(jusia) wanna let loose

La situation était compliquée. Je ne m'attendais pas à voir Jules dans mes escaliers en rentrant de l'université, je ne m'attendais pas à ce qu'il se déplace pour parler du sms. Disons qu'il n'était pas du genre à enclencher les discussions habituellement. Et puis, je m'attendais encore moins à voir Noah débarquer. Enfin, c'était plus probable que ça soit lui qui se déplace entre les deux, mais les avoir en même temps, je crois que c'était définitivement trop pour moi. Je proposais donc que Jules reste pour parler comme il était là le premier et à Noah de repasser dans la soirée, comme il souhaitait le faire pour voir Marin. Ça me semblait être équitable, ils avaient chacun leur moment et on allait pouvoir mettre les choses à plat. Sans savoir si l'accord tenait réellement, je laissais Noah partir et je montrais les marches silencieusement, Jules derrière moi. Je le laissais entrer dans l'appartement, refermant la porte derrière lui et allumant les lumières. « Tu peux aller dans la canapé si tu veux, j'arrive, je donne juste à manger au chat... » que je lui demandais un peu plus fort sur la fin parce que je m'éloignais dans la cuisine. Je mettais de l'eau à bouillir pour me faire un thé et je mettais assez de croquettes dans la gamelle pour que le chat ne nous embête pas. Quand je revenais vers le canapé, j'avais enlevé mon manteau et mes chaussures pour être plus à l'aise. « Tu veux boire quelque chose ? » En réalité, j'étais super stressée. J'aimais pas du tout la situation et ce qui venait d'arriver en bas. « Je suis désolée pour tout à l'heure, c'était super gênant... » Et pour le sms et pour cette discussion qui allait arriver et pour moi qu'il allait devoir supporter avec mes mains tremblantes et et et... J'allais exploser.

@Jules De Lacroix

C'était ironique quand on y pensait. Jules, on lui reprochait toujours d'être trop indifférent, de ne rien faire, de ne pas agir... d'être lui quoi. Et là, pour une fois qu'il se décidait à faire quelque chose, à aller voir directement Ana en face à face pour
répondre à son message plutôt que de lui en renvoyer un, fallait que son ex ne se pointe lui aussi, les foutant tous les trois dans une situation qu'ils auraient tous, préféré éviter. Ouais c'était bizarre mais finalement, se retrouver dans l'appartement de la jeune femme, rien qu'avec elle (et son chat) pour "parler", ça l'était tout autant aux yeux du mather. Peut-être parce que ça lui rappelait cette fois, où il s'était ramené à l'improviste, comme aujourd'hui, pour lui dire que c'était elle qu'il voulait, elle et personne d'autre. Oui, la situation était quasi identique même si le contexte, lui, était complètement différent. Quoique, ça restait à voir, ça. Bref, valait mieux qu'il évite de repenser à ça maintenant parce que ce n'était pas vraiment le moment là. Toujours debout, Jules patient calmement, perdu dans ses réflexions, en attendant le retour d'Ana partie dans la pièce d'à côté. C'est vrai qu'elle lui avait dit de s'asseoir mais... non, il préférait rester debout lui. C'était trop étrange pour qu'il ne prenne ses aises comme s'il était chez lui. "Du whisky, si tu as..." Un truc fort ouais, c'était ça qu'il lui fallait. Sinon, rien ça lui allait aussi. Il avait besoin de quelque chose pour... rendre tout ça un peu moins compliqué. Si seulement c'était possible. "Ouais... Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir reçu un message de ta part." lança-t-il avant de la regarder droit dans les yeux. C'était direct, pour changer et non, ça n'allait pas aider à rendre l'ambiance moins... mortelle, au contraire. Mais Jules n'était pas stupide. Certes, il parlait peu, mais il observait beaucoup. Comme tout à l'heure. Donc oui, il avait deviné sans trop de difficulté que Noah était aussi venu pour parler à Ana. Enfin bon, maintenant le sujet était lancé, fallait voir le bon côté des choses.

La situation était étrange et dérangeante. Mais d'un autre côté, je crois bien qu'elle était essentielle. Nous avions besoin de parler. Nous avions besoin de mettre les choses à plat. Ou peut-être bien que c'était seulement moi. Enfin, si c'était le cas, Jules n'aurait pas fait le déplacement sans même me prévenir. Je l'envoyais dans le salon, lui demandant s'il voulait boire quelque chose alors que j'avais déjà mis de l'eau à bouillir pour me faire un thé. « Du whisky, si tu as... » Je hochais la tête de haut en bas et je retournais dans la cuisine. Je stoppais l'eau parce que dans le fond, peut-être qu'un whisky me ferait plus de bien à moi aussi. L'alcool pourrait m'aider à me détendre, non ? Mais disons que j'arrivais pas à tenir au alcool fort alors, ce n'était peut-être pas une si bonne idée. J'attrapais un verre et la bouteille que j'allais bien vite donner au mather. J'étais dans un état de panique absolu et je ne savais pas pas où commencer. M’excuser peut-être ? « Ouais... Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir reçu un message de ta part » Mon regard se perdait dans le sien. Comment j'allais me sortir de tout ça ? Je sentais mon corps se courber un peu sous le poids de cette histoire et finalement, je venais m'asseoir en relevant la tête pour affronter le regard du brun. « Noah m'a aidé à passer à autre chose... après toi. » Après que Jules m'ait trompé, c'est Noah qui m'avait trouvé et qu'il m'avait redonné le sourire. « Je ne peux pas dire que ça se passait bien parce qu'on se disputait beaucoup. On est totalement différent et ouais, il ne te ressemble pas alors c'était facile en quelque sorte. Et... Et il y a eu le kidnapping qui a été horrible et quand j'étais à l'hôpital, il m'a dit que tu avais envoyé un sms. » Et c'était ça le point de départ des embrouilles. « Parfois, j'te déteste parce que je t'aime et que ça me rend faible. J'aurai pu tout faire pour toi et finalement, tu as tout cassé et même si je te haïssais et bien tu es revu comme un raz de marais en détruisant tout sur ton passage. Et depuis, je ne sais plus. Ce qui semblait limpide ne l'est plus. Et... Et.. J'ai l'impression que si je me fais oublier, peut-être que c'est lâche, mais que c'est plus facile. » Je baissais les bras. Mes mains venaient camoufler mon visage. « Je voudrais être en juillet dernier » Je voudrais être bloquée dans cette espace temps. Que tout soit limpide à nouveau. Je laissais échapper un soupir avant de le regarder à nouveau. J'avais tellement de choses à dire, mais j'avais besoin d'aide pour que ça sorte. Il fallait qu'il parle pour que je lui dise ce que j'avais sur le cœur.

Ça pouvait paraître étrange de boire du whisky en plein après-midi mais Jules savait qu'Ana ne dirait rien. Et qu'elle n'allait pas lui faire le coup des préjugés mather puisqu'elle aussi, faisait partie de la confrérie désormais. En fait, vu les circonstances actuelles, il savait qu'elle comprendrait. Alors il se servit directement un verre après l'avoir remerciée tandis qu'elle, s'asseyait dans le canapé pour lancer les hostilités. Et ça, ce qu'elle était en train de lui dire, Jules ne s'y attendait pas vraiment. Il l'écoutait en silence, sans rien dire, ne voulant pas l'interrompre et puis surtout, parce qu'il était en train de se prendre une grosse claque en pleine figure. Tout ce qu'elle lui disait - ou presque - il le savait déjà, mais l'entendre de la bouche de la jeune femme, c'était autre chose. L'entendre lui dire qu'elle avait réussi à l'oublier grâce à ce Noah là... et que c'était facile, ouais ce n'était pas simple à entendre, surtout en face. Ça faisait même... mal ? Jules ne savait pas vraiment mais ce dont il était certain, c'est qu'à cette allure, il allait finir cette foutue bouteille de whisky en un rien de temps. Et cul sec le verre, en plus. Son regard se posait à nouveau sur Ana tandis qu'elle continuait son récit, qui était de pire en pire à écouter. Maintenant, c'était de lui qu'elle parlait. Elle lui rappelait qu'il avait tout foutu en l'air, tout détruit et surtout, bien foutu la merde dans sa vie. Elle était en train de lui dire que tout était de sa faute. Et que si à l'heure d'aujourd'hui, elle était perdue, c'était aussi à cause de lui. Et si c'était dur pour Jules d'entendre ça, c'est parce qu'il en était conscient, de tout ça. Elle avait entièrement raison et il ne savait même pas quoi lui dire. Lui présenter des excuses lui paraissait bien trop peu... Et lui dire que lui aussi, voudrait être en juillet dernier, n'était pas mieux, au contraire. Buvant d'une seule traite un nouveau verre qu'il s'était servi, il soutint son regard, cherchant ses mots. Finalement, s'asseoir n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. "Okay..." commença-t-il après s'être assis dans le fauteuil qui faisait face à la blonde. "Je t'ai envoyé ce sms parce que je ne pensais jamais revenir ici et te revoir... Mais comme tu l'as dit, y a eu la prise d'otages. Et c'est pour ça que je suis resté." Pour ses amis qui étaient impliqués dans cette histoire et puis... pour elle, aussi. "J'avais pas l'intention de foutre la merde dans ta vie... Justement, je pensais que ça serait plus facile pour toi de tirer définitivement un trait sur moi." Mais de toute évidence, il avait eu tort. Comme sur beaucoup de choses depuis le début. "Depuis le début, si j'essaie de garder mes distances, si je veux pas te courir après, c'est parce que je me déteste sûrement encore plus que toi tu ne me détestes. Pour ce que je t'ai fait. Je mérite pas que tu me pardonnes ni de seconde chance alors je n'en demanderais pas. Mais sache que je regrette vraiment. Depuis la première seconde, en fait."  S'il pouvait remonter le temps, il l'aurait déjà fait depuis une éternité. Pour réparer ce qui était sans aucun doute la plus grosse erreur de sa vie.

« Okay... » Après avoir bu d'une traite son deuxième verre, Jules vint s'asseoir en face de moi, dans l'un des fauteuils du salon. J'avais dit ce que j'avais pu, sans filtre et en disant ce que j'avais sur le cœur. Évidemment, ce n'était que 20% des mes pensées. J'avais encore tant de choses à lui dire, mais je ne savais pas si j'allais y arriver aujourd'hui. Certaines choses mettent du temps à accoucher. J'avais besoin de cogiter et, c'était aussi pour ça qu'il m'arrivait régulièrement de partir loin afin de me retrouver seule. Jules avait de la chance en réalité, que je ne sois pas déjà dans l'avion en direction de Tokyo. « Je t'ai envoyé ce sms parce que je ne pensais jamais revenir ici et te revoir... Mais comme tu l'as dit, y a eu la prise d'otages. Et c'est pour ça que je suis resté. » Et imaginer recevoir ce sms et ne jamais le revoir ensuite ? Ça aurait été un supplice. « J'avais pas l'intention de foutre la merde dans ta vie... Justement, je pensais que ça serait plus facile pour toi de tirer définitivement un trait sur moi. » Mes épaules s'affaissaient sous le poids de ses mots. Comment avait-il pu penser ça ? Comment avait-il pu imaginer que je pourrais faire une croix sur lui si facilement ? « Depuis le début, si j'essaie de garder mes distances, si je veux pas te courir après, c'est parce que je me déteste sûrement encore plus que toi tu ne me détestes. Pour ce que je t'ai fait. Je mérite pas que tu me pardonnes ni de seconde chance alors je n'en demanderais pas. Mais sache que je regrette vraiment. Depuis la première seconde, en fait. » Et ça me rendait horriblement triste. Quelque chose en moi me hurlait de lui sauter dessus et de le supplier de me reprendre, mais ma raison me calmait aussitôt. Est-ce qu'on serait prêt pour ça ? Est-ce que j'avais envie de ça ? Est-ce que je pouvais lui faire confiance ? « Qu'est-ce qu'on est supposé faire alors ? Si on s'aime et qu'on se manque, si tu le regrettes depuis tout ce temps et que j'ai envie de retrouver notre bulle ? » Peut-être que dans le fond, ça faisait terriblement peur tout ça. « Est-ce que je pourrais te faire confiance ? » Est-ce qu'il irait de nouveau dans les bras d'une autre fille ?

Wow. Jules était venu pour parler, certes, mais en aucun cas il n'avait imaginé en arriver là. À tout déballer, à lui expliquer le pourquoi du comment de ses actes et le fond de ses pensées... À lui dire qu'il n'était pas là pour l'implorer de lui donner une seconde chance... Mais alors, pourquoi est-ce qu'il était là hein ? Pourquoi avoir pris la voiture direction Boston après avoir reçu ce sms ? Jules ne savait même plus. Il ne savait pas. Alors répondre à la question d'Anastasia... ce n'était juste pas possible. Franchement, là tout de suite, il faisait de son mieux mais s'il y avait bien une chose qu'il ne pouvait pas faire, c'était de répondre pour eux deux. Qu'est-ce qu'ils étaient censés faire ? Ça, c'était une excellente question. Oui, peut-être bien que leurs sentiments l'un pour l'autre étaient toujours présents mais c'était beaucoup plus compliqué que ça. Elle qui lui avait dit être perdue et ne pas vouloir se remettre en couple... voilà qu'elle prétendait maintenant vouloir le contraire. Et qu'est-ce qu'il était censé faire de ça, lui, au juste ? Est-ce qu'elle pouvait lui faire confiance ? Bien sûr que oui, évidemment. Il aurait pu lui donner cette réponse, sans hésiter. Mais la vérité, c'est que lui aussi, il était perdu. En fait, il n'était pas sûr d'être prêt ou de vouloir s'engager de nouveau. Après tout, il avait tout foiré une fois alors qu'est-ce qui pouvait certifier qu'il ne recommencerait pas une seconde fois ? Qu'est-ce qui pouvait lui certifier que pour une fois dans sa vie, il n'allait pas tout foutre en l'air ? Oui, il l'aimait encore.... mais c'était beaucoup plus compliqué que ça. Compliqué, ça l'était toujours. "Je... J'en sais rien Ana..." répondit-il nerveusement en se passant la main dans les cheveux. "Je sais pas. Tu disais être perdue alors la vraie question c'est... Es-tu vraiment certaine de ce que tu veux toi ?" ajouta-t-il en plongeant de nouveau son regard dans le sien. Lui, il pouvait gérer. Peu importe ce qu'elle voulait ou lui dirait, il respecterait ses choix. C'était pas lui la victime de l'histoire et ça, Jules le savait très bien.

Toute cette situation me dépassait. Je n'arrivais plus à réfléchir correctement. J'avais beaucoup de mal à savoir ce que je voulais et à prendre les bonnes décisions. J'étais dans le flou total, et Jules aussi. « Je... J'en sais rien Ana... » Je laissais échapper un soupir sans le vouloir. Il ne pouvait pas m'éclairer parce qu'il était pareil que moi. « Je sais pas. Tu disais être perdue alors la vraie question c'est... Es-tu vraiment certaine de ce que tu veux toi ? » Mon regard plongé dans celui de Jules, je restais silencieuse quelques instants. De quoi est-ce que j'avais envie au fond de moi ? Je crois que les sms que j'avais envoyé résumaient parfaitement la situation. J'avais besoin d'être seule, de me retrouver et surtout, de ne plus être pourrie par le passé. « Je crois que j'ai besoin de temps » que je commençais alors en pinçant mes lèvres. « Je préfère être célibataire, ne plus me prendre la tête... » Je haussais les épaules en réfléchissant à la suite, ne sachant pas tellement comment lui dire le fond de ma pensée. « Je crois... Je crois que si on doit se remettre ensemble un jour, ça se fera tout seul, non ? » Qu'on avait pas besoin de toute la pression du moment et que tout se fera naturellement dans le plus grand des calmes.

C'était difficile de répondre à une question lorsque l'on ne connaissait pas la réponse, mais ça l'était encore plus lorsqu'il y avait un réel enjeu derrière. Ici, l'enjeu c'était Ana. Ou plutôt, c'était eux. Eux deux réunis... ou pas. Et ça, c'était beaucoup trop flou pour Jules comme pour la blonde. Elle voulait qu'il lui dise quoi faire mais la vérité, c'est qu'il n'en avait pas la moindre idée. Impossible de reprendre là où ils s'étaient arrêtés, ça c'était clair. Parce qu'il y avait beaucoup trop de choses à réparer, à revoir ou changer. Alors non, ce n'était pas trois petits mots qui allaient résoudre tous leurs problèmes et fixer ce qui était à fixer. Tout comme ce n'était pas au mather de choisir à la place de la blonde. Elle avait besoin de temps et ça tombait bien, parce que lui aussi. Rester célibataire, comme elle venait de le dire, ça Jules ne pouvait être on ne peut plus d'acccord avec elle. Depuis le temps qu'elle le connaissait, elle devait savoir qu'il n'était pas du genre à précipiter les choses, au contraire. Lui, il préférait se laisser porter par le vent sans se prendre la tête avec un tas d'interrogations. Jules, il agissait selon ses envies du moment et c'est tout. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il se trouvait dans ce fauteuil, à cet instant précis, chez Ana. Parce qu'il avait suivi son instinct, sans réfléchir. Et apprendre qu'elle désirait en faire de même avec eux le soulageait, dans un sens. Parce que ça signifiait qu'ils repartaient de zéro. Qu'ils étaient de retour au début, comme deux ans auparavant où rien n'était calculé, où tout était si facile. "Ouais..." Il ne pouvait pas lui donner plus raison là. "Recommencer à zéro, c'est le mieux que l'on puisse faire, non ?" Question rhétorique. Il lui demandait juste son approbation là, histoire d'être certain qu'elle soit d'accord pour... faire table rase du passé ? Et qu'ils ne puissent repartir sur de nouvelles bases. De bonnes bases.

Toute cette histoire que ce soit avec Jules ou bien avec Noah était très compliquée. J'avais du mal à m'en sortir dans tout ça et je sentais clairement que j'allais y laisser des plumes. Je ne savais pas tellement comment m'y prendre parce que j'étais assez nulle quand il s'agissait de sentiments et compagnie et je savais aussi très bien que j'avais un besoin énorme de respirer. C'était le moment ou jamais en fait. Je m'appliquais à le dire à Jules qu'au fond, j'étais pas prête pour quoi que ce soit et aussi, que je préférais amplement repartir à zéro sur des bases meilleures. Enfin, j'étais du genre à penser que si ça devait se faire et bien, ça se fera de lui même et peu importe quand. « Ouais... » Et c'était un soulagement que de voir que Jules pensait la même chose. « Recommencer à zéro, c'est le mieux que l'on puisse faire, non ? » Un fin sourire vint étirer mes lèvres, mais mon regard restait triste à cause de la situation. « Je pense, oui ». Et finalement, je me levais pour venir me poser sur ses genoux et l'enlacer. Très tactile pour quelqu'un qui venait d'annoncer la fin, mais aussi peut-être un renouveau. J'sais pas, j'agissais spontanément et j'avais envie de le prendre dans mes bras pour clôturer cette discussion. C'est tout.

FIN DU RP