Ne jamais se fier aux apparences {Giulia&Caitlyn}

Je sortais tout juste de cours et une soudaine de voir ma chère cousine me prit soudainement et après un rapide tour dans la salle où elle avait l'habitude d'enseigner, je pus constater qu'elle n'y était pas. Soit elle était déjà rentré chez elle, soit elle était dans le bureau des professeurs. Avant d'aller faire un tour chez elle, je pris d'abord la précaution d'aller vérifier dans le bureau des professeurs. Je marchais d'un pas nonchalant jusque là-bas, car il faut dire qu'après cette longue journée, j'étais extrêmement épuisée, mais qu'à cela ne tienne, j'étais tellement pressée de la voir que je me mis à accélérer le pas, après tout, je n'avais plus toute la journée devant moi. Arrivée devant le bureau des professeurs, ne voulant pas vraiment toquer à la porte, je lui envoya un message, pour qu'elle sorte de son bureau, je ne savais pas qui il y avait avec elle. Et quelques secondes après, elle était devant moi, je la pris dans mes bras, assez contente de ne pas devoir aller jusque chez elle, « Ma cousine chérie ! Alors, comment va ? Et le bébé ? ». Je la bombardait de questions, mais c'était pour lancer la conversation, il faut dire que ces derniers jours, Caitlyn était vraiment bizarre avec moi, et j'avais peur qu'elle ne se doute de quelques choses.

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les apparences sont parfois trompeuses .. Garces !

Je venais de passer une journée assez difficile, j'avais vraiment eu beaucoup de mal avec ces nausées, ces maux de tête, sachant que je vivais une grossesse difficile, je ne savais pas encore combien de temps j'allai rester avant de prendre un gros congé. Dans le corps enseignant, personne était au courant de ma grossesse et pour le moment, je ne voulais pas que cela change. Même le doyen ne le savait pas.

Après ma journée de boulot, je ne me voyais pas rentrer dans ma maison vide et corriger des copies, je le fis donc dans le bureau des prof, au moins, là je savais que l'un de mes collègues allaient passer, à n'importe quel moment, et que j'allai pouvoir discuter avec. Et après une heure de correction de copies, c'est ce qui se passa, l'une de mes collègues arriva, je rangea donc toutes mes affaires, tout en lui parlant, j'étais vraiment prise dans la discussion, nous la sonnerie de mon portable nous stoppa net. Je regardais le nom de l'expéditeur du message que je venais de recevoir "Giulia". J'ouvrai donc le message pour voir ce qu'elle m'avait envoyé... Elle me demanda de sortir, de venir la voir juste devant le bureau des profs, elle était donc venue me chercher juste devant la porte, c'était assez sympathique de sa part. Je salua donc la collègue avec laquelle je me trouvais avant de rejoindre ma chère cousine, elle me prit dans ses bras, chose qu'elle n'avait pas l'habitude de faire, « Bah écoute ça v ... », quand elle me demanda comment allait le bébé, j'eus l'image de mes mains autour de son cou, la serrant très fort, histoire de l'étrangler. Je l'emmena dehors, loin du bureau des professeurs, « Mais tu es bête ou tu le fais exprès ? Plus jamais tu ne me fais ça, tu sais très bien que pour le moment, personne est courant ! ». Elle venait de me mettre hors de moi en quelques secondes. Je ne savais pas vraiment si tout cela était volontaire, mais elle m'avait bel et bien poussé à bout.

Elle s'était arrêtée en plein milieu de sa phrase, je ne comprenais pas vraiment pourquoi avant qu'elle ne me demande si j'étais bête, tout ça parce que j'avais osé dire le mot bébé. J'avais beau l'adorer, j'avais horreur que l'on me parle comme ça, elle était énervée et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais moi aussi, « Eh tu baisses d'un ton tout de suite, j'ai fait une erreur, ça arrive à tout le monde, pas la peine de t'en prendre à moi ! ». Je suis quelqu'un de très impulsif et s'il y avait bien une chose dont j'avais horreur, c'était que l'on me cri dessus, mais bon, pour que tout fonctionne correctement, je devais m'excuser auprès d'elle, « Désolée, mais bon, comprends moi aussi, tu t'en prends à moi alors que je ne savais absolument pas que tu n'avais mit personne au courant. ». Je la pris dans mes bras, hypocritement, car j'étais tout de même toujours en rogne contre elle. « Et si on allait faire les magasins, avant qu'ils ne ferment bien évidemment, pour acheter des vêtements pour le futur... tu sais quoi ou on pourrait prendre un café si tu le souhaites ? ». J'en avais un peu marre de l'université et je voulais pouvoir parler de sa grossesse en paix et apparemment, je ne pouvais pas le faire dans l'enceinte de l'établissement.

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« Pardon ? Mais redescends d'un étage, t'es folle ou quoi ? », j'étais tout simplement outrée par sa réaction. On n'avait pas le même âge elle et moi alors je ne supportais absolument pas son ton. Je n'avais qu'une seule envie, celle de partir, cette fille était tellement insupportable par moment, mais elle s'excusa et bien que je n'avais aucunement envie d'accepter ses excuses, je le fis quand même, sans réellement savoir comment, « C'est pas grave, personne n'est parfait hein ! ». Surtout pas elle, elle n'était vraiment pas parfaite, même si elle était convaincu du contraire. Elle me sortait par les yeux par moment.

Elle me proposa ensuite d'aller faire les magasins, quand j'entendis le mot "futur", j'avais peur que le mot qui suive soit "bébé", mais non, elle ne fit pas cette erreur une seconde fois. Sauf que vu l'heure qu'il était, les magasins ne me tentaient pas trop en faites, donc j'accepta le café, enfin, d'aller dans un café, sauf que je n'avais pas le droit d'en boire, mais bon, après, le choix de la boisson, c'était sur place qu'il fallait voir, donc, « Non merci pour les magasins, mais pour le café, j'accepte ! Attends, je vais prendre mes affaires ! ». J'alla donc chercher mes affaires dans le bureau, d'un pas nonchalant ...

Il fallait que l'on se calme, et ça toutes les deux et sachant qu'elle était de nature impulsive elle aussi, je me devais donc de ne pas lui répondre quand elle me parlait mal et vise vers ça. Elle s'en alla donc prendre ses affaires afin que l'on puisse aller se boire ce fameux café, « D'accord, à tout de suite ! ». Je l'attendais tout en regardant mon téléphone portable, je regardais les secondes et les minutes qui filaient. Quand elle revint, ses affaires en main, je l'aida à les porter, il fallait que je fasse preuve de gentillesse pour le moment, même si parfois, j'avais beaucoup de mal à le faire, ce n'était pas vraiment dans ma nature, mais qui sait, parfois les gens changent. « Je conduis si tu veux future mama ! ». J'adorai l'appeler comme ça et surtout mettre en avant cette facette de sa personne, le fait qu'elle soit une future maman. J'espérai cette fois-ci qu'elle n'allait pas s'en prendre à moi à cause du surnom que je venais de lui donner.

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Je m'en alla donc prendre mes affaires dans mon bureau, mais elle me salua avant ça et je ne trouva aucune autre réponse à lui donner que celle-ci, « Ouais ! », je revins par la suite avec mes affaires, je n'étais pas très souriante, mais je fis tout de même mine de l'être, j'étais toujours en colère dans le fond, je n'y pouvais rien et elle non plus vu qu'elle était la source de cette colère, mais je ne laissais rien transparaître, je ne voulais pas qu'elle ne me refasse une de ses crises d'ado, même si elle n'était plus une ado. Dans le fond, elle en a toujours le comportement. Elle me proposa par la suite de conduire, ce que j'accepta et le surnom qu'elle me donna me fit sourire un peu, je trouvais ça étrangement mignon, « Avec plaisir ! ». Comme quoi, ça ne la pas tué d'avoir fait preuve d'un minimum de gentillesse, j'espérai que cela dure assez longtemps et pas que dans la journée, mais dans l'année ... Nous discutions jusque sur le parking et arrivées à la voiture, je pris la peine de déverrouiller la voiture avant de lui donner mes clefs pour qu'elle conduise et je mis toutes mes affaires dans le coffre de ma voiture. Je pris ensuite place sur le siège côté passagé, attendant patiemment que ma chère cousine chérie ne me conduise à ce fameux café ...

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