Aliper ∞ Laisse les gondoles à Venise, la la la la la la la

On est clairement chanceux. Nous sommes deux gamins, chanceux, qui voyagent pratiquement tout le temps. Alek, il est riche, moi, je ne le suis plus vraiment, mais j'ai encore pas mal d'argent. Bref, dans le monde, il y a es gens qui ne peuvent pas se le permettre, qui n'ont pas de quoi s'acheter à manger, ou qui n'ont tout simplement pas un toit sur la tête. C'est triste, ce n'est pas juste même. On devrait tous être égaux, on devrait pouvoir se faire plaisir. Alors oui, je me fais plaisir. Avec Alek, on profite de la vie, des voyons qu'on a envie de faire. Là, on est à Venise est on kiff. Enfin, pour le moment, on mange comme deux gros cochons, mais je suis surtout surprise par le comportement d'Alek. Il ne me fait pas une crise parce que j'ai ouvert en sous-vêtement, non, il me le fait juste remarquer calmement. Woah, je suis limite éblouie pas son calme. Je le taquine un peu, prétextant une envie de lui sauter dessus, interrompu par le petit-déjeuner et ça marche. Bon, ok, ce n'est pas tant une excuse que ça. Parce que ouais, en soit, il me fait toujours envie. Mais c'est bien non ? Cela serait triste si en le regardant, je n'avais pas tout le temps envie de lui, de l'embrasser ou le toucher. "Tut-tut, pas touche, on déjeune !", je lui réponds, poussant son assiette vers lui. Ah non, hein, il ne va pas commencer. Il faut résister à la tentation sinon, on va passer notre journée dans la chambre d'hôtel. En plus, j'ai prévu pleins de trucs à faire. Des visites, enfin les plus importantes, mais aussi une balade en gondole pour bien finir la journée. Ouais, une très belle journée, un beau programme du coup, je file prendre ma douche, lui volant un baiser. C'est innocent comme baiser, pas de tentation !!. Dans la salle de bain, j'exprime ma surprise devant une telle beauté. Limite, c'est de l'art qu'ils ont fait quoi, d'ailleurs, je suis vite rejoint par Alek. "Je veux la même à la maison !!". Genre, c'est trop classe, c'est beau, et bizarrement, je sens une autre sensation entre mes jambes. Non mais alors lui, c'est clair qu'il résiste pas à la tentation. Le ptit con. "Tu cherches quelque chose peut-être ?", je lui demande d'un air amusé, tournant légèrement mon visage vers lui. Bon, bah, notre programme va devoir être reporté de quelques minutes quoi, parce que là, c'est foutu. Je me retourne vers lui, le voyant complètement nu. Et après, on veut que je résiste ? Tut-tut, pas possible, alors que je rapproche de lui, passant mes bras autour de son cou pour l'embrasser, appréciant bien ce qu'il fait entre mes jambes.

• C'est décidé, dès qu'on est de retour à Boston, je me renseigne pour trouver un métier en rapport avec le voyage. J'suis pas sans diplôme, j'ai fait six ans de journalisme, alors je pense avoir certaines facilités et surtout, je sais me débrouiller. J'ai aucune idée du genre de métier que ça pourrait être, tout ce que je sais, c'est que ça doit être en rapport avec le voyage. J'ai trouvé ma voix, j'ai trouvé ce que je voulais réellement faire, il m'aura fallu quelques années, mais vaux mieux tard que jamais je pense non ? Bon, après à voir ce que je vais trouver, j'ai déjà quelques idées en tête, je me pencherais là-dessus à notre retour, pour le moment, je suis bien trop occupé à manger. Si seulement tous les matins on pouvait m'apporter toute cette nourriture, ça serait le pied. Des pâtisseries, du sucrée, du salée, de tout, il y avait vraiment de tout, et je ne savais plus ou donner de la tête. Je hausse les épaules quand Piper me stop me disant qu'on déjeune et qu'on ne fera rien de plus que déjeuner. Elle comme moi on sait que dans tous les cas, on va finir par être tenté, qu'on va finir par se laisser aller. Trop d'attirance entre nous. Bref, elle finit par aller dans la salle de bain pour se préparer, mais comme à son habitude, elle en fait deux fois trop. Elle hurle limite en voyant la vue, ce qui me pousse à me lever, me frottant par la même occasion mes mains pour enlever les pseudo miettes qui pourrait s'y trouver. Je marche jusqu'à cette pièce, ne pouvant nier que ouais, ça a de la gueule. "On va devoir déménager alors... Ou mettre un poster sur la fenêtre..." Le matin avec les yeux encore à moitié fermé, ça pourrait faire réaliste, un poster. Sauf que rapidement, je me retrouva à laisser glisser mon boxer le long de mes cuisses, une main contre l'intimité de Piper, et tout ça, comme si de rien était. D'ailleurs, sa question me fit rire, et ma réponse allait être tout aussi sérieuse. "Ouais, j'ai perdu mes clefs..." Et la culotte de Piper serait le meilleur endroit pour les retrouver non ? Sauf qu'elle ne m'arrête pas, elle se retourne, collant son corps au mien, laissant nos lèvres se frôler, se coller, s'embrasser, laissant ma main là où elle est, continuant son travail... •

Je crois que je vais arrêter mes études, et devenir client mystère dans les hôtels. Cela peut être une bonne idée non ? Je passerais mon temps à voyager, à tester les hôtels. J'irais de pays en pays, de ville en ville pour tester les lits, les petit-déjeuner, mais aussi à visiter et faire ma petite critique. Putain, c'est le rêve quoi. Qui n'aimerait pas faire ça ? Non mais c'est vrai, on nous paye pour voyager quoi et faire des critiques. Moi, je dis, c'est la belle vie, alors je vais sérieusement y penser. Nous allons donc commencer aujourd'hui, à Venise, dans cette belle chambre. La vue est très belle, il n'y a rien à dire là-dessus. Le lit est super confortable, mais ça, j'étais tellement fatiguée que je me serais même endormit dans la rue. Puis bon, sincèrement, j'ai dû dormir pratiquement toute la nuit sur Alek. Ouais, j'ai tendance à me coller à lui, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, un jour, il va finir par me pousser en dehors du lit. Bref, passons au petit-déjeuner, qui est, doux jésus Marie Joseph, divin. Enfin, entre nous deux, c'est surtout Alek qui en profite vu tout ce qu'il mange. Sur le coup, j'ai l'impression de ne pas le reconnaître. Genre, on dirait moi quoi. Putain, je ressemble vraiment à ça ? Je vais finir par consulter. Je le laisse donc manger, allant prendre la douce sauf que là, je m'émerveille devant ce qui s'offre à moi. J'arrive même à en faire bouger les fesses d'Alek, jusqu'à la salle de bain. "Bon bah dans ce cas....on déménage en rentrant...", je lui réponds en hochant la tête, comme si je ne lui laissais pas le choix. Bah quoi ? C'est juste magnifique merde, sauf que bon, pour Alek, la vue c'est moi visiblement. Je sens sa main glisser entre mes jambes, m'arrachant un frisson. Je me retourne alors vers lui, me collant plus contre son corps, en m'amusant un peu, en l'embrassant. "Hm, tu ne la trouveras pas ici !", je réponds pour l'embêter, tirant légèrement sur sa lèvre alors que je l'éloigne de lui, retirant mes sous-vêtements pour rejoindre la douce.

• Gamin, j'ai eu la chance de pouvoir voyager un peu. Mes parents n'ont jamais eu de soucis d'argent, en même temps, quand on porte un nom comme le mien, disons que c'est plutôt compliqué de se retrouver sans argent. En plus de cet argent familiale, mon père est le patron d'un grand journal à New-York, et ils ont toujours mis de l'argent sur un compte qu'ils m'ont ouvert lorsque je suis né. Je sais que jamais je n'aurais de soucis d'argent, à moins que je me mette à jouer au casino et à tout perdre, mais je ne suis pas comme ça. Je sais que pour avoir de l'argent, on doit travailler, on doit se sortir les doigts du cul et ne pas rester à rien faire et dilapider toute sa fortune. C'est pas la solution. Bon, je suis loin d'être l'exemple parfait, en ce moment je ne travaille pas, disons que j'ai pris une petite année de vacance avant de me remettre vraiment dans une recherche d'emploi. Je sais que je vais trouver, j'ai des capacités, je suis loin d'être con même si vu comme ça, j'ai pas l'apparence du mec intello qui peu faire pas mal de trucs. Mais bon, si ça n'aurait pas été le cas jamais je n'aurais pu entrer à Harvard et y passer plusieurs années. J'suis pas con, juste, je ne le montre pas, je préfère dire de la merde, faire l'imbécile et faire rire les gens. J'ai passé pas mal de temps à voyager depuis que je suis petit, et je crois que jamais je ne pourrais m'en lasser. J'aime découvrir de nouveaux endroits ainsi que de nouvelles cultures, j'ai l'impression d'en sortir plus intelligent à chaque fois, je sais, c'est con, et c'est pas vraiment vrai... Mais... C'est pas tellement faux non plus, j'apprends de nouvelles choses et je me fabrique des nouveaux souvenirs. Souvenirs en compagnie de Piper. Avec elle, j'ai envie d'aller loin, elle est comme moi, elle est identique à moi. Aussi folle, se moquant bien de ce que les gens peuvent penser d'elle, elle est loin d'être prise de tête. "On déménage ?" On a emménagé il n'y a pas si longtemps que ça, je crois qu'au pire, je vais acheter un poster ou une connerie du genre que je vais accroché au mur, comme ça elle aura la même vue, voir mieux. Mais bon, pour l'instant disons que j'ai autre chose en tête que la vue. Quoi que... Non en fait, j'ai une belle vue devant moi, une très belle vue, limite j'ai envie de prendre une photo, et c'est ce que je fais, enfin... Une photo dans ma tête, une photo de la vue mais de Piper complètement nue en premier plan. "Je crois bien que je préfère cette vue là, limite je vais juste me poser et admirer..." Sauf que je suis loin d'être un voyeur. J'suis un homme de terrain moi, d'action. C'est pourquoi je me décide à la rejoindre sous la douche, tournant les robinets pour laisser l'eau couler sur nos corps. Un sourire aux lèvres, je la regarde, la fixe, laissant mes doigts venir effleurer sa peau. On va surement passer plus de temps que prévu ici... •

Jusqu'à mes 10 ans, je n'ai connu que le Canada. Enfin, apparemment, nous avons fait Londres pour les affaires de mon père, mais je n'en ai aucun souvenir. Puis, mes parents ont divorcé et ma mère m'a embraqué sous le bras, pour partir vivre à New-York. Comment vous dire que passer du calme au bruit, ça change. Au début, j'ai détesté ça puis, je me suis vite rendu compte que ça, c'était moi. Une fille de la ville, qui n'aime pas le froid glaciale du Canada. Certes, les balades sur un cheval ça va me manquer, mais étrangement, Broadway a prit le dessus. À mes 18 ans, j'ai une nouvelle fois déménagé, mais pour Cambridge. Oui, Harvard m'a ouvert ses bras et j'ai sauté sur l'occasion. On va dire que je préfère supporter des étudiants insupportables, plutôt que les folies nocturnes de ma mère. On peut dire que j'ai voyagé non ? Puis bon, j'ai récemment quitté ma colocation pour vivre à Boston avec Alek. D'accord, ça, ça ne compte pas, mais depuis que je le connais, je ne fais que voyager. Certes, il y a le Summer Camp et le Spring Break, mais avec Alek, il y a eu Disney, maintenant Venise et bientôt, l'Australie. Que demander de plus ? Je suis avec un homme que j'aime et qui me fait rêver. Rêver comme cette vue, on va finir par venir vivre ici. "Non, c'est juste une façon de parler quoi", ouais, on ne va pas déménager, juste que je suis folle de cette vue...folle de ce qu'est entrain de me faire Alek. Bon sang, il a le don pour me faire perdre la tête, tourner tout en sa faveur. Alors je ris, mes bras autour de son cou, je l'écoute. "Depuis quand tu es du style à te poser et regarder ?". On sait tous qu'Alek n'est pas du genre à être calme, non, lui, il est plus du style à participer et regarder. La preuve, il me rejoint aussi tôt sous la douche, ouvrant l'eau qui tombe sur nos corps. Je souris d'un air amusé en me retournant vers lui, ses mains sur ma peau, j'ai bien l'impression qu'on va devoir reporter notre programme. Enfin, mon programme, parce que là, j'en ai un autre en tête. Je viens capturer ses lèvres, l'embrassant tendrement, tandis que mes mains viennent caresser son torse, son ventre.