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On pouvait clairement dire que cela n'était pas le meilleur spring break de la vie de Constance. Elle avait tendance à passer ses journées à lézarder sur la plage ou simplement se perdre dans des activités sportives dans le but d'oublier ce que son père pouvait lui faire subir en ce moment. Elle s'était découverte un certain intérêt pour les sensations fortes et avait déjà sauté 3 fois à l'élastique, ayant encore et toujours le désir de ressentir ce sentiment de liberté et de lâcher prise lorsqu'elle se laissait tomber dans le vide.
Breef, aujourd'hui elle avait dans le but de prendre du temps pour voir certaines connaissances et elle avait surtout pensé à Louison, son amie d'enfance qui passait une période assez complexe. Mais elle n'avait pas répondu à ses appels... Peut être que cette dernière avait tout simplement besoin de temps, de temps pour elle, pour réfléchir. Elle ne lui en voulait pas, pas du tout. La princesse comprenait.
Portant son maillot de bain et un paréo autour de la taille, des sandales hors de prix aux pieds elle entrepris de quitter l'hôtel. Sac de plage sur l'épaule, elle avait pris tout ce qu'il fallait pour aller faire bronzette même si elle ne demander qu'à bouger et elle espérait fortement qu'elle trouverait autre chose à se mettre sous la dent qu'un rendez-vous avec le soleil. Lunettes de soleil juchée sur son nez, elle traînait d'un pas lourds sur la plage en quête de la place qu'elle considèrerait comme parfaite. Elle souffla plusieurs fois, fit peur à des enfants qui se trouvaient sur son chemin rien qu'en leur lançant un regard des plus noir et finit par mettre un main en visière sur son front. Une silhouette venait de l'interpeler. Elle l'aurait reconnue entre tant d'autres. Arthur.
Un grand sourire étira les lèvres de la brune. Enfin elle allait pouvoir s'amuser. Le français était son meilleur ami d'enfance tout simplement. En grandissant ils leur étaient arrivé de déraper mais maintenant que l'homme n'était plus dans la course aux prétendants, le sérieux était de mesure. Et puis Constance tenait bien trop à Arthur pour tout foutre en l'air. Elle pressa le pas et se retrouva bientôt à sa hauteur:
- Salut beau gosse, lança-t-elle d'une voix malicieuse.
Elle lui adressa un clin d'œil avant d'ajouter:
- J'te dérange pas au moins ? T'as du temps à tuer ?
Elle espérait qu'il lui donne la réponse qu'elle voulait entendre. Elle mourrait tout simplement d'envie de rattraper le temps perdu avec lui, de pouvoir parler, se confier et l'écouter.
HJ: sorry du retard, ce fut long mais voilà !! @Arthur Grimaldi-D.M.
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