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ELLIRAH ✷ the peace and the panic

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Tu enfiles ton casque et tu montes à bord. Ouais t’as pas peur toi. Les autres non plus ils ont pas peur. Y’a que moi qui flippe. En même temps, j’crois que y’a que moi qui a vécu un crash et qui a vu ma vie s’envoler suite à ça. Mais j’me fous un coup de pied au cul et moi aussi je monte, casque sur la tête. Je souffle un bon coup, mes mains sont moites et tremblantes et tu essayes de me rassurer comme tu peux. Crois-moi, je t’écoute, je t’entends, même si j’te réponds pas. J’essaie juste de me concentrer pour ne pas perdre la tête. Inspire, expire… Inspire… Expire… Ok, quand faut y aller, faut y aller. J’actionne les boutons de commande au plafond. J’ai pas à démarrer l’engin, les pales tournent déjà. Les voyants s’allument, je vérifie tout, encore et encore avant de lancer le départ dans le micro et qu’on m’assure que la voie est libre. « T’es prête? » Ouais, ça faisait quinze fois que j’te le demandais mais c’était le stress.

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Tu ne dis rien, mais je sais que tu m’entends, que tu m’écoutes. Lorsque je sens que tu peux enfin y arriver, je te lâche et m’installe confortablement dans mon siège. Naturellement malgré la légère tension dans tes mouvements, tu appuies sur une série de bouton et bouge des interrupteurs faisant briller le tableau de bord de plusieurs couleurs. « T’es prête? » J’hoche la tête et lève le pouce en signe clair d’encouragement. Au-dessus de nous, les hélices vrombissent si fort qu’il serait impossible de s’entendre sans crier si nous n’avions pas nos casques. Mon cœur bat à tout rompre, c’est la première fois que je monte dans un de ces appareils et c’est terriblement excitant pour moi –même si toi, t’es terrifié. Juré, quand on sera là-haut, je prendrai des photos pour prouver à tous que t’y es arrivé.
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Tu hoches la tête. T’es prête. Si toi t’as confiance en moi, je devrais aussi non? Je devrais avoir confiance en toi, croire en ton instinct. Mais c’était dur quand la peur irrationnelle te paralysait. Bon, pas si irrationnelle que ça en fait – j’avais bel et bien crashé il y a six mois. Mais c’était un accident. Et les accidents ne se reproduisent pas, si? Bon allez c’est parti. J’vais le faire. Faut que je le fasse. Faut que je surmonte ça. Alors je commence, j’appuie sur des boutons, je fais basculer des interrupteurs, des lumières de différentes couleurs s’allument et les hélices tournent de plus belle. J’entends qu’on me donne le feu vert dans mon casque, je déglutis, et je démarre le décollage. Je tire sur le collectif qui se trouve à ma gauche et lève en même la commande des gaz. L’appareil vacille sous son poids, il monte tout doucement dans les airs – parce que j’veux pas aller trop vite. Parce que j’veux pas me brusquer et risquer la panique. Et je pense à un truc qui pourrait m’aider. Ça va peut-être être pire que mieux. Mais qui ne tente rien n’a rien, right? J’allume les communications, ce qui te permet de m’entendre dans ton casque quand je parle à travers le micro. « Ok, tu vois ça... Le levier qui est sur le côté de mon siège sur la gauche? Ça s’appelle le collectif. C’est ce qui contrôle l’appareil au niveau vertical, genre pour monter tu le lèves et pour descendre tu le baisses... » Ok, ça aide. Tu vas sûrement me trouver chiant mais ça m’aide alors j’continue mon encyclopédie à la con. « Et ça, sur le levier, c’est la commande des gaz, ça permet de régler la puissance du moteur. Tu l’accordes avec le collectif... Si tu veux monter tu vas avoir besoin de plus de puissance et inversement. » Et pendant que j‘disais tout ça, on avait pris un peu d’altitude. « Puis t’as le manche à balai... » Un peu con comme nom. « C’est ce genre de joystick là. » Je pose la main droite dessus - il est juste entre mes jambes. « C’est intuitif, tu le bouges vers la direction où tu veux aller. En réalité ça contrôle pas la direction... Ça incline juste l’appareil, ça lui fait pencher son poids. » Et donc ça change la trajectoire. « Et t’as le palonnier après, c’est les deux pédales que j’ai aux pieds, c’est ça qui dirige l’hélico vers la droite ou la gauche. » Levant toujours le collectif, j’appuyais sur la pédale de gauche et avançais quelque peu le manche à balai pour aller vers l’avant. L’appareil tremble un peu, c’est normal, c’est parce qu’on est à quelques mètres du sol seulement et qu’on n’avance pas. Je baisse le collectif, je pousse le manche vers l’avant et là on commence enfin à réellement s’envoler dans le ciel. Jusqu’à y être complètement, le ciel bleu à perte de vue devant nous. Je relâche la pression sur la pédale et sur le manche pour éviter qu’on pique du nez et je souffle longuement quand l’appareil est enfin à peu près stable dans les airs. « Désolé. » que je lâche, pour mon monologue barbant d’explications à la con. Mais au moins, j’avais réussi mon putain de décollage. J’avais décollé.

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Sous mon regard émerveillé, tu commences tout un tas de manœuvre que je ne comprends pas, mais qui m’impressionne. Et puis, comme si tu voyais le questionnement sur mon visage –sans même me regarder- ou simplement comme si tu avais besoin de dire quelque chose pour combler le silence sur les ondes radio, tu commences à m’expliquer : « Ok, tu vois ça... Le levier qui est sur le côté de mon siège sur la gauche? Ça s’appelle le collectif. C’est ce qui contrôle l’appareil au niveau vertical, genre pour monter tu le lèves et pour descendre tu le baisses... » Mon regard alterne entre ton visage et ce que tu me pointes. « Et ça, sur le levier, c’est la commande des gaz, ça permet de régler la puissance du moteur. Tu l’accordes avec le collectif... Si tu veux monter tu vas avoir besoin de plus de puissance et inversement. » C’est beau de te voir comme ça Elliot, tu l’sais peut-être pas, mais moi je le sens… t’es carrément dans ton élément là. Et même si tu as peur, je suis maintenant plus que jamais persuadé que c’était la bonne chose à faire. « Puis t’as le manche à balai... C’est ce genre de joystick là. » Quel nom de merde! « C’est intuitif, tu le bouges vers la direction où tu veux aller. En réalité ça contrôle pas la direction... Ça incline juste l’appareil, ça lui fait pencher son poids. » Bah merde, j’vais m’coucher moins stupide ce soir les gars. « Et t’as le palonnier après, c’est les deux pédales que j’ai aux pieds, c’est ça qui dirige l’hélico vers la droite ou la gauche. » Et sur ces explications ma foi particulièrement détaillées dont je ne me souviendrai pas grand-chose, tu fais en sorte que l’appareil quitte le sol et monte lentement dans les airs, tremblant et faisant palpiter mon cœur jusqu’à ce que tout ce qu’il ait devant nous soit le ciel à perte de vue. J’entre-ouvre la bouche pour dire un truc, mais me ravise et souris simplement. « Désolé. » Je tourne rapidement la tête vers toi. « Tu rigoles? On vole bébé… ça y est, on est dans les airs. » Et moi je trépigne comme une gamine. « C’est génial! Et t’en connais des trucs j’savais pas que t’étais passionné à ce point. » Parce que ça se voit sur ton visage aussi, t’adore ça. J’paris qu’avant, t’en bouffait carrément même.
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Je nous fais décoller, et ça prend un peu de temps, parce que je fais attention à chacun de mes gestes, je me remémore mes leçons d’apprentissage, les lectures que j’ai fait hier, mes expériences passées. Et je t’explique tout, dans les moindres détails, parce que ça m’aide, ça aide les battements de mon cœur à se calmer, mon esprit à faire le vide. Et une fois dans les airs, au-dessus de Boston, je finis par m’excuser de ce monologue qui t’était complètement étranger et inutile. Qui n’avait servi qu’à moi, en fait. On vole. Ouais, putain de merde, on vole. Et j’savais que j’étais censé garder le regard bien au loin, sept cent mètres à l’horizon, mais j’pouvais juste pas m’empêcher de regarder tout autour de moi par les fenêtres de l’appareil qui nous offraient un panorama de 180 degrés. Je lâche un petit rire à ta remarque. « T’es obligé de savoir tout ça pour voler, c’est le B.A-BA… Mais merci, je prends le compliment. » que je réplique dans un petit sourire. Y’a pas de place pour l’erreur quand tu voles, sinon, c’est le crash. En fait, même quand toi tu fais aucune erreur, tu peux te crasher. La preuve, c’était ce qui m’était arrivé. Mes mains se crispent légèrement sur le manche à balai à cette pensée. Mon cœur se serre, j’ai la gorge qui devient sèche. Je déglutis et je ne montre rien, gardant les yeux fixés sur l’horizon pour rester concentré.

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Mon excitation semble légèrement contagieuse. Tu te détends, tu regardes tout autour, tu souris même et me lâche simplement : « T’es obligé de savoir tout ça pour voler, c’est le B.A-BA… Mais merci, je prends le compliment. » Je secoue la tête, trop émerveiller pour réellement m’en faire à savoir si c’est la base ou non. J’suis simplement fière de toi bébé. Qu’importe si c’est des trucs que t’as appris par cœur ou si c’est une passion et que t’en bouffais avant qu’on se rencontre. T’y es arrivé et jusqu’à maintenant, on n’est pas mort alors c’est un gros win pour ma part. Tu fixes ton regard au loin et je tente de me calmer un peu. « Tu veux te reposer tout de suite ou bien..? » Ouais parce que j’dirais pas non à visiter un peu la ville des airs maintenant qu’on a le décollage de fait! Pourtant, je ne t’oblige à rien. Si tu veux te poser, on se pose et juré, je ne ferai aucun commentaire désobligeant parce que t’as déjà accomplis plus que bien des gens.
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On vole, et la sensation est vraiment merveilleuse, c’est comme avant, une grande bouffée d’air frais quand j’étouffe un peu trop en bas. Alors je secoue doucement la tête, de façon négative. « Non, ça va. » Je maitrise. Du moins, c’est ce que je crois. Mais quand y’a un bouton qui s’allume en jaune et un bip qui retentit, je tourne la tête, un peu trop brusquement, ma main suivant et faisant vaciller l’appareil. « Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qui se passe? » Le deuxième pilote se penche vers moi, il essaye de me dire que c’est rien, juste un voyant qui indique l’altitude — mais c’est trop tard, je panique. Ouais, je sais ce que c’est en fait. Je sais que c’est rien du tout. Mais le bip, le clignotement de la lumière, mêlé au stress, ça n’a pas fait bon ménage. Non, mon coeur s’affolait, ma respiration se faisait saccadée, mes mains se crispaient pour éviter de trembler. Et ouais, encore cette foutue sensation que les murs — en l’occurrence, les parois de l’hélicoptère — se refermaient sur moi pour m’emprisonner. Putain de crises de panique.

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Je te demande si tu préfères te poser, sait-on jamais. J’veux pas que tu sentes trop de pression –pas de ma part en tout cas, t’en a déjà assez sur les épaules comme ça. Mais tu secoues négativement la tête et je souris. « Non, ça va. » Je reporte mon attention à la vue tout autour quand un son strident nous percute en plus de ce voyant qui s’allume. Je tourne rapidement la tête et toi aussi, l’appareil vacille et c’est la panique. « Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qui se passe? » Le second pilote t’assure que c’est rien, mais il est trop tard, je le vois bien sur ton expression. Tout en toi indique la perte de contrôle –pas de l’appareil, mais plutôt de toi-même. Tu respires vite, trop vite même et je vois que tes jointures tournent au blanc. J'dois faire quelque chose pour te calmer, tout de suite. « Elliot… ELLIOT! » Je m’impose dans ton champ de vision et te voyais raide comme une barre, conclus qu’il n’y a aucun risque si tu ne vois pas devant pendant quelques secondes –après tout, c’est pas comme s’il y avait du trafic dans les airs. Alors je n’attends pas d’avantage, attrape ton visage à deux mains et plaque mes lèvres contre le tiennes. Trust me, j’ai vu ça dans Teen Wolf, c’est parfait pour les crises de panique ->
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J’suis bien là. Dans les airs. C’est paisible, l’horizon s’offre à moi. C’est comme une grande bouffée d’air frais. C’est comme avant. Comme avant le crash, avant ce traumatisme. Mon échappatoire. J’oublie tous les doutes qui m’envahissent, tous les problèmes que je porte sur mes épaules. Jusqu’à ce qu’il y ait un voyant qui s’allume et un bruit strident qui retentit. Là, c’est la descente aux enfers. La panique. Le coeur qui bat la chamade, la gorge qui s’assèche, l’estomac qui se noue, les poumons qui ne tiennent plus leur rôle. Les parois de l’appareil qui semblent se refermer sur moi et m’emprisonner dans cette cage. J’ai les mains qui tremblent, les yeux qui font des aller-retours sans rien voir, les oreilles qui bourdonnent. J’entends pas le pilote qui me dit que tout va bien, j’entends rien, j’capte rien. Mais toi, t’es là. Comme toujours. Comme promis. Et tu plaques vivement tes lèvres contre les miennes, tes mains emprisonnant mes joues. Je retiens automatiquement mon souffle, je suis stoïque, j’peux pas bouger, immobile. Mais j’te sens, c’est comme si ta confiance en moi se transmet par ce baiser et me redonne un peu de couleur. Et quand tu t’écartes, j’inspire profondément, je reprends mon souffle, toussant légèrement pour dénouer le noeud que j’ai de coincé dans la gorge. En attendant, le pilote a passé l’appareil en pilotage automatique. Je souffle, j’inspire, j’expire, comme un gosse qui aurait vu un monstre caché sous son lit. Et ma main vient attraper la tienne pour la serrer quelque peu. Prends ça comme un merci, parce que là, j’suis encore incapable de dire un mot.

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Je n’ai aucune idée de comment on doit gérer une crise d’angoissé alors tout ce que je trouve à faire, c’est de capturer tes lèvres pour t’obliger à te calmer un peu et surtout arrêter d’hyperventiler en respirant trop vite. Comme prévu, ma technique fonctionne surprenament bien et lorsque je me recule, tu as déjà repris des couleurs, moins livide qu’il y a quelques minutes et ta respiration redevient régulière. Tu ne dis rien, mais lorsque ta main attrape la mienne, je sais ce que ça signifie, je sais que c’est tout ce que tu arriveras à faire pour me prouver ta gratitude et c’est suffisant pour moi. J’hoche la tête et te surveille un instant encore avant de me réinstaller confortablement sur mon siège, tenant toujours ta main dans la mienne en caressant ta peau de mon pouce. « Quand t’es prêt… et ne te presse pas inutilement. Tout va bien… »
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