rencontre fortuite. (trystan)

Mer 21 Nov 2012 - 2:35

« - J'imagine que vous n'avez toujours pas eu de contact avec vos parents. » Encore et toujours cette même phrase, à croire qu'elle le faisait exprès. Rectification, elle le faisait exprès. Pour te faire réagir. Pour voir ce qu'il pourrait en résulter. « - Non, toujours pas. » Et t'étais bien décidée à ce que ça ne change pas. Trop têtue, tu ne ferai pas le premier pas. T'avais pas besoin d'eux pour vivre. Tu t'assumais parfaitement et s'il ne voulait pas de tes nouvelles : eh bien tant pour eux. La séance se poursuivit sur les dernières frasques de Naïs. Et se termina bien vite. Tu ne trouvais pas avoir avancer, avoir découvert quelque chose de plus lors de cette séance. Mais il ne te fallait pas t'impatienter, tu savais d'avance que le chemin allait être long. Surtout quand ni Naïs et ni Oli ne voulait coopérer.

Quelques minutes plus tard, tu te retrouvais dans la rue. A flâner, n'ayant pas l'envie de rentrer tout de suite à l'université. Il était encore tôt, à peine 10h30. Et tu ne commençais pas ta journée de cours avant le début de l'après midi. T'avais donc tout ton temps et rien de pressé à faire dans ton travail personnel. Puisque tu avais en fait une certaine avance. Pour ne pas changer. Tête en l'air, perdue dans tes pensées. Tu ne faisais pas vraiment gaffe où tu allais, te laissant seulement guider par tes pas. Et c'est comme ça que tu rentra dans la première personne qui était sur ton chemin. Trystan.

Tu te rattrapes au dernier moment, évitant donc une chute majestueuse. Et remets tes cheveux en place, levant les yeux sur la personne dans laquelle tu avais accidentellement foncé. « - J'suis désolée, je.. » Tu te coupes de toi même, ayant reconnu cette dite personne. Un léger sourire s'esquisse de lui même sur tes lèvres. « - Oh, Trystan ! » La seule personne dans laquelle tu n'aurai pas pensé foncé. Tu passes une main dans tes cheveux, continuant sur ta lancée. « - J'suis désolée, j'étais un peu ailleurs. J'espère que je ne t'ai pas fais mal. »

(Invité)

Mer 21 Nov 2012 - 4:26

rencontre fortuite

Tu étais fatigué, par contre, tu ne parvenais pas à trouver le sommeil. Il était encore relativement tôt lorsque tu décidais de sortir de ton lit. Dehors, il faisait encore noir, mais tu décidais de commencer ta journée. De toute évidence, le soleil ne tarderait pas à se lever. Tu filais sous la douche avant d'y rester une quinzaine de minutes. Tu sortais de celle-ci, une serviette entourant ta taille, alors que tu te dirigeais devant ta penderie. Tu enfilais un boxer, avant d'opter pour porter qu'un simple jean et une chemise blanche. Tu allais prendre ton petit déjeuner, rien de bien élaboré, un bol de céréale. Tu t'installais, par la suite, devant la télévision afin de tuer le temps. Par contre, à une heure aussi matinale, il ne donnait rien de bon. Tu finissais par t'endormir, quelques minutes plus tard, pour finir par te réveiller, dans les alentours de neuf heures du matin. Tu ne savais pas pourquoi, mais depuis quelques temps, tes nuits étaient de courtes durées. Tu avais beau tenter de dormir, tu n'y parvenais pas, malgré toi. Cette nuit, encore une fois, tu n'avais pas beaucoup dormi, que quelques heures. Au fond de toi, tu connaissais la raison de cette insomnie: tu pensais à ta mère, à ta famille. Tu faisais comme si ils ne t'importaient pas, mais encore aujourd'hui, tu souffrais. Tu décidais d'aller prendre une marche, un peu avant dix heures. Tu sortais de chez toi, après que tu ais pris ton paquet de cigarette , tes clés et que tu ais enfilé une veste. Tu flânais dans les rues, sans destination précise, une clope à la main. Tu avais un peu les têtes dans les nuages, tu ne faisais pas nécessairement attention où tu marchais. Tu reprenais tes esprits lorsque tu sentis que tu percutais quelqu'un. Tu baissais les yeux et tu constatais avec joie qu'il s'agissait d'Yseult. Tu esquissais un sourire, sans réellement y penser. Tu ris doucement à ses propos avant de rétorquer sur un ton ironique, légèrement plaisantin « Oui, en fait, je crois que tu m'as brisé une côte. » Tu ajoutais par la suite « Mais non, t'inquiètes pas, il me faut plus que ça pour avoir mal, tu le sais bien.» Tu lui fis un clin d'oeil. Tu étais du genre sur de toi, légèrement vantard, certaines fois, mais évidemment, ce n'est pas une collision qui pourrait te blesser. Tu tirais une latte de ta clope avant de recracher la fumée. Tu dévisageais la jolie blonde, un instant. Toujours aussi jolie qu'à son habitude, ce n'est pas pour rien que tu es sorti avec elle. « Alors, qu'est-ce que tu fais ici, ma jolie? » Demandais-tu, curieux comme tu l'étais. Après tout, il était encore tôt.

(Invité)

Mer 21 Nov 2012 - 4:56

Tu faisais souvent ça, quand tu sortais d'une séance de chez ta psychologue. Tu tournais en rond, réfléchissant sur le travail accompli ou non, pendant ce temps là. Et ce matin, tu n'avais fais aucune avancée. Tu savais très bien que ce n'était pas en quelques séances que le problème se résoudrait. Il allait falloir du temps, certainement beaucoup de temps même. Et de beaucoup de patience pour arriver à bout de ce qu'il se passait dans ta tête. Il faudrait du temps et sûrement quelques années de thérapie avant que tu parviennes à trouver ce qu'il s'était passé, pourquoi tu étais comme ça. Mais ça ne te faisait pas peur, tu avais juste hâte. Comme n'importe quelle personne normale.

Bref, c'était l'esprit complément ailleurs que tu avais foncé dans la première personne qui passait par là. Parce que oui, à cette heure ci, les rues n'étaient si bondées que cela. Et pis, complétement par hasard, il se trouva que tu connaissais cette personne. Tu l'as connaissais même très bien. Puisqu'il s'agissait de Trystan. Trystan avait qui tu étais sortie de nombreuses fois. Et c'était quelque peu troublant que ce soit sur lui que tu sois tombée, littéralement.

« Oui, en fait, je crois que tu m'as brisé une côte. » Était-il sérieux ou bien..? Pas la peine que tu lui poses directement la question parce qu'il poursuivit de lui même. « Mais non, t'inquiètes pas, il me faut plus que ça pour avoir mal, tu le sais bien. » Bien sûr que ce n'était qu'une blague. Un rire très léger s'échappe de tes lèvres, maintenant rassurée par ses propos. « - Bien sûr, je suis idiote, ce n'est pas une simple collision qui risquerait de te briser. Voyons. » Tu souries, légèrement en coin. Répondant de la même façon que lui. C'était quand même agréable de discuter avec lui. « Alors, qu'est-ce que tu fais ici, ma jolie? » Tu ne peux pas lui reprocher d'avoir posé la question. Puisque si il ne l'avais pas fais en premier, tu l'aurai fais de toi même. « - Oh, je.. je sors d'une séance avec ma psychologue. » Tu n'avais aucune honte à annoncer ça à Trystan puisqu'il savait très bien pourquoi tu consultais. Pour avoir lui même dû gérer ou affronter tes personnalités. « - Et toi alors, que fais-tu dehors aussi tôt ? » Tu ne pu t'empêcher de lui retourner la question, ta curiosité piquée au vif.

(Invité)

Jeu 22 Nov 2012 - 0:23

rencontre fortuite

Aimer est une notion que tu ne connaissais pas, que très peu, en fait. Lorsque tu étais enfant, tu n'avais jamais eu cet amour maternel, en fait, tu n'avais jamais été aimé, que ce soit par ta mère ou ta grand-mère. Tu ne connaissais pas ton père et tu ne voulais pas nécessairement le connaître. Tu avais eu une enfance pénible, certes, mais tu continuais à avancer en portant néanmoins sur tes épaules, le fardeau du passé. Encore aujourd'hui, ton passé avait des répercussions sur ton avenir: tu prenais rapidement peur lorsque tu commençais à éprouver des sentiments. Tu étais sorti avec cette femme, plus d'un fois, mais tu avais décidé de prendre la fuite, plusieurs fois. Le fait est qu'entre elle et toi, les choses étaient compliquées. Elle avait plusieurs personnalités que, certaines fois, tu ne parvenais pas à gérer, mais plus encore, tu finissais toujours par ressentir quelque chose de plus grand pour elle, quelque chose dont tu craignais: de l'amour? Peut-être. Tu souriais lorsque tu constatais qu'il s'agissait d'elle. Avec elle, tu pouvais être toi-même, sans devoir subir un quelconque jugement. Tu échappais un rire à ses propos suivant avant de rétorquer: «Évidemment, c'est surement parce que je suis invincible ou parce que tu as le gabarit d'une fourmi. » Tu plaisantais évidemment. Elle était quand même plus imposante qu'une simple fourmi, quoi que. Bref, tu la questionnais sur sa présence, ici. Elle te répondit qu'elle était venu voir sa psychologue. Tu acquiesçais de la tête, un sourire au coin des lèvres. Tu savais qu'elle consultait pour possiblement venir à bout de son problème et tu trouvais ça noble de sa part. Ce n'est pas tout le monde qui serait capable de prendre le taureau par les cornes. « ah, je me disais bien que tu étais trop pantouflarde pour sortir si tôt le matin que pour le plaisir.» Avais-tu dis avec une touche d'humour. Lorsqu'elle te retournait la question, tu répondis avec honnêteté et sans hésitation:« Morphée ne voulait pas de moi cette nuit alors j'ai pris la décision de lui faire la gueule et de faire la grève du sommeil et quoi de mieux qu'aller prendre une marche pour me garder éveillé?» Un sourire au coin de tes lèvres se dessinait alors que tu poursuivis en haussant les épaules et en posant un regard irrésistible sur cette dernière:« Enfin, passer un peu de temps en ta compagnie serait également un bon moyen de rester éveillé!» Une façon subtile pour savoir si elle voulait bien rester te tenir compagnie, parce que quelque part, tu avais envie de passer du temps avec elle et puis, tu en avais besoin.

(Invité)

Jeu 22 Nov 2012 - 2:58

Finalement, tu étais bien contente d'être tombée sur Trystan. Ça aurait pu être n'importe qui, quelqu'un qui t'aurait sûrement jeté de l'avoir bousculé de la sorte. Mais le destin semblait en avoir décidé autrement. Trystan n'était pas n'importe qui. Vous aviez un certain passé, ensemble. Tu avais été avec lui, de nombreuses fois. Mais ça c'était toujours terminé par une séparation. Pour diverses raisons, la plupart étant que ton problème était parfois trop ingérable. Et tu ne pouvais pas lui en tenir rigueur. T'avais déjà bien du mal à le gérer toi même, tu ne pouvais donc pas en attendre plus d'une autre personne. De ce fait, tu étais toujours restée en bons termes avec lui. Et c'était un réel plaisir de le voir en cette matinée.

« Évidemment, c'est surement parce que je suis invincible ou parce que tu as le gabarit d'une fourmi. » Tu ris une nouvelle fois, de bon coeur. Voilà quelque chose que tu aimais particulièrement chez lui : son humour. Il avait le don d'arriver à te faire rire en n'importe quelle circonstance. Et c'était vivifiant. Tu n'en ajouta pas plus. Répondant ensuite à sa question. Sans aucune honte. Contrairement à la plupart des personnes qui consultaient. « Ah, je me disais bien que tu étais trop pantouflarde pour sortir si tôt le matin que pour le plaisir. » Il te taquine. Un sourire se redessine sur tes lèvres alors que tu lui réponds « - Oh arrêtes, je suis pas si pantouflarde que ça.. Mon lit est juste très possessif, que veux tu. » sur le même ton. Et puis, tu lui retourna la question, à savoir ce qu'il faisait ici de bon matin. « Morphée ne voulait pas de moi cette nuit alors j'ai pris la décision de lui faire la gueule et de faire la grève du sommeil et quoi de mieux qu'aller prendre une marche pour me garder éveillé? » Tu ne pouvais acquiescer et être d'accord avec lui. Sûrement que t'aurai fais la même chose que lui. « - Sacré Morphée. espérons que ça ne soit pas de même la nuit suivante. » que tu dis en laissant ton regard se poser sur lui. « Enfin, passer un peu de temps en ta compagnie serait également un bon moyen de rester éveillé! » Il fallait être stupide pour ne pas comprendre la subtilité de cette phrase. Chose que tu n'étais sûrement pas. Un énième sourire agrandit tes lèvres alors que tu passais ta main dans tes cheveux, remettant en place une mèche. « - Alors, afin de te tenir éveillé, j'te propose qu'on aille boire un café. Ça te tente ? » T'espérais que oui, ayant très envie de passer un peu de temps sa compagnie. Car il fallait avouer que ça te manquait un peu.

(Invité)

Dim 25 Nov 2012 - 1:56

rencontre fortuite

Lorsque tu te séparais d'une de tes copines, tu n'avais pas l'habitude de garder contact. En fait, généralement, ça se terminait mal. Or, avec Yseult, c'était tout le contraire. Tu restais proche d'elle malgré votre séparation. Elle avait quelque chose de spécial qui faisait que tu ne pouvais tout simplement pas consentir à ne plus lui parler. Sa présence restait vitale, pour toi. Tu étais donc très content de la croiser, en ce jour. Tu adorais entendre son rire et la regarder sourire. Tu n'avais pas grand effort à faire pour l'amuser et c'était ça que tu aimais. Tu aimais la taquiner, gentiment bien sûr, tu avais pris l'habitude. Tu ris doucement à sa rétorque.« C'est clair que si tu dors en lingerie, il ne doit pas aimer l'idée que tu partes. » Un fin sourire ce dessinait sur tes lèvres, tandis que tu finis par jeter ton mégot et par l'écraser. Tu n'avais pas honte de lui dire la raison de ta présence ici. En fait, après tout, tu n'avais rien à caché. « En fait, ça fait quelques jours que ça durent, j'espère que cette nuit sera différente. » Ton insomnie commençait à te peser, tes traits tirés démontraient également ta fatigue grandissante. De nature, tu étais du genre pantouflard, tu aimais rester couché dans ton lit et faire la grâce matinée, mais ces temps-ci, ce n'était plus à ta portée. Tu en avais plus qu'assez, mais c'était plus fort que toi: tu ne pouvais pas fermer l'oeil la nuit ou que très peu, en fait. Tu poussais un soupir las, alors qu'un sourire vint illuminer ton visage. Tu acquiesçais de la tête à ses paroles, avant d'ajouter:«Évidemment, impossible de refuser un petit café en compagnie d'une aussi jolie demoiselle.» Un sourire charmeur se dessinait sur tes lèvres. Tu ne le faisais pas nécessairement exprès, tu étais comme ça. Tu avais tendance à dire ce que tu pensais et tu pensais qu'elle était très jolie aujourd'hui comme tous les jours, en fait. Bref, tu commençais à marcher avec elle en direction d'un café qui se trouvait non loin de là. Quelques minutes de marche et vous étiez arrivez. Tu lui proposais d'aller prendre une table alors que tu te dirigeais vers le comptoir commander vos cafés. Tu connaissais ses goûts, du moins, t’espérais encore les connaître, alors tu commandais deux cafés, l'un noir bien corsé pour toi et un autre que tu considérais comme son préféré. Puis, tu achetais aussi des biscuits pour accompagnement, évidemment. Tu arrivais à la table où elle était assise et tu déposais vos cafés sur la table et les biscuits avant de prendre place et de déclarer: « J'espère que je ne me suis pas trompé et que je connais encore tes goûts, sinon je suis mal.»

(Invité)

(Contenu sponsorisé)