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Au milieu de la foule, au cente du grand salon des mathers, je danse. Ondulante sur une musique entraînante, le regard mi clos, je suis stone. Le dernier joint que l'on m'a passé, m'a atomisé le cerveau. Je vois des formes, j'effleure des corps plus ou moins couverts. Je n'ai plus conscience de l'heure qu'il est. Je sais que nous sommes vendredi et que c'est bon de pouvoir relâcher la pression avec ses frères et soeurs de la confrérie. Pas mal de monde est venu ce soir, pas seulement mathers, j'ai croisé quelques lowell, et même quelques cabots en perdition dans l'antre de satan. Etre une fille chez les mathers ne veut pas dire filles aux moeurs légères forcément et heureusement d'ailleurs! Mais les filles venant des cabot, ont ces aprioris sur nous. Personnellement, j'y pense là, mais ça ne gêne pas plus que ça. Il faut juste avouer que pour l'heure, déchirée comme je suis, je peux philosopher sur pas mal de choses, comme tout à l'heure je me suis surprise à dire que la mort de Kadafi était presque triste... Le joint c'est bien mais pas à outrance et là, ça frise le coma quand même. Je m'arrête de danser, j'ouvre les yeux, je suis prise en sandwich entre deux canons que je ne reconnais pas plus que ça, je les remercie de la danse et file m'isoler un instant. j'attrape une bouteille d'eau dans le frigo et la vide presqu'entièrement. Je réalise que ma vue est limitée sur les bords, et que j'ai du mal à garder la conscience très longtemps. Un soupir et finalement, je zigue zague entre les gens qui jonchent l'escaliers jusqu'au premier étage. A peine rentrée dans ma chambre, je retire mes bottes, ma robe qui passe par dessus ma tête et que j'abandonne sur le sol. je dégrafe mon soutien gorge et retire mes bas... En petite culotte noire en dentelle, je me glisse sous la couette qui un instant ne me parait pas aussi douce que d'habitude. Et le sommeil me fauche.
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