Dis chéri, et si on révisait l'anatomie ? (Ft Nate)

Chaque moment dans ses bras a le don d'être unique. J'aime quand il m'enlace et me serre contre lui, comme si j'étais la chose la plus précieuse au monde, dans son monde. Chaque caresse qu'il me prodigue me rend encore plus heureuse. Une fois dans mon lit, on continue à s'aimer aussi fort que dans la cuisine, c'est différent, plus doux, plus calme mais tout aussi génial. C'est des étoiles pleins les yeux que je me recouche de mon côté et que je me blottis dans les bras de Nate parce que ce n'est jamais trop. En général on parle toujours plus à coeur ouvert à chaque fois qu'on vient de faire l'amour. Et c'est ce qu'il se passe. A peine terminé, dans ses bras à écouter son coeur battre dans sa poitrine qu'on se met à parler de nous. Et puis Nate me dit qu'il à quelque chose à me dire, qu'il n'a pas été honnête avec moi, alors je me recule un peu de ses bras, ne comprenant pas vraiment. Bizarrement, je ne m'attends pas à quelque chose de très grave. Parce que plus le temps passe et plus j'ai confiance en lui et je sais qu'il ne me ferait pas de mal, rien de volontaire. Je prends donc temps de l'écouter avant de m'énerver, ou d'éventuellement montrer un signe de mon caractère fort. Et je fais bien. Ce qu'il me dit, ça me fait sourire, c'est bête, c'est un peu nerveux aussi. J'attends qu'il ai terminé et je lui caresse la joue. « Je t'intimide à ce point là ? Nate, je sors pas avec quelqu'un pour son nombre de conquête ou son expérience. J'men fou de ça. Que je sois là 349 ème ou là première ça aurait rien changé ! » Je ne voulais pas qu'il se mette la pression à ce point. Mes sentiments pour lui dépassait tout. Et clairement le nombre de relation sexuelle n'était pas un indicateur de bon coup pour autant. Il pouvait avoir couché avec 3 filles et être doué ou 520 et nul à chier. Ce qui comptait c'était les sentiments qu'on y mettait. Et ça, il y en avait des tas entre nous. « Je ne veux pas que tu te mettes la pression d'accord ? Déjà parce que t'as rien à envier à personne que ce soit au niveau de ton anatomie que de ta pratique » Je me met à rire en lui faisant un petit clin d'oeil. « Mais surtout parce que tu me satisfait amplement. J'ai absolument pas envie d'aller voir ailleurs si c'est ce qui t'inquiètes. Je t'aime et c'est ce qui rend nos moments parfait. Et puis ce que tu ne sais pas, je peux te l'apprendre. » Je me mords la lèvre avant de venir l'embrasser sensuellement tout en posant une de mes mains sur sa hanche, la caressant doucement. Quand il me demande si je le déteste, je souris doucement. « Je ne te déteste pas du tout, bien que tu aurais pu me le dire avant. T'es restée longtemps avec elle ? » Pour l'histoire de la prof je dois avouer que ça me fait un petit quelque chose. J'imaginais bien qu'il avait été amoureux avant moi, mais l'entendre, ça fait toujours un peu mal.

Nate chérissait sa relation avec Arizona. Il était heureux tout simplement et ça se voyait, ça s’entendait dans sa façon de parler d’elle. Ce qu’il y avait de merveilleux entre eux c’est qu’ils s’entendaient sur tous les points. Ils avaient leur moment tendresse et leurs moments un peu plus hots. Ils avaient leur dispute et leurs je t’aime. Ils avaient suffisamment foi l’un en l’autre pour se confier et c’est ce que Nate était en train de faire en parlant d’Oxford. Il aurait d’ailleurs dût lui avouer la vérité depuis bien longtemps. Il n’aurait jamais dût lui mentir. Il craignit une seconde sa seconde. « Je t'intimide à ce point là ? » « Un peu ? » dit-il en grimaçant. «  je l’avoue. C’est que j’ai jamais rencontré une fille comme toi. » Dans sa bouche ça sonnait définitivement comme un compliment.

« Nate, je sors pas avec quelqu'un pour son nombre de conquête ou son expérience. J'men fou de ça. Que je sois là 349 ème ou là première ça aurait rien changé ! » «  Je sais mais... » « Je ne veux pas que tu te mettes la pression d'accord ? » Il poussa un soupir, se sentant un peu idiot. Il regarda Arizona, il n’était pas capable de lui refuser quoi que ce soit. «  D’accord. » finit-il par admettre. «  T'as rien à envier à personne que ce soit au niveau de ton anatomie que de ta pratique » «  C’est vrai ? » demanda-t-il de façon rhétorique, un sourire un peu niais sur les lèvres. De quoi regonfler son égo en seulement quelques mots. Bravo Arizona ! «  J’suis réellement content de le savoir. » dit-il avec ce sourire qui ne semblait pas décrocher ses lèvres. En même temps, gentleman comme il était, Nate n’était pas du genre à poser des questions sur… ses performances. Il se serait sentit idiot ! Puis les filles avec qui il était sortis  étant pus réservé qu’Arizona avait gardé ces infos pour elles. «  Tu peux le redire encore une fois ? » demanda-t-il juste pour la charrié, pour la faire rire. Elle était belle quand elle se mettait à rire.

« J'ai absolument pas envie d'aller voir ailleurs si c'est ce qui t'inquiètes. » « J’avoue. ça m'a traversé l'esprit. » «  Je t'aime et c'est ce qui rend nos moments parfait. » « Je t’aime aussi Arizona. » Dit-il en posant un baiser sur ses lèvres.  « Puis ce que tu ne sais pas, je peux te l'apprendre. » «  Tu adorais que je sois ton apprenti Jedaï n’est-ce pas ? » dit-il en souriant. «  Un jour l’apprenti dépassera peut-être le maitre. » Il eut un léger rire amusé avant qu’elle ne vienne à l’assaut de ses lèvres. « Je ne te déteste pas du tout, bien que tu aurais pu me le dire avant. » «  C’est vrai. J’aurais dût. » « T'es restée longtemps avec elle ? » «  C’est compliqué à définir. On était ensemble sans vraiment être ensemble. C’est pas comme si on avait le droit d’être ensemble et qu’on allait marchait dans la rue main dans la main. C’était terriblement frustrant et pas vraiment un bon souvenir en fait… » Il connaissait Arizona, elle allait insister pour avoir sa réponse. «  Plus ou moins un an avant qu’elle se fasse viré. A cause de moi. C’était pas le genre de relation très saine. Si je t’ai rien dit avant c’est parce qu’Oxford personne le savait. Même pas Brent. »

Savoir que je l'intimide, ça me touche, ça me gêne presque. Je veux pas qu'il me mette sur un piédestal, qu'il s'imagine que je suis meilleure que lui alors qu'il doit se mettre la pression pour être le meilleur à son tour. Le meilleur à quoi ? Y a pas de méthodologie dans le sexe, pas de façon de faire conventionnelle ou pas. C'est un sentiment partagé c'est tout. On peut pas prendre des cours de sexe en soit. Alors il faudrait vraiment qu'il se retire cette pression de la tête, parce que je ne veux pas être la cause d'un mal être. Quand il me dit qu'il n'a jamais rencontré une fille comme moi, je le prends bien. C'est un peu un compliment de savoir que son copain est intimidé par soit, mais ça ne doit pas le pousser à dire des choses fausses, juste pour ne pas passer pour un .. looser ? Parce que ce n'est pas le cas, pour moi, ça n'importe pas. Et puis je le complimente sur son anatomie et comme n'importe quel homme il réagit et ça me fait sourire. « Oui c'est vrai ! Et tu peux me croire, j'ai matière à comparer. » Alors quand il me demande de le répéter, je souris. Je me racle un peu la gorge et je me colle un peu plus contre lui. Je dépose mes lèvres sur les siennes et je lui dis, tout en frôlant sa bouche : « Tu es un très bon coup et très bien monté en plus de ça. » Le but c'est un peu de le faire frémir, de lui redonner un peu confiance en lui sur ce sujet. Et puis au final j'ai pas besoin de mentir, c'est vrai ! Nate à tout ce qu'il faut ou il faut et en plus de ça il sait s'en servir.

Et puis on discute du fait que je n'ai pas envie d'aller voir ailleurs, ça me peine un peu qu'il le pense mais en même temps .. moi aussi. Pendant un moment j'avais peur de ne pas correspondre à ce qu'il voulait, d'avoir eu un passé trop volage, d'être trop sauvage et tigresse pour lui. Qu'il veuille une femme plus calme, moins pulpeuse, plus tranquille et timide, peut-être même moins porté sur le sexe. Et chaque jour a ses côtés m'avaient montré que je n'étais pas si différente de lui et de ce qu'une femme pouvait faire pour le rendre heureux. Alors je ne lui en voulait pas d'avoir pu penser ça, je voulais juste qu'il arrête de s'en faire. Au final mon idée de lui apprendre des choses semble plus plaire et ça me fait sourire. « L'idée que tu sois obligé de m'obéir au lit à tendance à un peu m'exciter, je dois l'avouer. Mais ne prends pas trop la confiance quand même hein » Je ris, tout en lui caressant la joue, contente de voir qu'il ne souffrait pas de tout ça. « Cette histoire est réglée ? Tu ne te met plus la pression concernant le sexe entre nous ? Tu ne penses plus que tu es moins doué et je ne t'intimide plus ? » Je voulais que ce soit clair. Et puis presque toutes les fois où nous avions fait l'amour, c'était lui qui dirigeait alors il n'avait pas à se sentir intimidé par mon expérience !

Concernant cette histoire de prof c'était une toute autre chose. Je me sentais jalouse de savoir qu'il avait aimé une autre femme aussi longtemps, pas bien de ne pas l'avoir su avant, triste qu'il me l'ai caché. « Pourquoi tu m'a pas dit pour ta prof ? Je pensais qu'on pouvait tout ce dire. C'est pas grave d'avoir été avec quelqu'un de plus vieux. Et puis les relations prof/élève ça existe depuis longtemps. » Je grimace un peu. « Pourquoi vous vous êtes séparés ? » J'avais des tas de questions en tête mais une en particulière me brûlait les lèvres. « Nate, t'étais vraiment très amoureux d'elle ? » Plus que moi ? Ca je n'oserais pas le demander.

Nate se sentait soulagé, comme s’il venait d’être libéré d’un gros poids. Parler à Arizona de ce qu’il ressentait vis-à-vis du sexe avec elle lui faisait réellement retombé la pression. Sa réaction le mettait en confiance. « Cette histoire est réglée ? Tu ne te met plus la pression concernant le sexe entre nous ? Tu ne penses plus que tu es moins doué et je ne t'intimide plus ? » Il appréciait qu’elle s’inquiète autant pour lui mais elle avait réussi à calmer ses doutes. « J’suis pas sûr. J’hésite. J’crois que j’ai encore besoin que tu me répète que j’suis un très bon coup et que je suis très bien monté. » Mademoiselle Arizona Harper-Duval vous avez crée un monstre ! Sourire amusé sur les lèvres, il plaisantait bien sûr et il ne pût s’empêcher de rire. Il la regarda avec un petit air de défis, désireux qu’elle vienne capturer ses lèvres comme elle savait si bien le faire. «  C’est réglé » dit-il avant qu’ils ne dévient sur un autre sujet.

« Pourquoi tu m’as pas dit pour ta prof ? »«  Parce que quatre vingt conquête plus une prof ça faisait un peu beaucoup non ? Mon mensonge est sortit avant la vérité donc… » Il poussa un soupir. «  Je pense aussi que ça vient du fait que je l’ai toujours caché. Même quand l’histoire à fait scandale à Oxford, personne n’a su que c’était moi. Les rumeurs disaient qu’elle a était viré à cause d’un élève mais officiellement elle a démissionné. Continuer à garder le secret, même des années après, même ici, c’est un peu comme m’enlevé une part de responsabilité vis-à-vis de son départ. Je m’en suis beaucoup voulu. » Nate s’en était effectivement voulu. Ce n’était pas glorieux de ce dire qu’on est responsable d’avoir ruiné la carrière de quelqu’un. « Nate, t'étais vraiment très amoureux d'elle ? » « Plus que de toi ? » Si la question Arizona ne l’avait pas formulé à haute voix, Nate la connaissait assez pour la devinait. Elle l’avait pensé trop fort. Ou alors peut-être qu’ils se ressemblaient tellement que lui aussi y avait songé. «  Non. Je n’ai jamais aimé une fille autant que toi. Même Millicent. » Il était sincère. Ce qu’il avait avec Arizona était unique. «  J’avais à peine 18 ans quand j’ai connu Elizabeth. J’venais de fuir Boston, j’essayais d’oublier Millicent qui fût la première en tout. J’étais un gosse de 3 ans qui tombe sur le charme de sa maitresse. Ce genre de relation ça ne mène pas vraiment nulle part.  Au jour d’aujourd’hui je ne suis même pas sûr que c’était réellement de l’amour. Juste un béguin idiot d’adolescent. Puis… » Il eut un sourire. « Tu me donne souvent l’impression de n’avoir aimé personne avant toi. Comme si ce mot n’avait de sens que depuis que je sors avec toi. »

J'étais partagé entre le fait de comprendre qu'il ne m'ai pas parlé de cette femme. Il avait un peu honte, et même s'il n'avait pas à se sentir comme ça, je pouvais tout à fait le comprendre. Mais d'un autre côté, je n'aimais pas me dire qu'il avait été le premier à me dire qu'on devait tout se raconter et ne pas avoir de secret l'un pour l'autre. Au final, je finissais instantanément par lui pardonner, comme toujours. Et puis il semblait vraiment s'en vouloir pour cette histoire. Ca me rendait un peu triste qu'il ai vécu ça. J'avais moi même entretenu une sorte de relation avec Emrys pendant un temps, il faisait partie du staff d'Harvard et moi étudiante, on était pas censé passer nos nuits ensemble.. Mais l'histoire de Nate avait l'air bien pire et la fin plus tragique. « Je suis désolée Nate. Mais tu sais c'est pas entièrement ta faute. Vous êtiez deux dans l'histoire, un couple c'est pas tout seul qu'on le fait.   » Et puis au final tant qu'il était consentant, le problème n'en était pas vraiment un. La vie privée des gens ne nous regardait pas.

Et puis je lui demande s'il était très amoureux d'elle. Je voulais savoir. Mais la vrai question, celle que je n'oserais pas poser, c'était si il l'avait aimé plus que moi. Mais je n'étais pas en droit de demander. Parce que moi aussi j'avais aimé avant lui. Mais Nate il me connait très bien et ma question il l'a déjà cerné. Et il la pose tout seul. Je me sens un peu mal je dois avouer. J'avale difficilement ma salive. Sa première réponse elle devrait me rassurer mais en fait c'est pas le cas. Une petite voix me dit que je dois être réaliste, il ne va pas me dire la vérité, qui est peut-être qu'il à aimé cette femme plus que moi, plus que toutes les femmes de sa vie. Et puis ce qu'il continue à dire prend sens, ça tient la route, ça parait tellement sincère. Il s'en veut déjà de m'avoir caché ça, je le voit pas me mentir encore. Et puis ce qu'il dit en dernier ça me fait echo. Moi aussi j'ai l'impression que ce mot n'a de sens que depuis que je suis avec lui. Le reste , les autres, tout semble insignifiant. Comme si c'était une autre vie. Je souris doucement avant de lui caresser la joue. « C'est beau ce que tu me dis là. Ca me touche.   » C'était romantique et pourtant la façon dont il l'avait dit avait l'air plus.. excitante qu'autre chose. Il dégageait quelque chose de très viril et sensuelle. Je m'en étais déjà aperçu mais ce soir encore plus. « Du coup ton amour pour les filles plus vielle que toi viens de là ?  » J'explose de rire. Bah ouais j'avais quand même trois ans de plus que lui. Je ne savais pas si cette blague allait le faire rire ou si ce n'était pas un sujet de plaisanterie pour lui. « C'est trop tôt pour te vanner la dessus ? » Sachant qu'il avait énormément d'humour je me doutais que non. J'essayais d'imaginer le type de femme beaucoup plus vielle que cette femme pouvait être et qui avait plus à Nate mais ce n'était pas le moment. Je secoue donc la tête avant de tirer le drap un peu sur moi, pour me couvrir un peu.

Nate était content de retrouvé Arizona. Si tous les jours du spring Break avait été en sa compagnie, il était certain qu’il aurait gardé un souvenir bien plus mémorable de son SB. A chaque fois qu’ils avaient une conversation à cœur ouvert, il se sentait encore plus proche d’elle. Encore plus amoureux. Du genre à dire ce qu’il pensait, sans craindre de passé pour un romantique ou un idiot, c’est naturellement qu’il lui avouait ressentir ne pas avoir aimé avant elle. Pas parce que c’était de jolie mots et pour se donner un genre, mais parce que c’était réellement ce qu’il ressentait. «  Je le pense. » dit-il alors qu’elle affirmait être touchée par ses mots.   « Du coup ton amour pour les filles plus vielle que toi viens de là ?  » Arizona  ne se mit à rire et Nate l’accompagna dans son hilarité. «  Arrête j’essayais d’oublier que je sortais avec un couguar ! » dit-il pour la chambré à son tour. 28 ans ! Alors là il ne l’aurait vraiment pas deviné ! « C'est trop tôt pour te vanner la dessus ? » «  Non ça ne l’est pas » dit-il avant de poser ses lèvres sur les siennes. Arizona tira sur le drap, ce qui fit grimacer Nate qui n’avait plus le loisir d’observer son corps nu. Ça lui donna alors une idée. «  J’ai une surprise pour toi. Un truc que j’ai acheté au SB. Un truc… quand j’avais encore la pression. » Cru-t-il bon de rajouté avant qu’elle ne s’imagine que c’était un réel cadeau. «  Un truc comme ta nuisette. » Il se passa une main dans les cheveux, espérant qu’elle ne le trouverait pas idiot. « Ferme les yeux. J’vais le chercher. Tu ferme les yeux hein ? » Il sortit de la chambre avant de réapparaitre cinq minute plus tard…

Entendre qu'il avait l'impression de ne jamais avoir aimé avant  moi, ça faisait un bien fou. Et je savais que c'était honnête. Nate ne mentait que très rarement et quand il le faisait c'était plus un oublie ou alors une bonne raison, pas pour me cacher volontairement quelque chose ou pour me faire du mal. Alors certes ce n'était pas la chose la plus agréable, mais je finissais toujours pas l'excuser. De toute façon j'avais du mal à lui en vouloir.  Son visage d'ange et son sourire charmeur et son regard d'enfant m'empêchait de lui en vouloir très longtemps. Et d'ailleurs, on se met immédiatement à rire. Surtout de son amour pour les femmes plus âgés que lui. Je lui donne une petite tape dans l'épaule. « Hé oh ! Je suis pas une couguar moi ! Trois ans d'écart c'est rien. D'ailleurs je trouve ça fou que t'aies jamais remarqué que j'étais plus vielle que toi. » On avait jamais parlé d'âge avec Nate. Je savais qu'il avait 25 ans puisque j'étais tombée une fois par hasard sur sa carte d'identité, mais on avait pas abordé mon âge à moi et visiblement il ne s'était pas une seule fois douté que je n'avais pas le même âge que lui. J'étais assez contente à 28 ans, bientôt 29 de ressembler à une jeune de 25 ans. En fait on avait surtout pas abordé ce sujet parce que on avait le temps et rien ne pressait de commencer à parler de plus tard, dans 10 ans, de mariage ou même d'enfants à seulement trois mois de relation. Je voulais profiter de lui, de nous, avant de peut-être le décevoir en lui disant que je n'étais pas vraiment sûr de vouloir des enfants. Il serait peut-être plus judicieux de lui en parler maintenant, pour qu'il soit au courant lui qui voudrait surement une famille. Mais ça allait tellement bien entre nous en ce moment que je ne voulais pas tout gâcher.

Nate me sort de mes pensées quand il me dit qu'il à un surprise pour moi. Je ne sais encore pas trop si j'aime les surprises. Je crois que ce mot m'a toujours fait peur, pour cause, mon ancien geôlier me faisait aussi des surprises, mais en général elles ne me plaisent pas .. Mais venant de Nate, je savais que ça partait d'un bon sentiment et que ce serait forcément quelque chose dans le but de vraiment me faire plaisir. Il me dit qu'il avait acheté le cadeau au SB, quand il avait encore la pression, dans le même genre que ma nuisette. J'en déduis que ça un rapport avec le sexe et je dois avouer que ça pique ma curiosité. Les petits papillons dans le bas de mon ventre se réveillent. Ils commencent à s'agiter et ma libido pointe le bout de son nez.  Je ferme les yeux, les réouvrent quelques secondes pour mater outrageusement le derrière nue et musclé de Nate. Quand il revient, mon coeur bat rapidement. J'ai hâte de découvrir ce qu'il m'a acheté.

« Hé oh ! Je suis pas une couguar moi ! Trois ans d'écart c'est rien. » «  Oui oui bien sûr» dit-il en fermant les yeux juste pour l’embêter, faisant mine de ne pas y croire avant d’éclater de rire.  Ensemble ils étaient deux gamins. « D'ailleurs je trouve ça fou que t'aies jamais remarqué que j'étais plus vielle que toi. » « En vrai y’a des tas de truc que j’remarque pas. » dit-il en souriant, honnête, comme toujours. Et c’était vrai ! Par exemple il était le dernier au courant quand une fille en pincer pour lui. Arizona était bien placé pour le savoir puisque sans Ezio, il n’aurait sûrement jamais remarqué son béguin pour lui, pensant innocemment qu’elle ne voyait en lui qu’un ami. Rêveur, Nate ne s’attardait pas sur les détails et prenait plutôt les choses dans leur ensemble. Peut-être effectivement aurait-il pût deviner l’âge d’Ari s’il s’était penché sur la question, mais il avait bêtement déduit qu’elle avait le même que lui. Alors qu’ils se perdent l’un l’autre dans leurs pensées, Nate en vient à se rappeler ce qu’il a acheté au sex shop au SB, sous les conseils de Rhéa. Après avoir demandé à Arizona de fermer les yeux, il revint alors avec la surprise.

Son oui oui bien sur, suivit par les yeux levé au ciel me fait rire. On rit tout les deux, comme de gosses et ça fait du bien. De toute façon notre relation est basé sur ça : la complicité. On avait été complice dès le début. A se chamailler à chaque fois que je prenais un thé au Starbucks, à se chamailler pour faire la course et savoir qui serait le premier arrivé, se chamailler pour les répliques de film, qui était le plus concentré en cours, qui pouvait faire plusieurs choses en même temps .. On passait notre temps à nous taquiner. De la était né de l'affection, de la tendresse et maintenant même de l'amour. Et cette amour il en était plus que sincère parce qu'il était spontané, impulsif et si fort. En riant, je pouvais me noyer dans le regard de Nate et que c'était bon de pouvoir si perdre. Je remarque ce moment, tandis que lui m'avoue qu'il y a des tas de choses qu'ile ne remarque pas. Je ris à nouveau parce que c'est vrai. « Pas faux, t'avais même pas capté que tu me plaisais. » Je repense à ce moment gênant dans la voiture, quand je l'avais emmené à l'hôpital pour sa cheville. Je ne savais plus ou me mettre et son ex qui décidait d'envoyer un sms à ce moment, pour lui dire qu'il lui manquait. En nous voyant tout les deux, allongés dans mon lit après avoir fait l'amour deux fois de suite, je me rends compte qu'il est loin ce moment. Et je n'ai pas envie de penser au passé. « Tu peux aussi juste avouer que je ne fais pas mon âge et que tu as cru que j'avais ton âge parce que je fais jeune » Je lui tire la langue avant qu'il ne décide de me parler de ce fameux cadeau. Cadeau que je décide d'utiliser plus tard, tandis qu'une petite envie me prend et que je commence à monter sur Nate.