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 C'est le 4 décembre 1992 à Forks, que les membres de la famille Trevena m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Lavender. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de biologie depuis 2 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy House ou les Dunter House (uniquement si confréries). Lavender Joan Trevena | Questionnaire Plutôt... Plutôt fêtard ou pantouflard ? Les deux sont-ils impossibles à conjuguer? Il semblerait que oui. Vous me trouverez plus souvent en train de réviser plutôt que de descendre dix verres de vodka à l'enfilade. De nature sociable, j'ai bien évidemment le besoin de m'aérer, de me sortir les équations et les schémas de biologie de la tête, le temps d'une soirée. Mais entre une montagne de verres alcoolisés et un bon bouquin, ce dernier aurait certainement le dessus. Pantouflarde est un mot bien fort, je suis loin de traîner en pyjama dans les couloirs à 14h, mais je suis bien capable d'avaler un repas rapide le midi juste pour avoir moins de vaisselle dans l'évier! Plutôt coquet(te) ou négligé(e) ? Un soupçon de mascara pour rehausser le regard, un léger trait noir et le tour est joué. Mes joues prennent naturellement une teinte rosée lorsque le froid me mordille le visage ou lorsque je me sens gênée. Rien ne vaut le charme naturelle. Passer deux heures devant la glace me semblerait être une belle perte de temps, on peut en faire d'autres jolies choses en à peine deux heures : prendre des cours de photographies ou faire une promenade sur un bateau-mouche. Côté vestimentaire, là encore, la simplicité est de rigueur. Toutefois, je ne m'interdis pas de porter des tenues modernes me mettant à mon avantage, même si le jean reste mon plus fidèle allié, j'aime apporter une touche personnelle à chacune de mes tenues; une jolie paire de boucles d'oreille ou une chaîne autour du cou, tant qu'on se sent jolie avec, où est le mal à se montrer un peu coquette? Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ? Assidue (mais était-ce vraiment une question dans mon cas?), les études et le sérieux ont toujours fait partie de mes projets. Mon père m'a dit un jour, si tu veux réussir ta vie, commence par la travailler à bras-le-corps. De mémoire, je n'ai jamais séché un cours, l'école primaire ne comptant bien évidemment pas. Habitée par un soif d'apprendre depuis le décès de mon père, l'apprentissage et la lecture me sont devenus indispensables. Non pas seulement pour "apprendre" mais aussi pour "m'évader". Plutôt romantique ou réaliste ? Peut-on concilier les deux? La morale aurait tendance à nous dire "non", mais le hasard répondrait "oui". Réaliste, je le suis certainement, mais non sans une pointe de romantisme. Peut-on jamais imaginer aimer en passant sa vie sur le sofa, à ne pas sortir, à ne parler que dans la routine? Pas dans ma vision des choses. Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ? Je me décrirais comme sympathique. Mon ouverture d'esprit et ma générosité ont toujours été appréciés, par mon entourage d'abord, puis par mes amis, et un jour je l'espère, par la personne qui partagera ma vie. En attendant, je me contente d'être moi-même, avenante, j'essaye toujours d'avoir un mot pour rire et je ne supporte pas les conflits. Si une "bataille" éclate devant moi, je me transforme aussitôt en "justicière". Attention, malgré ma gentillesse, je n'ai pour autant pas peur de dire ce que je pense. Plutôt altruiste ou égoïste ? Altruiste. Le quotidien est bien plus intéressant lorsqu'on a quelqu'un avec qui le partager, une famille, des amis, un partenaire. Plutôt optimiste ou pessimiste ? Plutôt, même obligatoirement optimiste! La vie ne nous laisse pas le temps de nous poser des questions; agir, c'est la chose chose qui compte vraiment. Je me plais à voir le bon côté des choses, plutôt que les mauvais. Plutôt extraverti ou introverti ? Ayant la chance de me sentir plutôt bien dans mes baskets, j'aime aller vers les autres et n'apprécie guère la solitude. J'aime me sentir entourée, appréciée et écoutée. La timidité ne faisant donc pas partie de ma personnalité, je pencherais pour Lavender l'extravertie. Plutôt sucré ou salé ? Sucré, les desserts en vitrine me tentent bien souvent lorsque je passe devant une boulangerie-pâtisserie, et ayant la chance d'avoir la ligne, il arrive que je craque pour un éclair au chocolat. Le salé s'apparente au gras, et bien qu'une sortie au fast-food du coin puisse être sympathique entre copines, ça n'en reste pas moins de la graisse en assiette. Plutôt pacifiste ou j'te-défonce-la-gueule-connard ? Il existe un juste milieu, et je dirais que je suis en plein dedans. Je n'apprécie pas les conflits et tente bien souvent de désamorcer la bombe avant qu'elle n'explose. Je n'ai jamais été jusqu'à frapper un/une camarade, je suis pro-dialogue; certains pensent que ça ne résout rien, d'autres pensent plutôt que ça calme les ardeurs. Plutôt Justin Bieber ou Rebecca Black ? Hum, ni l'un, ni l'autre. Même si je suis aussi impatiente que Rebecca lorsqu'on arrive au "friday", qui implique l'arrivée de deux jours de repos bien mérités. Physique... Style vestimentaire Le style romantique pourrait assez bien décrire mon style vestimentaire habituel, comme précisé un peu plus haut, un simple jean concilié avec un haut de couleur semble être une bonne combinaison, simple mais toujours aussi efficace. N'oublions pas un sac bandoulière marron, l'éternel meilleur ami de la femme ainsi que quelques rares bijoux comme des boucles et un collier discret. Piercing Pas de piercing, sauf si les boucles d'oreilles comptent, dans ce cas-là, je plaide coupable. Tatouage Aucun tatouage, et la tentation n'existe même pas. Je n'ai rien à "exprimer" sur mon corps, je n'ai pas besoin d'une colombe dans le cou pour sentir que je suis libre. Je crois... Aux fantômes ? Non, je suis bien trop cartésienne pour cela. À l'apocalypse ? Oui et non, la nature nous joue parfois de drôles de tours... Aux coups de foudre ? Oui (absolument même), il serait bien triste de se dire que les coups de foudre n'existent plus. À l'amitié fille/garçon ? Oui, évidemment. Aux sexfriends ? Non, je ne pense pas qu'il soit de très bon goût de changer de partenaire à chaque soirée, ou bien de passer la nuit avec son plus proche ami, c'est une bon motif pour dissoudre une amitié. À une religion ? Aucune religion, la science et la religion sont bien souvent incompatibles. À la magie de Noël ? Bien sûr, cette partie de l'année est une de mes préférées, comme si tout était possible. A aucun autre moment dans l'année, je ne ressens cette sensation de "libre arbitre" aussi fortement. Au destin ? Oui, mon père me disait toujours que si un obstacle venait à se mettre sur notre route, c'était pour une raison bien particulière. Je crois que rien n'arrive pas hasard. Aux fins heureuses ? Oui, j'ose toujours y croire après le décès de mon père. Je/j'ai... Déjà fait un threesome Absolument pas, et ça ne fait pas partie de mes projets. Une voiture Aucune voiture, l'argent mis de côté sert à payer mes études. Les déplacements se font donc en transports en commun. Bois de l'alcool Oui, sans m'en rendre malade, mais une coupe ou deux, je suis preneuse. Fume Non, l'odeur ne m'attire pas particulièrement. Prend de la drogue Non plus. Veux me marier Oui, un jour peut être, si la chance me sourie et que je croise l'homme idéal (Je vous avais déjà dit que je regardais trop souvent Love Actually?) Veux des enfants Oui, mais je ne vois pas si loin, et puis ma future profession de scientifique risque d'être prenante, alors les enfants viendront si le temps le permet; mais un jour, je sais que je ressentirais l'envie d'être mère. Une maladie grave Le chagrin compte t-il? Sinon, non. Un lourd secret Oui, le décès de mon père lorsque j'avais 10 ans, ce fut un choc qui détruisit une belle partie de mon enfance. Mens souvent Non, absolument pas. Beaucoup d'expérience au lit Non, les livres sont des amants plus fréquents que les hommes, du moins, ils sont plus souvent dans mon lit (et surtout, ils sont toujours là au réveil). Beaucoup d'expérience en amour Non, aucune rupture importante ni histoire de coeur de lycée. Eu beaucoup de déception en amour Non. Eu beaucoup de déception en amitié Non plus, j'ai toujours eu de la chance d'avoir des amis fidèles. De la facilité à me faire des amis Oui, ma façon de rire de tout m'aide à me faire accepter et à nouer des liens. Des envies de meurtres Aucune. Peur du noir Oui, le soir où j'ai appris le décès de mon père; j'étais dans mon lit, il faisait nuit noire dehors. Peur de la solitude Cela m'arrive, oui. De bonnes notes Oui = Toujours. Des notes toujours au-delà de la moyenne, puisque les révisions sont toujours sérieuses. Ma maison... Ce qui ferait de moi un membre parfait de Quincy House Après le décès de mon père, je me suis rendue compte de l'importance qu'avait les personnes qui gravitent dans nos vies, ceux qui nous enseigne la joie, la découverte, le goût de la vie. Cartésienne, je suis avant tout humaine, j'aime rire, échanger, en apprendre toujours plus. Sociable, j'apprécie la vie en communauté et les soirées autour d'un bon feu. N'est-ce pas à cela que devrait se résumer une vie? De la chaleur et des personnes sur qui compter. ou de Dunter House Suite au décès de mon père, à l'âge de 10 ans, j'ai été forte pour deux : ma mère et moi-même. Je l'aidais quotidiennement, je faisais en sorte de redoubler d'efforts à l'école pour qu'elle soit fière de moi. Le travail et l'apprentissage sont alors devenu une forme de thérapie, j'essayais tant bien que mal d'occuper mon temps libre au maximum pour ne pas penser au drame qui avait secoué ma famille quelques années plus tôt. Qui peut dire au bout de 9 ans, j'ai survécu au décès d'un de mes parents, je suis des études pour être biologiste et je fais partie des meilleurs élèves de ma promotion? |
Pseudo/Prénom Elodie/Amethyst. (à l'envers ça donne .tsyhtema, en gros rien :slipperyhug: ) Âge 22 years old yep  Pays/Région France/Centre Où as-tu connu le forum ? sur PRD, mais je le connaissais depuis déjà quelques temps, et puis j'ai finalement craqué, je me suis inscrite sans même attendre la nouvelle version Tes impressions Le forum a l'air très complet, il y a tout plein de smileys :excited:, une super activité, des codes CSS de fou :dance: et un système de points que je cherchais depuis longtemps. Que du bonheur  :meditation: Crédits Shiya (Entrance-icons et poshpixel LJ) Avatar Katharine McPhee  Scénario ou PI ? PI Facilité à s'intégrer ? Je ne peux pas encore juger pour le moment, je le découvrirais bientôt Mot de la fin Hum, bonjour? Hello? Buenos dias? :excited: |  |
Histoire
HIVER 1992
Au mois de décembre, alors que se déchaîne l'effervescence des fêtes qui approchent, que les guirlandes font leur apparition dans les rues de la ville tandis que la neige recouvre le sol d'une épaisse couche blanche, la famille Trevena attendait un heureux événement. Et quel cadeau de Noël ce fut, une naissance! Allongée dans son lit d'hôpital, la jeune Kayla Trevena, les joues rougies par la fatigue et l'afflux du sang pendant l'effort, contemplait avec amour, la petite bouille se trouvant dans la couveuse à ses côtés. Elle trouvait son enfant parfait et avait toujours voulu avoir une fille, la mettre en garde contre la mauvaise influence des garçons, lui apprendre à parler comme une dame. Dans son berceau déjà, elle trouvait sa fille rayonnante; elle était si petite, si fragile qu'un simple coup de vent aurait pu lui briser les os. Elle reconnut son petit bout de nez, tout retroussé comme son papa. La ressemblance était indéniable; ce sourire, ces yeux; ce petit nez. Son mari serait ravi de la découvrir, elle attendait donc son arrivée avec impatience. Il était également à l'hôpital, mais au lieu d'être à ses côtés, il était en salle d'examen et se plaignait d'une douleur lorsqu'on lui appuyait sur le ventre, comme une boule qui ne le quittait plus et le faisait souffrir.
ETE 2002
Kayla avait vu sa fille apprendre à marcher, monter sur un vélo, faire fuir les pigeons et même apprendre à tenir une fourchette. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un pincement dans le coeur dès qu'elle croisait le regard de sa fille. Un jour, peut être, pourra t-elle comprendre que son père avait été malade, que le jour de sa naissance, les médecins avaient détecté une forme de maladie dégénérative chez son papa.
Mais comment l'expliquer à une enfant de 10 ans?
Tandis qu'elle regardait sa fille d'un oeil, elle observait également son mari; confortablement assis sur le canapé du salon, l'oeil éteint posé sur le journal du jour. Kayla savait que derrière chaque rictus de son mari se cachait la douleur, la peur et la mort.
Bill Trevena les quitta à la fin de l'année 2002, mort dans son sommeil. Lavender pleura des jours entiers, ne comprenant pas comment son papa avait pu s'éteindre aussi vite, comment la vie avait pu lui enlever un de ses deux parents alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. La famille Trevena ne comportait désormais que deux membres, qui au fil des années, allaient devoir marcher côté à côté pour surmonter leur chagrin.
ANNEE 2010
Les funérailles de Bill Trevena avaient été à l'image de sa vie, sobre et discrète. C'était le genre d'homme qu'on ne remarquait pas dans la rue, ses traits n'avaient rien de particuliers, rien de bien distinctifs. C'était juste ce qu'on appelait "quelqu'un de bien". Après son décès, les voisins de la famille Trevena devinrent prévenants, presque au petits soins pour Kayla, désormais veuve et sa fille. Les fin de mois n'étaient pas toujours faciles et Kayla devait bien souvent jongler entre différentes activités professionnelles afin de faire vivre sa fille, en pleine croissance. Lavander grandissait de jour en jour, Kayla gravait chaque stade de la croissance de sa fille sur un pan de mur de sa maison, spécialement conçu en bois. Lavender prenait des centimètres et ne cessait d'étonner sa mère. Après le décès de Bill, Lavender avait décidé de redoubler d'efforts en classe, elle savait que sa mère avait d'autres soucis à gérer sans pour autant ajouter un échec scolaire. Pourtant, elle aurait pu. Elle aurait pu s’effondrer et se murer dans le silence, elle avait entendu parler de personnes qui, après un choc émotionnel, refuse de parler et de bouger. Mais Lavender était une battante, elle ne souhaitait qu'une chose, rendre la vie plus facile à Kayla. Durant cette période, mère et fille apprirent à cohabiter, sans homme à la maison. Kayla ne retrouva jamais d'homme susceptible de remplacer son père; quoique le mot "remplacer" déplaisait fortement à Lavender, qui était persuadée qu'aucun homme au monde ne saurait faire preuve d'autant de gentillesse et d'humilité que son père.
HIVER 2010
Lavender a bien grandi, elle a désormais 17 ans. Son père est toujours dans ses pensées, quelque part, dans un coin de sa tête. Après des années de lycée couronnées par le succès, la jeune femme n'arrive pas à imaginer son avenir hors des murs de sa ville natale, Forks. Attachée à son quotidien tranquille et presque réglé comme du papier à musique, Lavender voit la fin de l'année de terminale approcher à grand pas. Pleine d'appréhension, Lavender a toujours su que ce jour arriverait; le jour où elle devrait quitter le cocon, et surtout laisser sa mère vivre seule dans une maison remplie de souvenirs de Bill. Des photos en passant par des vieux vinyles ou d'anciennes lettres, la mémoire de son père était partout; chaque parcelle de la maison respirait son souvenir. Mais sa mère la poussa bientôt à partir lui disant que plus rien de la retenait à Forks, qu'elle avait sa vie à écrire, loin des douloureux souvenirs qui résidaient entre les quatre murs qui l'avaient vu naître.
Plutôt bonne élève en biologie, Lavender se rendit bientôt dans un centre d'orientation, sur les conseils répétés de sa mère.
- Avez-vous déjà pensé à étudier les sciences? lui demanda son conseiller.
Bien sûr qu'elle y avait déjà songé, elle n'attendait que ça pour se lancer dans cette voie. Elle n'avait jamais ressenti autant de hargne, autant de détermination; les sciences étaient exactement ce qu'il lui fallait. Non qu'elle aimait particulièrement ce secteur, mais au fond d'elle, elle ne pouvait s'empêcher de penser que s'il lui était possible de sauver des vies plus tard; elle pourrait ainsi protéger plusieurs familles du deuil et de la souffrance.
Un être humain laisse un trou béant dans nos vies lorsqu'il s'en va, et l'on ne s'en remet jamais totalement.
En 2010, Lavender envoie donc sa candidature dans divers établissements de la région, plutôt réputés pour leur taux de réussite. Mais la plus grande surprise de Lavender ne résida pas dans le fait d'être acceptée dans TOUTES ces universités, mais plutôt dans celui d'avoir réussi à obtenir une bourse pour entrer dans la grande école d'Harvard.
Et quelle ne fut pas la surprise de la jeune (et future) étudiante lorsqu'elle décacheta l'enveloppe de réponse de la grande université Harvard; un "OUI". Lavender ferma les yeux, relut la lettre plusieurs fois et se laissa tomber sur une chaise, dans la cuisine. Elle avait réussi, là où tant d'autres avaient échoué; malgré les épreuves, malgré les doutes, malgré les privations, Lavender Joan Trevena, fille unique et sans père, allait partir étudier avec les plus grands, à Harvard.
(Invité)
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On l'aimait bien ce système, le problème c'est qu'il ne motivait finalement pas grand-monde... Peu de gens demandaient des points et on a eu beau chercher des milliers d'idées de récompenses, ça n'a jamais rien changé 
