon pauvre petit cœur sensible Cléo » minauda-t-il. Tu parle, il savait bien qu’elle dirait non et il aurait été le premier choqué si elle avait accepté. C’était pour déliré mais la dernière chose qu’il voulait c’était la toucher. Il avait déjà suffisamment merder avec Louison…. Pour évité ce sujet, Liam évoqua Elliot. «  Tu veux dire que tout le monde pense que tu vaux mieux que lui ? Tiens j’suis étonné ! » ironisa-t-il avant de reprendre son sérieux. «  Il te rend heureuse ? Alors tu les emmerdes ! Même moi. » dit-il avec un clin d’œil.

— Journée des sales cons chez les valmonts

— Chez Cléo, Boston, avril 2018

J'étais à l'aise avec toi. Déjà, grâce à notre passif commun à Oxford, mais aussi parce que tu me voyais toujours sous mon meilleur jour. Donc, même si tout était compliqué dans ma vie, je savais que je pouvais compter sur toi, du moins je l'espérais. J'étais du genre à être un cœur de pierre avec les autres, mais toi, tu savais comment t'y prendre avec moi, pour déceler la vérité derrière mes paroles. Dans notre monde tout n'étais que faux-semblants alors c'était reposant de pouvoir être moi-même. Tu glissais tes lèvres sur ta joue, accompagnant tout ça d'un joli compliment, avant que je commence à nouveau à te taquiner.

« Exactement ! » Que je soufflais en haussant les sourcils, amusés. « Je croyais que tu n'avais pas de cœur ? Il faut savoir ! »

Et bien sûr que tu en avais un, mais vu que tu préférais le cacher aux yeux des autres, c'était en toute logique que je te charriais là-dessus. J'évoquais mon histoire avec Elliot, et toute la complexité qui unissait notre amour vis-à-vis de nos proches et pour le coup, tu savais comment me rassurer.

« Ne dis pas de bêtise, il est parfait avec moi.. » Même si j'étais loin de me douter qu'il allait vite merder. « Bien sûr qu'il me rend heureuse, même si à cause de mon travail, je ne le vois pas autant que je le voudrais.. » Que je soufflais avant de reprendre. « Mh.. J'ai du mal, parce que l'amitié ça me parait tellement plus important que l'amour, que j'crois que c'est ce qui fait défaut à notre relation... »